De nombreux exemples que fournit le passé ont permis à Vilfredo Pareto de soutenir que l’histoire est « un cimetière d’aristocraties ». Cependant, sa pensée sur l’histoire ne se réduit pas à cette affirmation. Dans ses ouvrages d’économie politique, comme dans son Traité de sociologie générale, il renvoie constamment aux travaux d’historiens modernes et contemporains. C’est à identifier les sources principales auxquelles il a puisé dans le domaine des études historiques, et à examiner l’usage souvent critique qu’il a pu en faire en sociologie, que le présent article est consacré.