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Résumé : Les deux films de 26 minutes sont tournés, pour le premier, à l'abbaye bénédictine Sainte - Anne de Kergonan puis à l'abbaye cistercienne La Joie - Notre - Dame de Campénéac pour le second. Les moines et les moniales exposent les raisons de leur engagement dans la vie monastique.

Résumé : La rencontre de la réalisatrice avec un vieux commerçant de la casbah autrefois musicien de chaäbi déclenche tout le processus qui aboutira à la reformation du grand orchestre de chaäbi El Gusto (qui signifie la joie de vivre).Le film retrace cette aventure musicale commencée dans les années 40, explique sa disparition au moment de l'indépendance et célèbre sa renaissance.

Résumé : Le célèbre opéra de Puccini (créé en 1896) retrouve une seconde jeunesse avec la mise en scène de Damiano Michieletto. On connaît le thème : des artistes parisiens cherchent à vivre de leur art, n'ayant pour toute richesse que l'espérance.. Michieletto a transposé l'histoire dans un Paris contemporain : les quatre artistes vivant leurs années de bohème, Rodolfo, Marcello, Schaunard et Colline, sont des sans domicile fixe et dorment sur des matelas posés à terre, sous un passage, près d'une poubelle. Un rappel délibéré de "notre monde où les inégalités sociales sont criantes.". Captation de 2012 au Grosses Festspielhaus de Salzburg.

Résumé : Film humoristique sur la vie Casher, ce documentaire est à la fois une quête de l'identité pour sa réalisatrice qui n'a pas grandi dans un environnement religieux et un voyage dans la culture juive. Afin de donner une unité à la mosaïque de son identité, Ruth Olshan, interroge sa mère, sa grand-mère, les rabbins ainsi que d'autres familles juives sur leur façon de respecter la vie casher dans leur quotidien où nombre de règles portant sur la nourriture, l'habillement où l'hygiène doivent être suivies. Comment appréhender aujourd'hui les 613 préceptes de la Torah qui régissent, entre autres, la vie de tous les jours ?

Résumé : L'histoire du festival d'Avignon est ici présentée en une succession de séquences audiovisuelles présentant des archives de l'INA et de la Maison Jean Vilar : Vilar par lui-même - Les successeurs de Vilar et les politiques culturelles - Le festival et les débats de société : la crise de 2003 liée aux manifestations des intermittents - Le off - Le Centre national des écritures du spectacle, sa création dans la Chartreuse de Villeneuve Lez Avignon.

Résumé : Francine Thaillard, psychologue, interviewe Jean-Bertrand Pontalis au sujet de la transmission de l'expérience psychanalytique. J-B Pontalis est l'auteur, avec Jean Laplanche, du "Vocabulaire de la psychanalyse" publié en 1967. L'entretien lui permet d'évoquer ses années de formation de philosophie, l'analyse avec Lacan, l'écriture des écrits psychanalytiques mais aussi des écrits littéraires comme "Fenêtres" ou "Le Dormeur éveillé".

Résumé : "Hommes, animaux à paroles, nous sommes les otages du monde muet." (Francis Ponge). Alors que Michael Lonsdale lit des poèmes de Francis Ponge, images fixes et images animées alternent à l'écran, dont plusieurs sont récurrentes, notamment celles d'objets filmés sur une table de jardin : carafes, poteries, pommes, lampes, machine à écrire... Le film comporte aussi des plans de paysages, de fossiles, de cailloux, des plans sur les vagues au bord d'une plage, eau en cascades, eau courante... et des extraits de films plus anciens de Jean-Daniel Pollet filmés sur un moniteur, notamment "L'Ordre". "Pollet semble atteindre ici à la perfection de son écriture à la fois lyrique et concrète, poétique parce que précise. Les recherches de rythme, la force, mêlée de grâce des mouvements d'appareil - comme suspendus -, la musicalité du répétitif utilisé en incantation, la subtilité du montage et évidemment le thème font de ce film un ouvrage fort, intense et prenant." (Jean Douchet).

