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  • Editeur : Éditions Montparnasse [éd.]
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Résumé : La vie du Musée du Louvre, en l'absence du public, est celle du personnel qui s'affaire aux multiples tâches, depuis l'archéologue, le conservateur jusqu'au photographe ou doreur. Le film montre plus les bureaux, les réserves, que les oeuvres d'art : c'est l'envers du décor.

Résumé : Chronique au quotidien de la guerre de 1914-1918 dans la région de la Somme occupée par les troupes allemandes à travers les souvenirs d'enfants d'alors, le témoignage de l'écrivain allemand Ludwig Harig, la correspondance échangée entre Georges Duhamel, chirurgien sur le front et futur écrivain avec sa femme et le poète Charles Vildrac. Cette évocation de la Grande Guerre est illustrée par de nombreuses archives filmées françaises, allemandes et britanniques.

Résumé : En 1920, Robert Flaherty retourne dans le grand Nord canadien retrouver Nanouk et sa famille, esquimaux rencontrés lors de ses explorations précédentes. Il tourne avec eux ce film sur leur vie , chef-d'oeuvre qui sera considéré comme le premier vrai film documentaire ethnologique.

Résumé : Yves Saint Laurent ouvre les portes de sa maison de couture. On le voit travailler avec ses collaborateurs depuis le croquis initial jusqu'au modèle final. C'est la découverte de l'univers d'un créateur raffiné. L'entretien qui suit complète ce portrait en dévoilant les différents aspects de sa personnalité : l'art fut toujours pour ce couturier une manière de vivre.

Résumé : Histoire de la guerre d'Algérie depuis le début des hostilités en 1954 jusqu'au référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962. Après avoir écrit un livre sur ce conflit, Yves courrière réalise vers 1970 un film de montage à partir de nombreux documents d'archives et de bandes d'actualités.

Résumé : La naissance d'un film est toujours incertaine, comme le prouve la triste aventure de "The man who killed Don Quichotte" de Terry Gilliam, super-production victime des intempéries et de la santé précaire de son interprète principal, Jean Rochefort. Seul rescapé du naufrage, le journal filmé ou "making of" raconte par le menu l'histoire de la pré-production et des multiples aléas qui ont émaillé le début du tournage.

Résumé : Nous sommes en 1988, P.A. Boutang filme l'entretien, sous forme d'abécédaire, de Gilles Deleuze avec Claire Parnet, son ancienne élève : A = animal, B = boisson, C = culture , D = désir, E = enfance, F = fidélité, G = gauche, H = histoire de la philosophie, I = Idée, J = joie, K = Kant, L = littérature, M = maladie, N = neurologie, O = opéra, P = professeur, Q = question, R = résistance, S = style, T = tennis, U = un, V = voyage, W = Wittgenstein, Z = zigzag.

Résumé : Histoire de l'Algérie, de son indépendance à 2002, en remontant aux sources du face à face entre les islamistes et le pouvoir : les erreurs du FLN et la montée du FIS, puis l'engrenage de la violence menant aux massacres, ainsi que les dessous économiques et géopolitiques de cette guerre. Plongée dans les coulisses du pouvoir, avec ses hommes-clés et ses négociations secrètes.

Résumé : Jean Rouch raconte à Pierre-André Boutang : sa vie et son oeuvre. A propos de Jean Rouch : le sous-titre conversation Bernard Surugue Patrick Leboutte est totalement explicite. Le Double d'hier a rencontré demain : A Niamey (Niger), le 14 février 2004 , en sa présence, hommage à Jean Rouch, autour de la projection de son dernier film : "le rêve plus fort que la mort". Les veuves de 15 ans : film-essai de Jean Rouch sur certaines adolescentes de Paris en 1964.

Résumé : Au Cambodge, les Kmers rouges prennent le pouvoir en 1975. Ils vont faire régner la terreur : populations déplacées, camps de travail forcé, exécutions, famine ; deux millions de personnes meurent entre 1975 et 1979. "S21" était le premier "bureau de la sécurité". Près de 17.000 prisonniers furent interrogés, torturés puis exécutés dans ce centre de détention. A travers les témoignages de rares survivants et de leurs anciens bourreaux, le film tente de comprendre le mécanisme qui a mené le parti communiste du Kampuchea à cette politique d'élimination systématique. "Mieux vaut arrêter par erreur que de laisser l'ennemi nous ronger de l'intérieur", dira l'un des gardiens. Le réalisateur confronte les anciens bourreaux et leurs victimes. Il parvient même à faire mimer par l'un des geôliers le quotidien de l'horreur. L'implacable machinerie du meurtre organisé apparaît ici à travers les photographies d'archives, les mots, les gestes et les lieux.

