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Résumé : Film de propagande réalisé en février 1936 pour le compte du parti communiste, transcription cinématographique du rapport de Maurice Thorez au 8ème congrès du PC, dont le texte sert de commentaire à toute une partie du film. Celui-ci allie l'aspect documentaire, un montage de bandes d'actualité et une suite de scènes jouées.

Résumé : En 1978, douze patrons de grandes entreprises françaises ou multinationales s'expriment sur leur fonction, le pouvoir qu'elle leur confère, les relations sociales et de travail , les syndicats, les grèves, l'autogestion. 30 ans après, la gestion de l'entreprise a évidemment beaucoup changé , et pourtant...les fondamentaux du management tel que nous le connaissons aujourd'hui étaient déjà présents.Les propos de ces grands patrons alimentent toujours la réflexion sur le monde du travail.

Résumé : Clermont-Ferrand et sa région, pendant la Seconde Guerre Mondiale : la défaite, l'Occupation allemande, le régime de Vichy, la Résistance ou la collaboration, la Libération et la fin de la guerre . Le film est réalisé à partir de nombreux documents d'archives et des témoignages de personnalités ayant vécu ces évènements.

Résumé : Avril 1979, à New-York. Nicholas Ray, en phase terminale d'un cancer qui l'emportera deux mois plus tard, fait venir son ami Wim Wenders pour un ultime film-testament. "C'était extrêmement éprouvant pour tous ceux qui y ont participé, et assez souvent nous étions prêts à abandonner. Mais le courage et la détermination de Nick à affronter sa mort en face nous ont portés jusqu'au bout." (Wim Wenders)

Résumé : La propagande déployée par le gouvernement de Vichy en direction de la jeunesse (montage de documents d'époque)

Résumé : Film "la maison" : un professeur d'université israélien entreprend des travaux dans une vieille maison palestienne dont il est le nouveau propriétaire. A cette occasion, les anciens habitants, arabes palestiniens,puis leurs successeurs, juifs d'Algérie, viennent sur le chantier et sont interviewés. L'entrepreneur et les ouvriers arabes du chantier s'expriment également. Film "Une maison à Jérusalem" : presque 20 ans après, A. Gitaï retourne sur les lieux : la maison s'est transformée , le quartier aussi : de nouveaux habitants sont arrivés ; le pays aussi a changé.Le réalisateur dévoile , strate après strate, un labyrinthe complexe de destins, tous liés à Jérusalem et aux aléas de la vie politique du pays..

Résumé : En 1930, trois chercheurs d'or australiens découvrent et filment, à l'intérieur de la Nouvelle-Guinée, une population inconnue. Les survivants de cette aventure racontent et commentent aujourd'hui les documents de l'époque.

Résumé : Troisième long-métrage de Pierre Perrault (1924-1999) à l'île aux Coudres, le film aborde le problème des constructeurs et navigateurs de goélettes en bois à l'heure des bateaux de fer. Hommes de la mer, les capitaines des dernières goélettes du fleuve vivent la fin d'une ère artisanale dans laquelle leurs fils ne pourront trouver place. "L'agonie lente des goélettes" est un cinéma direct qui exalte la langue des gens de mer de l'Ile-aux-Coudres, leur parole vécue.

Résumé : Évocation de Virginia Woolf (1882-1941) à travers les images des lieux et des paysages où elle a vécu et qui sont la respiration même de son œuvre, ponctuée de fragments d'écriture et du portrait de l'écrivain par Gisèle Freund, en 1939 : Saint-Ives, la mer de Cornouailles, la maison de Talland House, des premières années d'enfance ("Instants de vie") ; Londres, "un enchantement", Monk's House, à Rodmell, dans le Sussex, la maison des dernières années qui représente un certain bonheur de vivre. "Est-ce l'âge ou quoi, qui fait de ma vie, ici, solitaire, une longue extase de bonheur ? Je me sens attristée par la paix et les sensations, mais non par les pensées." Film à une voix : Catherine Sellers lit des extraits de "Les Vagues", "Instants de vie", "Le Journal d'un écrivain", "Mrs Dalloway". Le 23 mars 1941, Virginia Woolf se noie dans la rivière Ouse.

Résumé : Scènes de la vie quotidienne d'un commissariat de police du cinquième arrondissement de Paris, en 1983.

Résumé : La vie d'une famille d'agriculteurs du Rouergue en 1945.

