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Les Bas-Champs de Cayeux (Somme, France) : vers une gestion intégrée ?

dans Les Éditions en environnement VertigO


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  • Date
    • 2006-12-21T01:00:00Z
  • Notes
    • Les politiques publiques récentes d’aménagement du territoire consacrées au littoral ont-elles impulsé des changements notables en termes de gestion ? L’exemple étudié ici tend à démontrer qu’un concept relativement nouveau en France, celui de la GIZC, peut, si ses principes sont respectés, influer sur les politiques locales d’aménagement d’un littoral aux enjeux importants mais également en pleine évolution. Nous nous intéresserons à un secteur côtier du sud de la Baie de Somme pour lequel une nouvelle approche se profile en termes d’aménagements. Les décisions prises lors des CIADT (Comités interministériels pour l’aménagement et le développement du Territoire) d’avril 2001 et septembre 2004 n’y sont certainement pas étrangères. C’est là en effet que les notions de développement durable et de GIZC ont été mises en avant, faisant tardivement suite aux recommandations du Rapport Bonnot (1995), et traduisant la nécessité d’avoir une politique du littoral propre, qui ne soit plus portion (souvent congrue) de la politique environnementale globale. Les Bas-Champs de Cayeux, site d’étude, constituent un espace délimité à l’est par une falaise morte et protégé de la mer, sur leur flanc ouest, par un cordon de galets soumis à l’érosion. L’accès de la mer à cet ancien espace maritime, est définitivement clos par « le grand barrement » en 1752. Depuis trois siècles, le combat dure afin de préserver ces terres gagnées sur la mer. Des brèches se sont ouvertes lors de fortes marées concomitantes avec des vents d’ouest soutenus et importants. La tempête la plus importante a eu lieu en 1990 et entraînera l’inondation de 35 km2 de terres cultivables. Le coût des travaux prévus depuis pour maintenir et consolider la digue s’élève à plus de 40 millions d’euros auxquels il convient d’ajouter près de 350 000 euros par an pour l’entretenir… ad vitam aeternam ? Ces coûts sont supérieurs à la valeur économique des biens qu’ils défendent. Ainsi, rouvrir à la mer cet espace ne serait-il pas une solution en adéquation avec les principes de GIZC et de développement durable ?
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