Résumé : L'histoire d'une vie, de l'après-guerre aux années 2000, qui est aussi l'histoire du cinéma, de la télévision, de la presse, de la France, racontée par un fils légitime de la cinéphilie et de la critique.

Résumé : Après la victoire du Front populaire dans la jeune république espagnole (1936), un député monarchiste, Calvo Sotelo, est assassiné. Les militaires, alors exilés en Afrique prennent ce pretexte pour se soulever contre les Républicains et déclencher une sanglante rebellion. Les phalangistes et Franco veulent libérer l'Espagne et rétablir l'ordre. La guerre civile va durer trois ans et faire plus d'un million de morts. Le film en retrace les principaux évènements : Guernica et la légion Condor, le passage de l'Ebre, le siège de Téruel, celui de Madrid, les Brigades internationales et l'aide étrangère. Cette guerre fut le prélude au deuxième conflit mondial et laissa l'Espagne exsangue.F. Rossif a réuni des documents d'archives provenant de diverses cinémathèques. Ce sont des photographies, des films faits par des reporters, correspondants de guerre. Il les a intégré à des prises de vues qu'il a tournées en 1962, en Espagne . Le court-métrage : "Pour l'Espagne" était le prétexte qui lui permit de réaliser ce film dans l'Espagne franquiste. Sur un poème de Pierre Emmanuel, se déroulent des images sur la vie quotidienne, les fêtes espagnoles, les villages en ruines et les immenses paysages. Son propos est d'exalter l'Espagne éternelle.

Résumé : Le 22 novembre 1945 s'ouvre le procès de Nuremberg où les Alliés vont juger, durant cinq mois, les principaux dignitaires nazis : ce sont les chefs militaires tels que Goering, Keitel et les hauts fonctionnaires du régime hitlérien tels que Ribbentrop, Hess...Ils sont accusés de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. Après un aperçu historique sur la victoire du parti nazi en Allemagne et la Seconde Guerre mondiale, le film aborde les moments-clefs du procès : ils sont accusés de la liquidation de nombreux prisonniers soviètiques, polonais, d'une répression sanglante dans les pays occupés et enfin du génocide juif. Les accusés vont d'abord nier leur responsabilité. .. La sentence a lieu le 1er octobre 1946 : la plupart sont condammés à mort. "Dans ce procès, la véritable victoire est la civilisation".

Résumé : Le Musée des Arts Premiers, quai Branly à Paris, a été construit par Jean Nouvel: l'architecte a voulu en faire un lieu "habité" en tenant compte de son "contenu". Ouvert en 2006, il réunit plus de quatre mille oeuvres et des milliers d'objets issus de collections privées, du Musée des Arts Africains et Océaniens et du Musée de l'Homme, représentant les civilisations non occidentales, celles d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. Le film montre l'architecture du bâtiment, les jardins, la restauration et l'installation des oeuvres : objets quotidiens ou sacrés, costumes, statuaire effrayante ou fine et sereine, crânes humains, masques, totems peuplent ces univers étranges et complexes, nous invitant à les regarder autrement.

Résumé : La cité de Babylone, fondée en Mésopotamie il y a cinq mille ans environ, fut redécouverte à la fin du XIXe siècle par des archéologues allemands. Dans l'imaginaire occidental, elle fut soit la ville maudite, soit le berceau d'une fabuleuse civilisation. Son histoire oscille à travers les siècles entre destruction et reconstruction. Grâce à l'intervention d'historiens et conservateurs de musée, sont évoqués particulièrement l'écriture cunéiforme dont les tablettes renseignent sur la vie babylonienne, le roi Hammurabi qui inventa un traité de justice, la célèbre porte d'Ishtar exhumée en 1989 puis reconstituée pierre après pierre au Pergamon Museum de Berlin.

