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The Emancipation of Mimi ?

dans Association Mélanie Seteun


  • Éditeur(s)
  • Date
    • 2013-12-15T01:00:00Z
  • Notes
    • Signée chez Sony, puis chez Universal, Mariah Carey est une chanteuse américaine née en 1970 qui a vendu plus de 150 millions d’albums depuis les débuts de sa carrière professionnelle en 1990. Une analyse superficielle pourrait laisser penser qu’il s’agit d’une interprète façonnée par les majors pour interpréter des titres calibrés en fonction de la demande (Guibert, 1998). Pourtant, le fait qu’elle écrive ou coécrive la quasi intégralité de ses chansons et qu’elle soit elle-même productrice de ses enregistrements en font une exception dans le domaine des variétés (« pop music » aux États-Unis), et encore davantage des femmes interprètes. Cette contribution s’intéresse à la présentation de soi opérée par Mariah Carey qui a radicalement évolué dans la seconde partie des années 1990. De chanteuse à voix se présentant en robe du soir pour exécuter un répertoire mainstream comprenant une majorité de ballades, elle est devenue une interprète de R&B au look sexy et provoquant qui revendique ses origines africaines américaines. Mariah Carey justifie ce virage, en tant que femme, en utilisant un argumentaire d’émancipation personnelle. À partir d’éléments théoriques issus des cultural studies, et plus spécifiquement aux postcolonial studies et aux gender studies, on peut successivement lire les prises de paroles publiques de la chanteuse comme une preuve d’aliénation, de résistance ou encore comme une stratégie économique de promotion de carrière. Au-delà de paradigmes balisés, le cas étudié montre ainsi la complexité du travail sur des corpus spécifiques dans le cadre des études de célébrités.
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    • Français
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    • info:eu-repo/semantics/openAccess .
    • https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
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