Résumé : Yann Paranthoën était ingénieur du son à France Inter (pour l'émission "L'oreille en coin") et à France Culture où il a réalisé de nombreux documentaires radiophoniques pour l'Atelier de création et de recherches. Dans son studio de Radio France, Il raconte ses débuts, développe sa conception du travail sonore déroulant les bobineaux pour faire écouter des fragments de ses émissions. Sa passion l'a amené à collecter aussi les voix de son village natal, l'Ile - Grande (Côtes d'Armor). Suivi de la caméra, il parcourt les quelques rues, nommant les hommes et femmes enregistrés. Des extraits sonores s'associent aux images.

Résumé : A l'Hôpital de La Timone à Marseille, une équipe de neurologues, de neurochirurgiens et de chercheurs de l'INSERM accueillent des patients atteints d'épilepsies rebelles aux traitements médicamenteux et donc particulièrement invalidantes dans la mesure où les malades sont isolés et empêchés de mener une vie sociale et professionnelle normale. Le parcours de soins, pluridisciplinaire, s'appuie sur des technologies de pointe. L'épilepsie est une perturbation de l'activité électrique du cerveau : une décharge électrique anormale se propage dans le cerveau et touche un ou plusieurs centres nerveux (les troubles peuvent affecter entre autres, la motricité, le langage ou la vision). Certaines formes graves peuvent entraîner convulsions et pertes de conscience. Quand les médicaments n'agissent pas, la chirurgie, quand elle peut être pratiquée, est la seule solution. Mais avant d'opérer, il faut comprendre l'origine d'une épilepsie en observant le comportement du malade et en enregistrant l'activité électrique de son cerveau à l'aide d'éléctrodes implantées dans le cerveau lui-même. L'Hôpital de La Timone à Marseille est un des rares centres en Europe qui réunit les compétences et la technologie nécessaires aux opérations. Le documentaire entièrement tourné à l'hôpital montre différents moments de soins (pose d'électrodes et stimulations de celles-ci, dialogue avec les malades, réflexions du Pr. Patrick Chauvel, chef du service de neurophysiologie) où les patients nous donnent à entendre des fragments de leur histoire individuelle en particulier la première apparition de la maladie dans leur vie. Le Pr Chauvel concluera en disant que les progrès dans la connaissance et la lutte contre cette maladie sont constants, que chaque patient apporte dans le traitement du suivant mais que plus on sait, plus on avance, plus l'étendue de l'inconnu dans le fonctionnement du cerveau est grande.

Résumé : Tourné en trois jours et trois nuits par Jean-François Gallotte, le film tente de saisir l'énergie et le goût de la provocation qui ont fait la réputation de la radio libre Carbone 14. Après la promulgation de la loi "portant dérogation au monopole d'Etat de la radiodiffusion" par François Mitterrand le 9 novembre 1981, Gérard Fenu et Michel Fizbin créent Carbone 14 avec une équipe d'animateurs bénévoles recrutés par une petite annonce dans le journal Libération.Ils commencent à émettre le 14 décembre 1981. Affublés de pseudonymes excentriques, Robert Lehaineux, David Grossexe, Lafesse, Supernana se lancent sans limite dans le libertinage sexuel et l'humour potache. La diversité des émissions n'est pas représentée dans le film ; on lisait aussi de la littérature, on y écoutait de la musique classique, de la new wave et du punk. "Tout cela est vrai, reconnaît Jean-François Gallotte, ce n'est pas un film, c'est un moment perçu, un moment d'urgence, un document historique comme la Reprise du travail aux usines Wonder". Carbone 14 n'a jamais eu l'autorisation officielle de la Haute Autorité (CSA) et le 17 août 1983, au petit matin, la police investit les locaux pour saisir l'émetteur et le matériel.

Résumé : Philosophe qui s’est faite ouvrière et croyante, combattante pendant la guerre d’Espagne, Simone Weil (1909-1943) a constamment cherché à concilier ses actes et sa pensée, entre politique et mystique. Une biographie présentant les principales étapes de sa vie et de sa pensée : l'action syndicale, l'enseignement de la philosophie,la révélation du christianisme, son engagement au service de la France libre en Angleterre.