Résumé : Dans les années 90, La guerre civile règne en Algérie. Les moines cisterciens qui occupent depuis des années le monastère de Tibhirine, dans la région de l'Atlas à 150 kilomètres d'Alger, ne veulent cependant pas quitter le pays malgré l'ultimatum lancés à tous les étrangers par le GIA (Groupe islamique armé) dès décembre 1993. Au fil des années, ils ont tissé des liens avec leurs voisins : quatre villageois sont leurs associés dans l' exploitation maraîchère, une salle du monastère est prêtée pour devenir une mosquée, frère Luc, médecin, soigne gratuitement dans son dispensaire tous les habitants de la région depuis cinquante ans et frère Paul, artisan plombier, entretient les pompes du système d'irrigation. En mars, sept moines sont enlevés, gardés en otage pendant deux mois et tués le 21 mai 1996. L'action sera revendiquée par un communique du GIA émanant de Londres. Le film a été réalisé à l'occasion des dix ans de cet événement et veut témoigner des raisons spirituelles qui ont incité les moines à rester malgré le danger. Le réalisateur s'est appuyé sur la lettre testamentaire de Christian, prieur du monastère, lettre prémonitoire écrite en décembre 1993, et sur le journal du frère Christophe.

Résumé : A partir du XIIe siècle sont érigées dans chaque ville des cathédrales : Chartres, Amiens, Reims, Paris...En quoi sont-elles différentes des églises romanes ? Pourquoi et comment furent-elles construites ? Qui étaient les bâtisseurs ?. Un film sur l'art des cathédrales et la civilisation du Moyen-âge.

Résumé : L'histoire d'une grande journée d'été vécue à l'échelle d'une fourmi, d'une abeille, d'escargots, d'une coccinelle et des autres habitants de l'herbe et de l'eau.

Résumé : Quatre ans de tournage sur trois continents pour nous faire découvrir la vie secrète des singes de Bornéo au Japon, du Kenya au Brésil. Ainsi partons-nous à la rencontre des gorilles, orangs-outans, chimpanzés , macaques et ouakaris.

Résumé : Au Chili, le 11 septembre 1973, un coup d'Etat militaire renverse le Président Salvador Allende. Le réalisateur retrace la vie et le parcours politique de celui-ci (1908-1973), reconstituant, grâce à des documents d'archives et à des témoignages, un pan de l'histoire chilienne occultée par la dictature de Pinochet.S. Allende, médecin de formation, s'inscrit au parti socialiste dès 1933. Candidat de l'Unité populaire, il est élu en 1970 à la présidence de la République. Humaniste, imprégné des ideaux de la Révolution française, S. Allende est plus libertaire et démocrate que marxiste: il souhaite un socialisme pacifique et non la dictature du prolétariat. Il met en oeuvre une politique importante de réforme agraire et de nationalisations. Cependant, le mécontentement d'une partie de la population s'accroît face à la pénurie et à l'inflation galopante. En outre, son gouvernement est considéré comme une menace par les Etats-Unis... Un film-hommage soulignant le respect pointilleux du président Allende pour la loi et la démocatie. Comme il le déclara lui-même, en 1970, il fut non pas le président de tous les Chiliens mais seulement celui des paysans et des ouvriers.

Résumé : Les trois peintres annoncent ce que l'on a appelé l'art moderne. "La Haute note jaune" évoque la période arlésienne de Vincent Van Gogh (1853-1890), analyse "La Chambre d'Arles", toile à la fois simple et étrange où la palette du peintre est dominée par la couleur jaune. Dans "Harmonies sauvages", l'itinéraire de Paul Gauguin (1848-1903) de la Bretagne à la Polynésie marque son évolution artistique. Il vit à Tahiti puis dans les îles Marquises où il mourra. . La toile "Arearea" ( "Amusements") est décrite avec précision. En Polynésie, à la recherche de son rêve, Gauguin donne le meilleur de sa peinture : s'inspirant de vieilles photographies, il montre des scènes de la vie quotidienne où les maoris sont idéalisés. Par les motifs décoratifs de certaines de ses toiles, il se rapproche de l'Art nouveau. "La Violence du motif" est celle de Paul Cézanne (1839-1906) qui, né à Aix-en Provence, revient y vivre, fasciné par la montagne Sainte-Victoire. Il fera 45 aquarelles et 36 tableaux intitulés "la Montagne Sainte-Victoire". Dans ceux-ci, il ne cherche pas, comme Monet, à traduire les variations de la lumière dans un même paysage. Son expérience est avant tout formelle car la montagne l'obsède par la simplicité et la force. Paul Cézanne retranscrit non pas ce qu'il voit mais ce qu'il ressent.

