Où sommes-nous quand nous sommes à l’école ? A cette question, la tradition politique française répond en reliant l’espace scolaire et le domaine public : l’école (publique) est une institution publique. Les analyses d’Hannah Arendt (et de Paul Ricoeur) suggèrent une autre réponse : l’école n’appartient pas à une seule sphère ; elle est à l’intersection de plusieurs (privé, social, public). Cet article expose cette idée et examine certaines des conséquences du lien entre l’école et la sécularisation.