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Mémoire nationaliste versus mémoire colonialiste

dans Éditions de la Sorbonne


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2018-06-19T02:00:00Z
  • Notes
    • Pendant 15 ans, de 1956 à 1971, le Cameroun sous-tutelle française est le théâtre d’une guerre d’indépendance menée par l’Union des populations du Cameroun (UPC) contre la puissance coloniale. Le parti nationaliste la perdra et le pouvoir échoira aux forces qui collaborèrent avec l’administration coloniale. Mais, depuis l’indépendance de 1960 et davantage depuis la fin de cette guerre de libération nationale, en 1971, le pouvoir de Yaoundé fait comme si le mouvement nationaliste n’avait jamais existé. Sa politique mémorielle met en avant les figures coloniales françaises et leurs collabos camerounais. Or, si ce silence d’État sur le mouvement nationaliste a pu prospérer pendant 30 ans, sans contradictions à l’échelle nationale, depuis le début de la décennie 1990, de plus en plus de voix dissonantes se font entendre. Le conflit mémoriel, ainsi né, se perpétue et s’accentue au fil du temps. Notre article se propose d’en décrypter les racines et les ressorts.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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