Résumé : Watteau et Fragonard peignent l'amour dans tous ses états en reflétant les modes et les mentalités du Siècle des lumières. Dans "Le Pélerinage à l'île de Cythère", Watteau (1684-1721) conçoit le paysage tel un décor de théâtre, est influencé par les peintres vénitiens pour en brosser les personnages, peint par petites touches. Sur le même sujet, il réalisa une autre toile très célèbre : "L'Embarquement pour Cythère". Le thème de Cythère et plus généralement l'Antiquité sont à la mode au 18ème siècle. Watteau, à partir de mythes anciens sur l'amour, recompose une sorte de mythologie personnelle dans une Arcadie rococo.Dans cette scène galante, le peintre traduit la légèreté, la jouissance de l'instant présent. "L' Amour dans les plis" évoque le tableau de Fragonard (1732-1806) "Le Verrou". Il fait écho aux moeurs plutôt libres de l'époque. C'est une scène de séduction où le lit est l'objet central : composition simple, teintes chaudes et sombres, craquelures de la peinture caractérisent la toile. Ici, l'érotisme n'est plus l'apanage des dieux antiques. Chardin (1699-1779), maître de la nature morte peint à la manière hollandaise. "La Saveur de l'immobile" s'articule autour du tableau à la fois réaliste et étrange, inanimé et vivant de "La Raie". Les objets y sont véritablement mis en scène. Grâce à cette composition et au jeu des couleurs, cette nature morte prend une dimension sauvage et violente.

Résumé : Dans "Le Retable en morceaux", grâce à la magie du cinéma, A. Jaubert rassemble les vingt-six panneaux aujourd'hui dispersés dans plusieurs grands musées du plus célèbre polyptyque italien réalisé par Stefano di Giovanni dit "Sassetta" (vers 1392-1450) afin d'en reconstituer le puzzle. Dans ce réseau complexe d'images, plusieurs récits se répondent en contrepoint : la vie et la passion du Christ, les souffrances et les miracles de Saint François, la vie exemplaire du bienheureux Ranieri. "Vacarmes en Toscane" évoque l'oeuvre de Paolo Uccello (vers 1397-1475): "La Bataille de San romano". Un panneau de bois est conservé à la National Gallery de Londres, un autre se trouve à Florence dans la galerie des Offices, le troisième est exposé au Musée du Louvre. Leur composition est identique. Uccello travaille la perspective, sait suggérer la profondeur ; la géométrie est partout présente dans son dessin. Les couleurs vives, la variété et la précision du détail, le mouvement des chevaux transforment cette bataille entre Sienne et Florence en une splendide et chatoyante fête. C'est une chronique chevaleresque qui conserve le merveilleux médieval tout en inventant de nouvelles images. "La Bataille de San Romano" est considérée comme un manifeste de l'art nouveau au XVe siècle. "le Rêve de la diagonale" raconte l'histoire du tableau de Piero della Francesca (vers 1420-1492): "La Flagellation". Piero della Francesca, à la fois peintre, savant et artisan, jouissait d'un grand prestige car il écrivit un traité sur la perspective. Dans "La Flagellation", il condense toutes sortes de savoirs; les données mathématiques et philosophiques y sont essentielles ; il joue sur les éclairages, les illusions d'optique, la disposition des architectures et des paysages.Le tableau ne raconte pas seulement une histoire religieuse. Il évoque, au second degré, les affres d'une église qui subit à la fois le schisme d'Orient et la lutte contre les Ottomans. C'est probablement l'une des toiles ayant suscité, dans l'histoire de l'art, le plus de commentaires et d'interprétations.

Résumé : "Un jour d'automne, je loue une chambre dans un appartement communautaire à Saint-Pétersbourg (Kommunalka, en russe). Je photographie ses habitants. Les années passent, hantée par mes anciens voisins, je décide de revenir filmer leur vie quotidienne" Françoise Huguier. Ce mode de vie, intimement lié à l'histoire soviétique de la Russie, n'en reste pas moins d'actualité.