Résumé : Le changement de la vie rurale en Rouergue quarante ans après le tournage de "Farrebique".

Résumé : En 1945, Samuel Fuller, caméra au poing, fait partie du corps d'armée américain qui investit Falkenau et son camp de concentration. Les notables qui ont nié savoir ce qui se passait dans le camp sont contraints d'enterrer les cadavres. Le cinéaste commente les images qu'il a enregistrées quarante ans auparavant, s'interroge également sur la possibilité de représenter l'univers concentracionnaire.

Résumé : Alain Cavalier filme et interroge vingt-quatre femmes qu'il a rencontrées en explorant Paris et la France. "Ces portraits sont des rencontres que je voudrais garder de l'oubli, ne serait-ce que pendant les quelques minutes où elles sont devant vous. Ce sont des femmes qui travaillent, qui font des enfants et qui, en même temps, gardent un esprit d'indépendance. J'ai tourné vingt-quatre portraits de treize minutes. J'ai choisi cette courte durée pour plusieurs raisons : ne pas ennuyer, échapper à toute coupure publicitaire, réaliser le film vite, dans un élan et sans trop de ratures. Je ne suis pas un documentariste. Je suis plutôt un amateur de visages, de mains et d'objets. Rendre compte de la réalité ne m'attire pas. La réalité n'est qu'un mot, comme sa soeur jumelle, la fiction, que je pratique par ailleurs, avec un plaisir différent." ... A consommer avec modération. L'idéal serait de ne regarder que trois portraits à la fois. " Alain Cavalier.

Résumé : Pierre Beuchot écrit à propos de son film : "Plus qu'un style, il y a une voix Dagerman. Cette voix simple parle doucement, sans emphase, de gens simples, d'enfants, de vieillards, de sa Suède natale. Elle est amicale pour les humbles, les solitaires, les victimes. Quand il s'agit du monde qui l'entoure, et particulièrement cette Suède neutre de la Seconde Guerre mondiale, la voix se fait tranchante pour dire les impostures, l'hypocrisie, la bonne conscience. Qu'on relise son admirable reportage sur l'Allemagne vaincue de 1946... La voix n'est pas moins impitoyable pour lui-même : ses textes autobiographiques examinent sans indulgence ses doutes et ses faiblesses. Nous entendons cette voix dès les premières lignes de ses romans ou de ses nouvelles. Impossible alors de ne pas s'interroger sur le mal obscur qui devait le conduire au suicide. Nous sommes donc allés à sa rencontre dans l'hiver suédois. Nous avons pris pour guide Klas Ostergren, un jeune romancier fortement marqué par son œuvre, auteur en particulier de "Dagerman, politicien de l'impossible". Ensemble, nous avons retrouvé la ferme où Dagerman - enfant abandonné - fut élevé par ses grands-parents. Nous avons retrouvé Anne-Marie Dagerman qu'il épousa à vingt ans. Dernière rencontre celle d'Anita Björk, la seconde femme de Stig Dagerman. En 1950, ils formaient tous les deux une sorte de couple idéal : elle était une comédienne célèbre - elle avait été la "Mademoiselle Julie" du film d'Alf Sjöberg - il était un écrivain admiré, adulé. Mais l'homme s'interrogeait, doutait : "Je suis trop facilement la proie de forces qui corrodent la vie." ("Posthume", rédigé en 1950.) Il ébauche encore plusieurs romans, continue de collaborer à certains journaux et, surtout, rédige de courts textes - le plus souvent autobiographiques - dont le plus célèbre (Notre besoin de consolation est impossible à rassasier), écrit deux ans avant sa mort, constitue son véritable testament."

Résumé : Le fil conducteur du film est le journal de Pierre Loti de l'année 1910, année où se termine sa carrière d'officier de marine. Pierre Loti (1850-1923) a parcouru le monde au cours de nombreuses campagnes et affectations (Pacifique, Méditerranée, Océan Indien, Chine, Japon...). Sa maison de Rochefort, aussi diverse que le monde, avec sa salle Renaissance, sa salle gothique, sa mosquée, devient son port d'attache. Mais il ne tient pas en place et le film rappelle ces allées et venues incessantes entre Rochefort, Hendaye, Paris et Istambul dont l'année 1910 est remplie. Les souvenirs évoqués dans le journal, traités en flashbacks, des extraits de ses romans et des documents d'archives complètent cette introduction à l'œuvre de Loti.

