L’auteur de cet article veut montrer qu’il existe entre les deux premiers livres de Quentin Meillassoux, Après la finitude (2006) et Le Nombre et la sirène (2011) un tournant engageant le rapport de sa philosophie avec ce qu’il appelle le « corrélationnisme ». L’étude de ce tournant rend possible une relecture du premier livre à la lumière du second, mais elle permet aussi d’envisager des rapprochements inattendus entre la philosophie de Quentin Meillassoux et des pensées de la finitude, ainsi que la théologie.