En prenant l’histoire de l’art occidental comme angle d’approche, je souhaite, au travers de cet article, approfondir quelques points de ma présentation au colloque Pratiques de l’intime, écrire, filmer, commenter la sexualité au féminin, en évoquant notamment l’art dit intimiste du XIXe siècle pour le confronter à une relecture féministe des textes Visual Pleasure and Narrative Cinema de Linda Mulvey (1975), Vision and Difference. Feminity, feminism and histories of art de Griselda Pollock (1988), et Féminisme et histoire de l’art : une affaire à suivre de Lisa Tickner (1997). Par ailleurs, cet article tente également de répondre aux deux questions suscitées par mon intervention. La première est de comprendre comment les artistes procèdent pour créer une telle facilité d’identification entre les spectatrices et l’œuvre. La seconde porte sur le sens des « similaires simulées ».