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The Hybridity of Popular Culture in The Winter’s Tale

dans Centre de recherche VALE


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2011-12-11T01:00:00Z
  • Notes
    • Dans sa préface à La bergère fidèle (1609), John Fletcher critique la vulgarité populaire des goûts de son auditoire, incapable selon lui de comprendre le genre nouveau de la tragicomédie. Shakespeare, lui, a su éviter pareille erreur. Dans Le conte d’hiver, il fait en effet de Perdita « la reine du lait caillé et de la crème » (4.4.161). Autolycus vend et chante ses ballades dans les « kermesses, les foires et les combats d’ours » (4.3.99-100) qu’il est dit fréquenter. D’un autre côté, tout en disant mépriser ce qu’il appelle « les gens du commun » et les « basses classes » (1.2.222, 224), Leontès n’hésite pas à recourir à des expressions populaires telles que « traînée »  (1.2.273) ou « débauchée » (2.1.93) pour désigner la reine Hermione. Aiguillonné par la jalousie, le roi de Sicile recourt à des expressions populaires et à des traditions issues du folklore, de sorte que « l’édifice de sa folie » (1.2.424) n’est en fait guère éloigné des absurdités les plus criantes qui peuplent les ballades d’Autolycus. La culture populaire et celle de l’élite se combinent et se font écho dans les deux moitiés de la pièce qui sont donc moins antithétiques qu’elles n’en ont l’air.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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