Résumé : En 1972, Jean Gaumy fait quelques unes de ses premières photographies à Fécamp (Haute-Normandie), dans une "boucane", une fabrique de harengs fumés. Particulièrement attiré par l'atelier des "filetières", celui des femmes qui découpent le poisson en filets, il décide de revenir dix ans plus tard leur montrer ses photos et réaliser son premier film avec elles, en toute complicité.Ces femmes sont de tous âges, certaines font ce travail pénible et répetitif depuis plus de vingt-cinq ans, toutes débordent d'un enthousiasme, d'une vitalité qui jurent avec la saleté, et la dureté de leur travail.

Résumé : "L'événement de Vauville, je l'ai intitulé "La mort du jeune aviateur anglais". En premier je l'ai raconté à Benoît Jacquot qui était venu me voir à Trouville. C'est lui qui a eu l'idée de me filmer lui racontant cette mort du jeune aviateur de vingt ans. Le lieu était mon appartement à Paris. Ce film une fois fait, on est allé dans ma maison de Neauphle-le-Château. J'ai parlé de l'écriture. Je voulais tenter de parler de ça : Écrire. Et un deuxième film a été ainsi fait avec la même équipe et la même production." M.D.

Résumé : A bientôt, j'espère: en mars 1967 à Besançon,une grève sans précédent éclata à la Rhodiacetta, usine de textiles dépendant du trust Rhone-Poulenc. Cette grève a favorisé la réflexion des travailleurs sur leur identité et sur la nature de leur lutte. Un avant-goût des grandes luttes de 1968. Les films suivants témoignent de l'existence de ces mêmes préoccupations chez les ouvriers et ouvrières d'autres usines de la région, les années suivantes. "Le Traîneau échelle" est la création cinématographique d'un de ces ouvriers, en 1971.

Résumé : Tout à la fois histoire de l'Arbre et des arbres et évocation des similitudes et des différences entre l'Arbre et l'Homme, le film est un voyage aux origines et à travers le monde (Madagascar, Namibie, Californie, Europe) à la rencontre poétique des arbres, ces personnages extraordinaires nommés baobab, séquoia, platane mais aussi arbre étrangleur, arbre qui marche, arbre fou...

Résumé : En 1972, Claude Lévi-Strauss accordait à Jean-José Marchand pour la série "Archives du XXème siècle" un entretien exceptionnel, dans lequel il développait sa pensée et commentait une oeuvre indissociable d'une réflexion sur notre société et son fonctionnement. A partir de ces archives uniques, Pierre Beuchot réalise en 2004 un portrait du chercheur, qui représente l'une des meilleures introductions à l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss.

Résumé : Sochaux, 11 juin 1968 : film destiné à commémorer la mort de deux ouvriers assassinés par les brigades de C.R.S. envoyées par les patrons de l'usine Peugeot en grève, le 11 Juin 1968. Les films suivants, tournés de 1971 à 1974 donnent la parole aux ouvriers et ouvrières de l'usine qui témoignent de leurs conditions de vie et de travail et de leur difficiile lutte pour les améliorer. Le dernier film, Septembre chilien, tourné à Santiago, quinze jours après le coup d'Etat ayant renversé et poussé au suicide Salvador Allende, en septembre 1973, donne la parole à sa fille Isabel ,témoigne des conditions de détention dans les stades transformés en prison , se mêle à la foule suivant le cortège des funérailles de Pablo Neruda et qui trouve là la possibilité de manifester son refus de la situation politique du pays.

Résumé : Une chronique de la Grande Guerre, depuis août 1914 jusqu'à janvier 1915, faite d'après les lettres écrites par les soldats allemands et français à leur famille. Des images d'archives et des reconstitutions de combats viennent la compléter. Ainsi, le film retrace-t-il les débuts de la guerre jusqu'à Noël 1914 : il souligne la "nouveauté" de cette guerre de position et d'attente, décrit l'horreur du quotidien vécue par les poilus dans les tranchées. Le jour de Noël, certains soldats vont fraterniser avec l'ennemi pour célébrer cette fête mais aussi parce qu'ils ont pris conscience de l'absurdité d'une telle guerre.