Résumé : "Un ami m'avait prêté un livre, tout en me déconseillant fermement de le lire. On devine la suite. Le livre s'intitulait : "Rien Va". Selon la volonté de l'auteur et comme à son habitude, il ne comportait ni prière d'insérer, ni indication de genre. Le titre, le nom de l'auteur et celui de l'éditeur, c'est tout. Le film préface garde la trace de cette plongée dans le texte, sans repères. Les textes qu'on entend dans le film n'obéissent pas à une logique de morceaux choisis. Ce sont des coupes, plus ou moins sauvages, opérées dans des tissus textuels de différente nature : journal intime, poésie, récit, roman. On a recherché la résonnance, non l'illustration. On entrevoit dans le film des lieux hantés par le fantôme (San Remo, Pico) ; Idolina Landolfi feuillette des textes de son père, un dimanche d'automne, dans un jardin de Florence. On entend aussi les témoignages, très périphériques, d'un médecin de la Riviera et d'un maçon de la Ciociaria. Le récit de Rosalba, cette nuit du premier sang où l'aube tarde à dissoudre les monstres, indique la force hallucinatoire de l'écriture Landolfi : encore ne s'agit-il que d'un prélèvement dans le flux du texte. Mais le film ne désire pas se substituer à l'acte, aventureux pour chacun, de la lecture. Surtout lorsqu'il s'agit d'un auteur inquiétant. Allez-y voir vous-même, si vous ne me croyez pas." (Jean-André Fieschi).

Résumé : "En 1960, Pierre Jean Jouve publie "Proses". Dans ce court recueil de petits textes, le poète, âgé, solitaire se retourne vers son passé, méditant sur son travail, ses rencontres, ses amours... En exergue, il a placé trois mots : la Voix, le Sexe et la Mort, cette trilogie condensant à ses yeux tout ce qui a occupé sa vie et son oeuvre. Nous avons donc imaginé la rencontre du poète et de ses derniers textes." (P. Beuchot) Ce film se présente à la fois comme un voyage à l'intérieur de l'univers fantasmatique de l'écrivain, où se trouvent convoquées images de lieux et figures de femmes, et comme une exploration de son espace littéraire, entre-aperçu à travers la lecture d'extraits de ses œuvres, depuis "En Miroir" jusqu'à "Aventure de Catherine Crachat". En contrepoint de ce paysage visuel, un enregistrement radiophonique restitue la voix de Pierre Jean Jouve s'exprimant sur le métier d'écrire.

Résumé : Le film a été tourné à Arenys de Mar et à Barcelone, où Rosa-Maria Delor, qui l'a connu à la fin de sa vie, dépouille la "bibliothèque" d'Espriu : quelques milliers de citations recopiées de sa main pendant quarante ans, un viatique pouvant être emporté sous le bras à tout moment."Poésie de naufragés, de voyageurs perdus dans la nuit" confirme le poète et historien Felix Cucurull. Un film clandestin, tourné quelques années avant la fin de la dictature, permet de comprendre comment un homme secret, nourri des grands textes fondateurs de toute la Méditerranée, a pu devenir le poète le plus populaire de son pays.Espriu, à ce moment-là, donne suite aux paroles de Reverdy : "Absolument imprévisible l'écho qu'éveillera ce que tu écris en celui qui le lira. Il s'agit de peupler de murmures le désert que l'on a devant soi. "Ne pas baisser les yeux, inscrire la mort à la place qui lui revient, dire le néant quand rien ne peut le combler, sont les choix qui donnent leur tension aux vers d'Espriu. Sur le parcours qui mène à la chambre obscure où il se réfugiait pour écrire, Esther Lamandier accompagne de son chant un poème extrait de Final del laberint : "Diré del vell foc i de l'aigua", le poème des oubliés."En 1933, Espriu visite les Pyramides. Il a vingt ans et rêve de devenir égyptologue. La guerre civile qui l'attend en Espagne le transforme en scribe, gardien reclus d'une langue interdite : le franquisme punit en effet de prison quiconque parle, écrit ou enseigne le catalan. Chaque fois qu'ils posent leur plume, Espriu et les écrivains de sa génération se demandent s'ils n'ont pas écrit le dernier mot d'une langue déjà morte.Hanté par la peur de l'oubli, Espriu dessine son oeuvre comme un grand souterrain en spirale : le dernier mot de chaque poème relié au premier du suivant, le dernier poème d'un recueil appelant désespérément une reprise, une suite, un nouveau cycle. Des mots brefs, âpres, choisis pour durer, étayent ces galeries qui poussent leurs chemins dans le noir.Grand connaisseur de la Kabbale, s'identifiant aux Juifs chassés d'Espagne par l'Inquisition, Espriu à la fin de sa vie n'appelle plus son pays que "Sepharad". (Henry Colomer).

