Cognitive and Semiotic Aspects of Endings in Self‑Narrations: The Example of Germaine de Staël

dans Presses universitaires de Liège (PULg)

Auteur(s) :

Cabak Rédei, Anna

Éditeur(s)
- Signata
Date
- 2016-12-08T01:00:00Z
Notes
- Le but de cet essai est de discuter et d’illustrer les relations entre la vie et les narrations sur la base de recherches faites en sémiotique et en psychologie, inspirées d’abord, de M.M. Bakhtine, Jérôme Bruner et Katherine Nelson. L’envergure de cet essai est multidisciplinaire du point de vue théorique, tout en aspirant à illuminer les aspects cognitifs et sémiotiques de l’écriture littéraire. Pour ce faire, quelques exemples de la littérature du xixe siècle ont été choisis, à savoir, Dix années d’exil (1820–1821) et Corinne (1807) de Germaine de Staël (1766–1817), auteur français et philosophe de la littérature et de la politique. En plus, et peut-être contrairement à ce que l’on pourrait anticiper, la discussion sur la vie et sur les narrations se concentrera sur des fins, littérairement et littéralement. Germaine de Staël a terminé ses deux œuvres autobiographiques d’une façon assez particulière, comme si sa vie était entrelacée avec ses textes. Pourquoi se concentrer sur les fins ? Premièrement, parce que je trouve que la fin d’une narration est importante pour une étude qui aspire à analyser les différences entre la vie et les narrations. Les genres autobiographiques comme l’autobiographie (non-fictive) et le roman autobiographique (fictif) sont définis à partir de conventions spécifiques à la littérature, déterminantes pour les choix faits par l’écrivain et pour la façon dont le lecteur peut les lire. Deuxièmement, en étudiant les fins de ces deux œuvres, la relation compliquée entre la vie et la narration fait surface ; comment peut-on captiver le courant de la vie dans une narration, nécessairement construite, limitée et, dans un sens, exceptionnelle ? Si la fin contient une clôture ou une conclusion de quelque sorte — par exemple, concernant la vie d’un personnage (autobiographique ou fictif) — cela implique inévitablement une limite entre la vie et le texte, un moment où l’auteur a arrêté à écrire et le lecteur a arrêté de lire.
Langues
- Anglais
Sujet(s)
- cognition
- théorie littéraire
Droits
- info:eu-repo/semantics/openAccess .
- https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
Résultat de :
- OpenEdition : Journals - Nueva ventana