Résumé : "Sartre, vingt ans d'absence ?" : A l'occasion du vingtième anniversaire de la mort de Sartre, Jean-Toussaint Desanti, Jean-Bertrand Pontalis, Michel Contat, Bernard-Henri Lévy, Gérard Wormser, Jean-Pierre Miquel, Scipion, Claude Lanzmann, Benny Lévy ... évoquent son œuvre et son héritage. En cinq chapitres : 1- Sartre au purgatoire? 2- Le philosophe, 3-L'écrivain de théâtre, 4- L'intellectuel, 5- Le second enterrement de Jean-Paul Sartre. Première partie de "Sartre par lui-même" : "Le temps de la réflexion". En huit chapitres : 1- L'intellectuel et la bourgeoisie, 2- Enfance et adolescence, 3- La littérature comme projet, 4- Contingence et liberté, 5- Ni idéalisme ni matérialisme, 6- Les années 1930, 7- La Nausée, 8- Le tournant de 39-45. Par l'évidence de son propos et la fluidité de sa pensée, Sartre renoue avec la tradition philosophique du discours oral, tel Socrate dissertant au milieu de ses disciples et qu'une caméra saisirait pour l'éternité. Une parole magique qui donne la mesure du phénoménal impact du discours de Sartre. Sans travestissement, mais sans impudeur, le philosophe se livre, comme dans ses "Mots". A ses côtés, ses proches et amis : Simone de Beauvoir, les comédiens François Périer, Serge Reggiani et ses camarades de la revue "Les Temps modernes" lui donnent la réplique.

Résumé : Seconde partie de "Sartre par lui-même" : "Le temps de l'engagement". En huit chapitres : 1-"La République du silene", 2-"L'homme le plus haï de France", 3- Les Temps modernes, 4- L'existentialisme est un humanisme, 5- La France gaulliste, 6- Le théâtre, 7- L'intellectuel et 1968, 8- L'intellectuel aujourdhui. Par l'évidence de son propos et la fluidité de sa pensée, Sartre renoue avec la tradition philosophique du discours oral, tel Socrate dissertant au milieu de ses disciples et qu'une caméra saisirait pour l'éternité. Une parole magique qui donne la mesure du phénoménal impact du discours de Sartre. Sans travestissement, mais sans impudeur, le philosophe se livre, comme dans ses "Mots". A ses côtés, ses proches et amis : Simone de Beauvoir, les comédiens François Périer, Serge Reggiani et ses camarades de la revue "Les Temps modernes" lui donnent la réplique.

Résumé : Les entretiens avec René Girard sont menés par Benoît Chantre et Pierre-André Boutang et suivent la chronologie de la vie et de la carrière (aux Etats-Unis) de cet intellectuel. Les trois parties explorent la théorie mimétique et étudie son développement à travers les oeuvres de René Girard. L'acte I est consacré à l'enfance de l'auteur, ses lectures, le départ aux Etats-Unis et l 'écriture de "Mensonge romantique et vérité romanesque". Acte II : à partir de 1968 ; la lecture des anthropologues anglais (Frazer) et l'importance qu'elle prend dans l'élaboration de la pensée de Girard, les notions de désir mimétique, de bouc émissaire ; écriture de "La violence et le sacré". Acte III : poursuit le développement autour du bouc émissaire, la réflexion sur le religieux dans la société. René Girard parle de sa "conversion" au catholicisme, des quatre évangiles. Ecriture de "Des choses cachées depuis la fondation du monde".

Résumé : En 1961, Frédéric Rossif réalise un film sur le ghetto de Varsovie à partir d'images tournées par les Allemands pour le compte du IIIe Reich. Quarante-quatre témoins acceptent alors de parler devant la caméra : ce sont les rares rescapés qui purent se cacher en franchissant le mur. Ils parlent au présent de cette tragédie passée. Après l'invasion de la Pologne par les Allemands, en 1939, il est imposé aux Juifs le port de l'étoile jaune. Puis, on les enferme dans un quartier spécifique, le ghetto. Le film en montre l'organisation, la terreur et la misère subies au quotidien ; il évoque l'insurrection qui éclate en 1943, la politique d'extermination des nazis. Ceux-ci ne laisseront du ghetto que ruines et cendres. Plus qu'un documentaire, c'est une ode sombre et bouleversante sur la Shoah.