Résumé : Depuis vingt ans, Christine Coudun, chorégraphe, et la compagnie Black Blanc Beur contruisent un langage renouvelé de la danse Hip-Hop. Avec les extraits des chorégraphies : "Si je t'M", "Un pas dans la tête", "Défilles" et "Break Quintet".

Résumé : Né à Nevers en 1904, l'écrivain aventurier Michel Vieuchange fut un météore dans le ciel littéraire du XX° siècle. En 1930, âgé de vingt-six ans, il forme le projet fou de se rendre à Smara, ville perdue dans le Sahara occidental et dont l'existence même est incertaine. Son voyage clandestin va durer deux mois et demi, plusieurs milliers de kilomètres de souffrances, à pied ou à dos de dromadaire. Ce qu'il veut conquérir : "un nom seul, fait pour passer dans la bouche et l'oreille des hommes, Smara." Vieuchange réussit à atteindre son but, mais au prix de sa vie. Si après soixante-dix ans, "Smara", le livre posthume de cet explorateur aux mains nues, est devenu un livre culte, il résonne aussi comme une énigme. Nourri d'archives inédites et d'interviews glanées sur la route, le film emboîte le pas du narrateur, à la recherche de cette existence que le désert a engloutie. "Smara", de Michel Vieuchange, et "L'Ultime désert, vie et mort de Michel Vieuchange", d'Antoine de Meaux, sont publiés aux éditions Phébus.

Résumé : Un hommage à Denise Masson qui s'est fait connaître par sa traduction du Coran en français, parue en 1967. Jeune fille de famille bourgeoise, elle a passé son enfance en Algérie. Catholique convaincue, elle s'installe au Maroc en 1929 et s'intéresse à la culture arabe. Denise Masson consacra sa vie à un dispensaire antituberculeux et à des recherches sur les trois monothéismes.

Résumé : Henri Storck (Ostende 1907-Bruxelles 1999) est à la fois l'un des pionniers du cinéma belge et un documentariste essentiel. Incontournable dans l'histoire du cinéma, (son oeuvre compte 70 films), il a réalisé des films engagés, des courts métrages expérimentaux et poétiques, des films sur l'art et un long métrage de fiction. Très attaché à sa ville natale d'Ostende, "la reine des plages", il s'en est fait le chroniqueur . Les 8 courts métrages en noir et blanc de ce DVD concourrent à créer non seulement une vision d'Ostende dans les années 30 mais aussi une mythologie de cette plage emblématique de Belgique.

Résumé : "Un jour d'automne, je loue une chambre dans un appartement communautaire à Saint-Pétersbourg (Kommunalka, en russe). Je photographie ses habitants. Les années passent, hantée par mes anciens voisins, je décide de revenir filmer leur vie quotidienne" Françoise Huguier. Ce mode de vie, intimement lié à l'histoire soviétique de la Russie, n'en reste pas moins d'actualité.

Résumé : Au milieu des années 1950, le film révèle brutalement le New York de la crasse, de la misère et des oubliés de l'après-guerre. Pour son premier film, Lionel Rogosin entremêle réalité documentaire et fiction minimaliste, se plonge dans le monde des laissés pour compte, tout en s'attachant à saisir le rythme et les cycles de la vie du quartier. Somptueusement photographié en noir et blanc, "On the Bowery" est un repère culturel, historique et esthétique pour le cinéma .

Résumé : En 1972, Jean Gaumy fait quelques unes de ses premières photographies à Fécamp (Haute-Normandie), dans une "boucane", une fabrique de harengs fumés. Particulièrement attiré par l'atelier des "filetières", celui des femmes qui découpent le poisson en filets, il décide de revenir dix ans plus tard leur montrer ses photos et réaliser son premier film avec elles, en toute complicité.Ces femmes sont de tous âges, certaines font ce travail pénible et répetitif depuis plus de vingt-cinq ans, toutes débordent d'un enthousiasme, d'une vitalité qui jurent avec la saleté, et la dureté de leur travail.