Résumé : L'œuvre publiée de Louis-René Des Forêts est rare, romans et récits essentiellement, fragments, manuscrits détruits ou inédits, dont seuls quelques extraits, parus en revues, sont la part visible. Écrivain secret, hanté par la question du langage et, à ce titre, extrêmement réticent à parler publiquement de son œuvre, Louis-René Des Forêts a accepté de rompre son "vœu de silence". Aussi, ce film, le seul auquel il a accepté de participer, constitue-t-il un document important. Mais ce portrait ne livre pas seulement un témoignage du point de vue de la littérature, du rapport thématique au silence, de la passion pour la musique. Cette rencontre révèle une part de l'autobiographie de l'écrivain. L'écriture d'"Ostinato", au caractère fragmentaire voulu comme "des espèces d'épiphanies", traduit par la langue des moments de vie et exclut par sa nature même la perspective d'un aboutissement. La visite chez l'écrivain, menée par Benoît Jacquot et Jean-Benoît Puech, n'est pas sans air de parenté avec la forme et l'univers mêmes des récits de l'auteur du "Bavard" et de "La Chambre des enfants". "La caméra ne se permet aucune divagation. Mais dans son usage retenu, concentré, elle fait du moindre détail, un événement..." (Marianne Alphant, "Libération", 1988).

Résumé : Poète, auteur de courts récits dans une langue concise, traducteur ("Le Coran", "La Genèse", Eschyle, Sophocle...), Jean Grosjean, né en 1912, voyageur au Proche-Orient, prêtre, co-directeur de la NRF, ami de Malraux, a mené une vie hors de toutes les modes, de tous les sentiers. Il a tenté de réinterpréter, de l'intérieur, les textes fondateurs de notre culture.Ce film est le portrait d'un homme plus que discret, dont l'attitude est faite d'ironie légère, de distance imperceptible, d'hésitations, d'ignorance avouée. Interrogé, il ne dispense pas de leçons, il ne cherche pas à montrer une image parfaitement dessinée et cohérente de lui-même : sans emphase, sans ostentation, il se soustrait en souriant aux catégories qui pourraient le définir ou le limiter.Entretien mené par Olivier -Germain Thomas.

Résumé : "Je suis maintenant un vieil homme et, comme beaucoup d'habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été assez mouvementée", disait Claude Simon dans son "Discours de Stockholm", en décembre 1985. Révolution espagnole, Seconde Guerre mondiale, camps de prisonniers, évasion, maladies, voyages : de ces composantes, brièvement évoquées, d'une vie "assez mouvementée", le prix Nobel de littérature se refusait à tirer d'autre conclusion que celle-ci : "Je n'ai encore, à soixante-douze ans, découvert aucun sens à tout cela. Comme on voit, je n'ai rien à dire, au sens sartrien de cette expression."Filmer trois journées d'entretiens avec Claude Simon, dans sa maison de Salses, doit tenir compte de cette donnée fondamentale : l'écrivain n'a "rien à dire". C'est cet homme "découvrant à tâtons le monde dans et par l'écriture" dont le film fait le portrait, cet explorateur "d'un paysage inépuisable", passant et repassant, comme la ligne en boucle de l'entrelacs, par des points qui sont autant de carrefours de l'œuvre : le cheval mort de La route des Flandres, les cartes postales d'Histoire, les archives familiales des "Géorgiques". Ces images, ces mots, ces objets, qui sont les matériaux des livres : les "corps conducteurs" du courant qui circule dans l'œuvre ; et les seuls repères du voyageur aveugle." (Marianne Alphant et Roland Allard).