Résumé : "Ce qui vient à moi, depuis longtemps, sous le nom de l'écriture, de la déconstruction, du phallogocentrisme, etc., n'a pas pu ne pas procéder de cette étrange référence à un ailleurs : l'enfance, l'au - delà de la Méditerranée, la culture française, l'Europe finalement. Il s'agit de penser à partir de ce passage de la limite ; l'ailleurs, même quand il est très près, c'est toujours l'au-delà d'une limite mais en soi. On a l'ailleurs dans le coeur, on l'a dans le corps ; c'est ça que veut dire l'ailleurs." La réalisatrice met en scène la parole du philosophe Jacques Derrida dans quatre pays où il a vécu, enseigné et avait ses racines : l'Algérie, l'Espagne, la France et les Etats-Unis. Le philosophe "se donne à voir à la frontière où l'oeuvre touche à la biographie et où la biographie a donné naissance à l'oeuvre". Il parle de l'écriture, de l'identité, de la circoncision, du deuil, de l'hospitalité. Les textes lus sont extraits du livre "Circonfession", Jacques Derrida et Geoffrey Bennington, éditions du Seuil, 1991.

Résumé : A Paris, rue de Lappe près de la place de la Bastille, le réalisateur découvre, en 1984, la vie dans les cafés populaires où se côtoient toutes les générations et immigrations, les histoires d'amour et de solitude.

Résumé : En 1985, le réalisateur filme Farid, Naguib et Abdel Ouab, trois frères âgés d'un peu plus de 20 ans, qui vivent à Aulnay-sous-Bois (Seine Saint-Denis) avec leur famille originaire de Kabylie (Algérie) où le père voudrait bien qu'ils retournent définitivement. Mais les trois jeunes ont tous grandi en banlieue parisienne. Farid milite dans une agence de presse, Naguib fait de la boxe, et Abdel ouab est étudiant en première année d'université.

Résumé : "C'est ainsi Johan que je t'adresse, alors que tu n'es plus, une lettre que bien sûr, de ton vivant, je ne t'aurais jamais écrite. Ce n'est pas simple de s'adresser à quelqu'un qui n'est plus. Une bouteille à la mer, on pourrait dire. On pourrait le dire de tous les films." (D.Gheerbrant)

Résumé : De Bruay (Nord-Pas-de-Calais) à Marseille, de Charleroi (Belgique) à Genève (Suisse), dans les paysages de la désindustrialisation et des banlieues, le réalisateur a rencontré, en 1990, des jeunes, orphelins des rêves de leurs pères, des sidérurgistes sans lendemains, une sage-femme... qui parlent de ce qui les a faits, d'un monde perdu et d'une vie à s'inventer dans un monde qui soit désirable, en dépit des difficultés.

Résumé : A côté de la plupart des prisons françaises, il existe, avant et après le parloir, un lieu d'accueil pour les familles de détenus venues rendre visite à leur proche incarcéré. Mais même dans ce lieu d'attente, sorte de sas entre le dehors et le dedans, les règles de la prison sont souveraines et exacerbent les frustrations, les haines et les passions. La réalisatrice a tourné ce film en 2007, dans la petite maison de l'association Ti-Tomm, accolée au mur de la prison pour hommes de Rennes.

Résumé : C'est au cours de trois expéditions le long du fleuve Niger, de 1946 à 1951, que Jean Rouch tourna les six films ici présentés. Mais c'est de la première expédition, qui le vit descendre en pirogue, de la source à la mer, les 4184 kilomètres du fleuve, qu'il rapporta les images de ce premier film "Au pays des mages noirs" tournées chez les Songhaïs du Niger, peuple vivant, à l'époque, de la culture, de la chasse et de la pêche. Les films suivants ("Les Magiciens du Wanzerbe", "Initiation à la danse des possédés"...) sont également presque tous consacrés aux Songhaïs du Niger: magiciens Sohanti de Wanzerbe, danse des possédés, pêcheurs Sorko de "Bataille sur le grand fleuve" qui chassent au harpon les hippopotames, ou les hommes qui font la pluie de "Yenendi'", sauf "Circoncision", tourné dans le village de Hombori au Mali.

Résumé : Sont réunis, autour de Jean Rouch, certains de ses propres films, mais aussi certains de ceux de son prédécesseur en pays dogon (Mali), Marcel Griaule, et de ses collaborateurs et amis.

