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Distribution spatiale et structure démographique de Khaya spp. sur la chaîne de l’Atakora au Togo


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2024-06-18T02:00:00Z
  • Notes
    • Les espèces du genre Khaya font l’objet de la surexploitation pour le bois d’œuvre et les usages médicinaux entraînant la menace de leur disparition. Cette étude sur la distribution spatiale et la structure démographique des espèces du genre Khaya a été réalisée sur la chaîne de l’Atakora au Togo. Elle a pour objectif général de contribuer à la gestion durable des Khaya spp. au Togo. Elle vise spécifiquement à déterminer la distribution spatiale des espèces du genre Khaya sur la chaîne de l’Atakora au Togo et analyser l’impact de la pression anthropique sur leur structure démographique. La méthodologie utilisée est basée sur un inventaire forestier par échantillonnage orienté par la présence de Khaya spp. à l’intérieur de 154 placettes de 2500 m² dans les champs et les jachères, de 900 m² dans les savanes arborées, de 400 m² dans les forêts claires et dans les agroforêts et de 500 m² dans les forêts galeries. Les paramètres dendrométriques relevés sont : la hauteur totale et le diamètre de toutes les espèces ligneuses à partir de la mesure de leurs circonférences. Les espèces de Khaya spp. identifiées dans la zone d’étude sont : Khaya senegalensis, Khaya grandifoliola et Khaya anthotheca. La densité de Khaya spp. est variable sur l’ensemble de la chaîne de l’Atakora. Elle est plus élevée dans la partie sud de la zone écologique II et dans la partie sud-ouest de la zone écologique IV où cette densité est supérieure à 50 pieds/ha. Cette densité est plus élevée dans les forêts claires et dans les agroforêts. La structure démographique des Khaya spp. est en cloche avec une prédominance des individus de faible diamètre. Les individus âgés de gros diamètre sont principalement prélevés pour le bois d’œuvre. La régénération de K. senegalensis est plus élevée que celle de K. grandifoliola et de K. anthotheca. Les pieds de K. senegalensis sont plus coupés dans la zone d’étude et aussi la plupart des pieds de cette espèce ont atteint la maturité libérant les semences pour la régénération. Les espèces du genre Khaya sont très exploitées au Togo d’où la nécessité d’adopter des méthodes de gestion durable telles que les reboisements intensifs et l’application des bonnes méthodes de prélèvement des organes pour la survie de ces espèces.
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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