L’analyse contractualiste de la RSE, aujourd’hui dominante, la donne à voir comme une dynamique institutionnelle visant à asseoir un modèle plus partenarial de gouvernance de la firme. Cet article montre que l’incomplétude théorique de l’approche contractualiste conduit à laisser dans un angle mort des faits majeurs et qu’une fois ceux-ci intégrés dans l’analyse, la RSE se présente plutôt comme l’émergence d’une gouvernance de réseau et participe plus largement d’un ajustement des mécanismes de régulation à des économies de plus en plus structurées en réseau sur une base internationale.