Résumé : A partit d'images d'archives inédites, collectées à travers le monde , et d'un commentaire issu de poèmes ou proses vietnamiens, de récits littéraires (Duras, Malraux, etc..), de textes américains, de lettres de soldats, de propagande, de bandes d'actualités d'époque, les réalisateurs retracent, à la manière d'un poème souvent douloureux, l'histoire du Vietnam, de la colonisation française, à la chute de Saïgon, en 1975.

Résumé : Le 26 avril 1986 l'explosion nucléaire de la centrale de Tchernobyl située dans le nord de l'Ukraine dégagea un nuage toxique qui déversa 70 % de sa charge de radionucléides sur la Biélorussie. En une semaine le nuage fit le tour de l'hémisphère nord passant de l'Europe au Moyen Orient, en Chine, en Inde jusqu'aux Etats-Unis. Le film tourné exclusivement en Biélorussie montre combien ce pays et ses habitants vivent en sursis du fait de l'ingestion de petites doses de radioactivité. Il témoigne de cette mort lente qui se révèle, entre autres, par les conséquences génétiques de la catastrophe qui "est comme un arbre qui pousse" dans l'invisibilité de sa matière même, l'atome. Les plans tournés à l'Hôpital des enfants malades de Gomel où des nouveaux-nés atteints de pathologies très graves et incurables sont éloquents. Le documentaire s'attache aussi à rompre , à "dénouer les fils de la conspiration internationale du silence qui accable ce pays" (chiffres et conséquences de l'irradiation minimisés, désinformation généralisée). Les personnes rencontrées par les réalisateurs sont des victimes négligées de la contamination, des médecins, des résistants de la science. Défiant toute logique de résignation ces savants s'acharnent à dire la matérialité et les significations de l'atome. Apparaît à l'écran, le Professeur Youri Bandajevski, démis dès 1999 de ses fonctions de Recteur de l'Institut de médecine de Gomel où il poursuivait des recherches qui indisposaient le lobby nucléaire. Soumis à des accusations fallacieuses de corruption et condamné à la prison en 2001 à l'issue d'un procès stalinien il fut libéré le 8/08/2005.

Résumé : Le pontificat de Benoît XVI (19 avril 2005-28 février 2013) fut émaillé de scandales dont l'affaire des "Vatileaks" qui poussa sans doute ce pape à renoncer à son pouvoir. L'élection de François (le 13 mars 2013) semble porteuse d'espoir quant l'avènement d'une Eglise de Rome sinon moins autoritaire du moins moins opaque. Même si le secret semble consubstantiel à son fonctionnement où règnent en chef suprême le pape et dans l'ombre la Curie romaine, l'Eglise doit faire face à la montée des autres religions, aux scandales pédophiles, aux financements parallèles et à des noyaux de dissidence en Europe où des réformes de base sont souhaitées (mariage des prêtres, ordination des femmes,...). Le film de Mathieu Verboud tout en montrant les forces en présence explique le fonctionnement du Vatican avec le rôle de la Curie et ses luttes intestines ; il dévoile également les eaux troubles de la finance papale et les ressorts de sa diplomatie concourant par là-même à mettre au grand jour l'affaiblissement actuel de l'influence morale de l'Eglise de Rome.

Résumé : "Léon-Paul Fargue, le piéton de Paris" : "Pourquoi, à travers l'image, tenter de reconstituer la longue journée du "Piéton de Paris" ? Tout simplement parce que j'aime son écriture, son élégance, sa drôlerie poivrée, sa nonchalance qui confine à la paresse, sa tendresse pudique de vieux célibataire. Au-delà des feux de son esprit, de son humour si parisien, de ses cocasseries, de ses jeux de mots à nuls autres pareils, Léon-Paul Fargue reste le poète de la solitude, face à un monde dont il pressent, avec plus d'intuition et de finesse encore qu'un Paul Valéry, la désagrégation prochaine." "Le Groupe des six" : Montparnasse, ce fut aussi, et trop souvent on l'oublie, la musique avec les concerts du Groupe des six, rue Huyghens, "Le Groupe des six" (Louis Durey, Georges Auric, Arthur Honegger, Germaine Tailleferre, Francis Poulenc Darius Milhaud) un groupement plus amical qu'esthétique", comme le dit Georges Auric. "Giacometti, un homme parmi les hommes" : Giacometti, le dernier des "Montparnos", un artiste solitaire, sauvage presque, dont l'insatiable et épuisante recherche est douloureusement analysée par lui-même au cours de ces longs entretiens enregistrés dans son atelier de la rue Hyppolite Maindron, puis au Kunsthaus de Zurich, à l'occasion de sa grande rétrospective de 1963.