Résumé : "En l'absence de sources écrites, l'histoire malgache se cache dans les gestes et les mots... Les hypothèses scientifiques se multiplient pour percer l'énigme de la genèse malgache, et les récits légendaires, les signes et les symboles dissimulés dans la vie quotidienne sont les principales sources d'inspiration de ces investigations. Les principaux protagonistes de notre film sont les histoires elles-mêmes, réelles ou imaginaires, individuelles ou collectives. Nous naviguons de l'une à l'autre, mettant en évidence le merveilleux inhérent aux aventures vécues, cherchant chez nos interlocuteurs réels les héros des histoires légendaires.Nous avons cherché dans la culture malgache, dans les contes et les légendes, les thèmes dominants. Ces formes véhiculent une certaine philosophie de la vie et de la mort. (...)Le Famadihana par exemple correspond à la cérémonie de l'exhumation et du retournement des morts. On sort de terre les ossements et on les place dans un nouveau linceul. Le plus souvent cette cérémonie a lieu pendant l'hiver (juillet-septembre). Tous les gens qui appartiennent à la même famille sont enterrés dans le même tombeau, celui-ci est donc très grand, c'est le tombeau familial. La décision est prise pendant une réunion de famille. Certains ont rêvé d'un parent : "Il a froid, il faut s'occuper de lui." Parfois on ramène le corps d'un parent décédé loin du tombeau familial. Même si l'on meurt loin, il est inadmissible pour un Malgache de n'être pas enterré dans le tombeau familial.Le Famadihana est une fête qui dure de un à trois jours, on mange, on boit de l'alcool de canne, le Toaka Gasby. On sort l'ancêtre du tombeau, on lui raconte les dernières blagues, on lui présente les derniers-nés. On le change de linceul, celui-ci est fabriqué dans de la soie brute, un tissu très cher. C'est un peu comme le carnaval brésilien, il y a quinze ans, dans une petite ville. Les gens sont très gais."(Extraits d'un entretien avec César et Marie-Clémence Paes, propos recueillis par Linda Romano, Infos Brésil, mai 1989)

Résumé : En donnant la parole à Edmond Jabès, le film suit le cheminement d'un homme, des événements marquants de son enfance à ses rencontres décisives, jusqu'à son entrée en écriture, considérée comme un dialogue et un questionnement. C'est en 1957 que, contraint de quitter l'Égypte, Edmond Jabès s'installe à Paris où il opte pour la nationalité française. C'est à partir de cet exil qu'il est amené à vivre pleinement la double condition de juif et d'écrivain, et c'est à partir de là que s'est renouvelée son œuvre, avec l'écriture du "Livre des questions". Poète de la non appartenance, de l'errance et du vide, Edmond Jabès est un homme de l'exil ; les seuls lieux véritables sont le livre, le désert et aussi l'Égypte, perdue et devenue dès lors quasiment mythique. Cet espace de l'écriture est exprimé par la voix de Catherine Sellers sur les images du désert dont Jabès dit : "Il a écrit le juif, et le juif se lit dans le désert" et qui est indissociable de son œuvre. Âgé de soixante-seize ans au moment de cette rencontre, il s'était tenu jusque-là à l'écart des médias et n'avait donné que de très rares interviews, et encore sous forme écrite. Après avoir pris connaissance du travail de Michelle Porte sur d'autres écrivains (notamment Virginia Woolf et Marguerite Duras), il a accepté qu'elle réalise un document sur lui qui soit à la fois un portrait et une initiation à son œuvre.

Résumé : Portrait du poète, romancier et dramaturge, Kateb Yacine (1929-1989). Au cours des différents entretiens qu'il accorde à Kamal Dehane, Kateb Yacine parle de ses origines, de son enfance, de son œuvre littéraire et de ses engagements politiques. Initiateur du renouveau du théâtre algérien en arabe parlé, il est également considéré, grâce à son roman "Nedjma" (Éditions du Seuil, 1956), comme le fondateur de la littérature algérienne moderne. Poète rebelle, il reste l'une des figures les plus importantes et révélatrices de l'histoire franco-algérienne.

Contenu : Speed of life. Breaking glass. What in the world. Sound and vision. Always crashing in the same car. Be my wife. A new career in a new town. Warszawa. Art decade. Weeping wall. Subterraneans

Contenu : Station to station. Golden years. Word on a wing. Tvc 15. Stay. Wild is the wind

Contenu : Berlin. Lady day. Men of good fortune. Caroline says I. How do you think it feels. Oh, Jim. Caroline says II. Kids (The). Bed (The). Sad song

Contenu : The great deceiver. Lament. We'll let you know. The night watch. Trio. The mincer. Starless and bible black. Fracture

Contenu : Too high. Visions. Living for the city. Golden lady. Higher ground. Jesus children of America. All in love is fair. Don't you worry 'bout a thing. He's misstra know-it-all

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