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Les mouvements sociaux écologistes : entre réforme de soi et rapports de classe, entre histoires nationales et circulations européennes

dans Association française de sociologie


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2017-07-03T02:00:00Z
  • Notes
    • L’écologie en tant que mouvement social a émergé il y a une cinquantaine d’années en Europe. Aujourd’hui, les mobilisations et les modes d’engagement ne cessent de se renouveler en faveur de l’écologie. Si ce terme ne constitue pas, à proprement parler, un concept pour la sociologie, il n’en demeure pas moins que la notion à la fois systémique, dynamique et empirique pourrait permettre de dépasser les clivages entre les différentes perspectives traitant des mouvements sociaux dans la littérature sociologique francophone. En effet, la diversité de leurs revendications (protection de l’environnement, promotion des “communs”, critique de la gestion de l’argent public, mais aussi remise en question de l’État centralisateur et autoritaire, rejet du capitalisme…), la variété des trajectoires politiques individuelles et communes dans ces luttes militantes, la multiplicité des formes d’engagement et des formes de mobilisation (des forums mondiaux aux manifestations nationales et aux résistances quotidiennes), l’articulation des échelles d’action peuvent être abordées tant à travers les prismes des conflits de classe qu’à partir des théories de l’émancipation. L’étude de cas précis en Europe permettra ici d’étayer ces croisements possibles. L’approche en termes de processus de « réforme de soi », en référence à Max Weber (1905), éclaire les modalités contemporaines de l’engagement (individuel et collectif) dans et pour l’écologie, en articulant les pratiques individuelles, leur sens au mouvement plus global d’écologisation des populations et des sociétés.
  • Langues
    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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