Résumé : Depuis quatre ans, à l'hôpital gériatrique "Les Magnolias" à Balainvilliers dans l'Essonne, tous les lundis pendant une heure et demie, Pilar Garcia, musicothérapeute, anime un atelier en direction des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer. Expérience exceptionnelle où la vocalisation, le chant, l'intimité avec des instruments de musique permet à des patients de retrouver le sens de la communication. Le film s'articule autour des séances, de l'énergie qui y est donnée et dépensée. Cinq portraits de malades sont esquissés dont celui d'une femme aphasique pour laquelle les mots déferlent en cascades incompréhensibles pour nous mais porteurs d'intenses émotions pour elle. Par son approche de l'autre, Pilar, permet aux patients la redécouverte de leur corps et par là même une reconnaissance comme individu. Expérience singulière dont le poids d'humanité est une matière vivante, le chant, qui offre ce présent (cadeau et instant de vie à la fois) : garder sa voix.

Résumé : Quatre femmes, surveillantes de prison à la Maison d'Arrêt de Dijon témoignent, sur leur lieu de travail , dans le quartier "Hommes" ou dans le "Quartier Femmes" , de leur quotidien, de leur fonction, de leurs relations de travail avec les détenus, de la justice.

Résumé : Dans le cadre de la série de conférences sur le savoir (projet conçu par Yves Michaud), Marie José Mondzain, philosophe, écrivain, donne cette conférence intitulée "Qu'est-ce que voir une image ?" le 13 juillet 2004. Associer "image" et "vision" est une simplification que la philosophe s'emploie à rectifier. Elle retrace les débats que cette question soulève au fil des siècle : dans la psychanalyse, la phénoménologie, dans les trois religions monothéistes. Partant de la crise de l'iconoclasme bizantin, elle parcourt le "Traité des âmes" de Aristote, cite Jean-Luc Godard, pour terminer sa conférence avec les images rupestres dessinées par les hommes de la grotte Chauvet, 32 000 ans auparavant. La conférence (56 minutes) est suivie d'un débat avec les auditeurs.

Résumé : Li Gujun fait partie d'une famille de pêcheurs sur le fleuve Yangsté mais avec la pollution engendrée par la contruction du barrage des Trois-Gorges il est devenu marin-éboueur nettoyant le fleuve de ses tonnes de déchets flottants à l'épuisette. Fidèle à la parole donnée à son père il nettoie sans relâche investissant son argent dans l'entreprise et peinant à trouver des travailleurs tant la tâche et les conditions de travail sont pénibles. Le film s'attache à nous montrer la vie quotidienne de ces marins verts du Yangsté qui mangent et dorment sur leur bâteau- poubelle tandis qu'apparaît toujours plus fortement la catastrophe écologique dûe à la polltion sans cesse augmentée du fleuve notamment au niveau de l'agglomération de Chongking.

