• Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Article

Oscar, Derrida’s Cat, and Other Knowing Animals

dans Association française d'Etudes Américaines (AFEA)


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2012-06-05T02:00:00Z
  • Notes
    • L’homme est un animal de savoir. Le savoir est sa marque distinctive. Cependant, dans ses confrontations avec les animaux, particulièrement en des circonstances impliquant la mort, le savoir humain s’avère insuffisant. D’autres formes de savoir doivent être prises en compte. Le cas d’Oscar, le chat qui anticipe la mort des patients d’un hôpital du Rhode Island, montre que les animaux savent des choses que nous ignorons. Notre savoir est limité, c’est le point de départ de la réflexion de Derrida dans L’animal que donc je suis, dans lequel il constate que la littérature philosophique sur les animaux ne suffit pas à justifier son humaine différence. Barry Lopez montre que notre savoir est insuffisant pour rendre compte de l’agonie d’un groupe de baleines échouées ; il n’est qu’un expédient assez faible pour dissimuler notre perplexité devant la mort. L’analyse de Heidegger dans L’être et le temps présente une conception positive de la confrontation avec la mort. Loin d’être un néant déstabilisateur qui menace notre existence, la mort est source de savoir. L’étude en miroir de deux textes de Dickey et Dillard nous aide à nuancer la conception héroïque de la mort selon Heidegger. Finalement, Loren Eiseley signale une autre possibilité que seule la littérature est en mesure d’offrir. Au lieu d’appréhender le monde à travers leur culture ou d’envier l’authenticité des animaux, les êtres humains bénéficient de visées tangentielles sur le monde et sur les animaux.
  • Langues
    • Anglais
  • Sujet(s)
  • Droits
    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
  • Résultat de :