Jusqu’à leur suppression en 1790, les maîtrises capitulaires, institutions d’éducation liées aux chapitres de chanoines, sont demeurées les uniques lieux d’apprentissage de la musique. Ainsi, la question des reconversions sociales et professionnelles des musiciens des chapitres supprimés amène inévitablement à celle du devenir des enfants qui y étaient élevés et éduqués. Cet article se propose, à partir des sources disponibles et en s’appuyant principalement sur l’exemple des maîtrises du Puy-de-Dôme, d’apporter un éclairage sur cette génération sacrifiée.