Résumé : Plan-séquence de 30 minutes "Der Lauf der Dinge" est une structure précaire de 20-30 mètres construite à partir de différents matériaux proposant des réactions en chaîne, en une suite comparable à "l'effet domino". Tout commence par un sac poubelle qui pousse un pneu. Dès lors le déséquilibre étant introduit dans le système, une impression de chaos mêlée à la précision de l'ensemble affectent les objets et les actions/réactions visibles à l'écran. Le mouvement repose également sur la chimie avec des réactions impliquant l'eau, le feu, des gaz de propulsion. Ainsi "Le feu, l'eau, la pesanteur et la chimie déterminent le cycle de vie des objets et des choses. C'est ainsi que commence une histoire sur les causes et les effets, les mécanismes et l'art, l'improbabilité et la précision." "Der Lauf der Dinge" est donc tout à la fois une expérience/parcours autour de déséquilibres successifs et un film d'art expérimental, une installation où les sons des différents réactions chimiques participent du suspens et de la poésie de l'ensemble... Les choses (Dinge) sont en leur course (Der Lauf) pour Peter Fischli et David Weiss : les deux artistes /réalisateurs s'attachent à transformer les objets de la vie quotidienne en oeuvres d'art. Le film traversé par les courants artistiques du 20ème siècle témoigne d'une filiation avec le Pop Art, de la marque du Dadaïsme par le ludisme de l'ensemble et du scintillement ambigu des machines de Tinguely.

Résumé : Mohamed, 11 ans, est l'un des patients de La Beline, un centre de traitement de l'obésité juvénile situé à Salins-Les-Bains dans le Jura. Le film nous fait partager des moments de la vie quotidienne du jeune adolescent dans l'institution avec le souci de ne pas axer le propos de manière frontale sur la diététique. Il s'agit ici de saisir un être en devenir à travers ses rires, ses moments de colère, les relations avec les autres jeunes patients, ses copains, avec l'équipe soignante et les éducateurs. Cependant à tout moment affleure la question comme un sous-entendu dont on ne peut faire l'économie : comment vit-on avec dix voire vingt kilos en trop?

Résumé : "Pari audacieux que celui de Christian Zarifian filmant la pièce de Molière dans Le Havre d’aujourd’hui en respectant les alexandrins, les « madame », « marquis » et papotages sur la vie de Cour en attendant un « carrosse » retardé par la circulation ! Ce refus de moderniser le dialogue conserve à la pièce toute sa force, aussi bien de contestation des mœurs que d’autobiographie douloureuse. Il y a du Maurice Pialat dans cette âpreté des rapports amoureux et l’idée de Zarifian faisant de ses personnages un petit groupe d’acteurs qui répètent une pièce classique, conduit à une troublante mise en abyme quand les comédiens d’aujourd’hui, encore en costumes Louis XIV et avec les mots de Molière, descendent de scène pour régler leur compte, mais dans notre société de 1997." René Prédal in la revue Jeune Cinéma.

Résumé : Film mythique de l'histoire du cinéma documentaire, "Grass" est l'oeuvre des futurs réalisateurs de "King Kong". En 1924, depuis l'Anatolie, ils vont vers le Sud-Est, à la rencontre des éleveurs nomades Bakhtiari. Ils arrivent au moment où ceux-ci se préparent à leur grande migration encore plus à l'Est, à la recherche d'herbe abondante pour leurs troupeaux.Ils les suivent durant les 48 jours de cette quête de l'herbe . Les images saississantes de leur traversée de la tumultueuse et large rivière Kanoun et de l'escalade du mont Zadeh Kouh enneigé, dans les monts Zagros, au sud ouest de l'Iran actuel , restent dans la mémoire de tous les spectateurs.

Résumé : "L'Education en questions" propose d'explorer le patrimoine pédagogique afin de nourrir la détermination des éducateurs et ressourcer leur action au quotidien. Le principe est de réfléchir avec les pédagogues d'hier aux questions éducatives d'aujourd'hui. La présentation est faite par Philippe Meirieu, professeur en Sciences de l'Education. Le DVD se compose de 4 films successifs de chacun 13 minutes : 1/Janusz Korczak(1878-1942) : Comment surseoir à la violence? , réalisé par Thierry Kübler. 2/Maria Montessori(1870-1950) : Peut-on apprendre à être autonomes?, réalisé par Marie Frapin. 3/Célestin Freinet(1896-1966) : Comment susciter le désir d'apprendre?, réalisé par Thierry Kübler. 4/Fernand Oury(1920-1997) : Y a-t-il une autre loi possible dans la classe?, réalisé par Maurice Ferlet.

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