Résumé : Tous les soixante ans, les Dogons de la falaise de Bandiagara (Mali) commémorent l'invention de la parole et célèbrent le culte des morts par les cérémonies du Sigui.

Résumé : Au coeur de la forêt tropicale gabonaise, où poussent des arbres géants, deux hommes travaillent ensemble, un maître-abatteur et son élève, tâche périlleuse qui ne souffre aucune négligence. De retour le soir au campement où vivent aussi leurs familles, l'écho de cette lutte pour la survie se répercute dans le quotidien, révélant les effets nuisibles de la polygamie traditionnelle.

Résumé : En 2008, au milieu d'une région aride rongée par la rouille, la bière et les vents de sable du Nouveau-Mexique (Etats-Unis) survit une ancienne communauté espagnole des rives du rio Pecos.

Résumé : "Au volant de leur semi-remorque, dans leur vaste cabine, les camionneurs qui sillonnent la Chine pour approvisionner ses cités du charbon du Shanxi ou de Mongolie Intérieure, semblent maïtres de leur destin, visages nouveaux de l'homme libre, figures triomphantes de l'entrepreneur indépendant. En face d'eux, un horizon sans fin, une route illimitée. Sous leurs pieds cent tonnes rugissantes. Pourtant la route est semée d'embûches, leur course n'est qu'une suite d'obstacles, de la poussière de la piste dans les mines au mauvais état de la chaussée, des taxes des laissez-passer aux amendes intéressées des policiers, du coût de l'essence au double jeu des intermédiaires, de la rouerie des acheteurs à la féroce concurrence des collègues. L'or du charbon coule à flot, mais toujours pour les autres. Saigné, insulté, humilié, trompé, enfermé dans sa cabine au milieu de nulle part, le camionneur n'a que ses yeux pour pleurer." Yann Lardeau, Catalogue Cinéma du réel 2009

Résumé : "L'Aventure monothéiste" rassemble quatre films de 26 minutes réalisés pour l'émission de France 2, "Le Jour du Seigneur". Quatre problématiques sont posées à dix-huit intervenants issus des trois religions monothéistes ou de ces trois cultures, le judaïsme, le christianisme et l'islam. Partie 1 les acteurs - A qui confier d'installer ici-bas un monde de justice et de paix ? Comment ces religions se sont-elles formées ? Partie 2 le bonheur - Qu'en est-il du bonheur ? Partie 3 le mal - Comment penser et mettre en oeuvre une vie terrestre en présence du Mal ? Partie 4 la mystique - Comment connaître Dieu ? Comment trouver le chemin de la connaissance ? Les conseillers scientifiques sont : Mireille Hadas-Lebel (pour le judaïsme), Claude Geffré (pour le christianisme) et Youssef Seddik (pour l'islam).

Résumé : Réalisé d'après le livre: "De Gaulle, mon père : entretiens avec Michel Tauriac" de Philippe De Gaulle, le film dresse un portrait de ce personnage hors du commun dans les lieux où celui-ci vécut: La Boisserie à Colombey-les-deux-Eglises, Londres, le Palais de l'Elysée. Il souligne les fortes contradictions qui existaient entre l'homme public, imperturbable, hautain, énergique et l'homme intime, pudique et sensible, qui aimait sa famille, les animaux et l'écriture. Les souvenirs de Philippe et Henriette De Gaulle, de Anne de Larouillère, de Yves et Annick De Gaulle, de son gendre Alain de Boissieu sont mêlés à des archives inédites, des extraits lus des "Mémoires de guerre" de Charles De Gaulle et des anecdotes émouvantes.

Résumé : Tournée en 1978 dans les Pyrénées, en Languedoc ou dans les Alpes, cette fresque témoignage de Jean-Claude Bringuier raconte la vie "des Paysans", montre leur amour pour la terre, leur respect pour la nature, rappelle leur liberté et leur sagesse, dit leur espoir de voir les enfants continuer cette vie. Elles est constituée de trois parties successives : Les Racines, La Terre, Cet ailleurs-là. Ces titres parlent d'un univers que la France des villes ne peut presque plus comprendre. Pourtant, en les revoyant aujourd'hui, ces hommes et ces femmes nous semblent étrangement familiers : ils nous disent qu'en les oubliant nous abandonnons quelque chose d'essentiel, une vérité.

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