Recherche avancée :

  • Editeur : Adav [distrib.]
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 782

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : Le Palais Bourbon, siège de l'Assemblée nationale, poumon de la démocratie française, lieu de forge de la loi, où se font et se défont les gouvernements : ses murs vieux de plus de 250 ans témoignent de l'extraordinaire continuité des institutions françaises.

Résumé : L'Aventure des plante nous invite à la découverte des plantes dans leur variété, leur univers inventif et leur lutte pour la survie. "Le plus faible des deux" confronte à l'aide de trois exemples monde animal et monde végétal montrant que le végétal sort le plus souvent vainqueur de ce combat. "Quand on est mort, c'est pour la vie" illustre le cycle des plantes, les phases actives et de repos, la naissance des plantes sur de la matière organique animale en décomposition. "Mission impossible" permet de comprendre comment les végétaux colonisent un sol nu, aride et vierge, l'île volcanique de Surtey, au large de l'Islande. Nous serons ensuite conviés à un voyage au pays des lichens.

Résumé : L'Aventure des plantes nous invite à la découverte des plantes dans leur variété, leur univers inventif et leur lutte pour la survie. "Les conditions extrêmement extrêmes" appréhendent les données biologiques et physiologiques qui permettent la survie du welwishia dans le désert de Namibie pendant des périodes caniculaires et de la cactée sous la neige. "Le roi de la forêt" s'intéresse aux écosystèmes forestiers, compare biomasse animale et végétale et donne toute son importance au ver de terre, roi de la forêt. "Sur un arbre perché" nous présente le gui dans tous ses états ainsi que le figuier.

Résumé : L'Aventure des plantes nous invite à la découverte des plantes dans leur variété, leur univers inventif et leur lutte pour la survie. "Dis-moi où tu habites" ou de l'influence du milieu sur la nature des plantes : plantes des murailles, plantes aquatiques et des marécages, plantes des sables sont ici distinguées. "Le troisième règne" est celui du champignon à la fois prédateur (ne s'attaque-t-il pas aux insectes et aux vers ?) et défenseur des légumes contre les vers microscopiques. "La guerre ou la paix" fait la démonstration que animaux et végétaux d'un même milieu ne constituent pas deux mondes séparés mais s'affrontent ou vivent en bonne intelligence pour leur survie (le palmier, les conifères face aux punaises de laboratoire et la coccinelle mexicaine servent ici d'exemples).

Résumé : L'Aventure des plantes nous invite à la découverte des plantes dans leur variété, leur univers inventif et leur lutte pour la survie. "La plante et la fourmi" observe par le menu les relations entre plantes et fourmis allant de la destruction (exemple de la fourmi Atta de la forêt guyanaise) à la solidarité, symbiose entre le monde animal et végétal. "L'apprenti sorcier" n'est autre que l'homme qui, par ses interventions, brise l'équilibre des écosystèmes. "César et les envahisseuses" s'intéresse à la biodiversité des îles Mascareignes et des Seychelles, aux espèces qu'il est nécessaire de protéger. "Le chêne et le roseau" met en relief les grandes capacités d'adaptation des chênes millénaires comme des plantes annuelles.

Résumé : "C'est souvent comme ça que tout commence : par un examen médical. Un homme en blouse blanche tient une radio devant un panneau lumineux. Des masses tranparentes et bleues dessinent des formes mystérieuses : un utérus en T.-Votre mère a pris du distilbène ? -Du quoi ? - Un médicament pendant sa grossesse." Hormone de synthèse censée éviter les fausses couches, le distilbène (DES) fut prescrit aux femmes à partir des années 50 jusqu'en 1977, bien que la démonstration de son inutilité date de 1953 et qu'une étude américaine de 1971 prouve qu'il peut provoquer des cancers (les adénocarcinomes à cellules claires). Il est alors interdit aux USA. Malgré cela force est de constater le pic de prescription en France entre 1968 et 1971 tandis qu'aux Etats Unis il se situait entre 1951 et 1953, soit une génération plus tôt. Les filles nées après ces traitements ont des anomalies de la cavité utérine, des risques de cancers, de fausses couches à répétition, d'accouchements parfois très prématurés et de grossesses extra-utérines. Pour les garçons la probabilité d'être stérile est très grande. Ce qui se présentait comme un médicament miracle se révèle avoir des conséquences désastreuses.Le film est une enquête menée en France, en Belgique, aux Etats-Unis, en Allemagne où se croisent la parole des victimes, celle des médecins, des pouvoirs publics et des laboratoires pharmaceutiques. Il s'agit de comprendre les rouages (intérêts économiques, pensée dominante, pouvoirs et solidarité de corps,...) qui conduisent de l'erreur médicale à son déni actuel.

Résumé : "La Pudeur ou l’Impudeur" est l'unique film réalisé par Hervé Guibert qui pourtant adolescent rêvait de devenir cinéaste. Il le tourna seul avec un camescope prêté par TF1 entre mai/juin 1990 et avril/mai 1991. Au coeur du dispositif cinématographique, Hervé Guibert est un des premiers à avoir pris pour sujet d'un film le VIH. Atteint du sida, Hervé Guibert, écrivain et photographe, auteur d'une trentaine d'ouvrages, mourra le 27 décembre 1991, à 36 ans, des suites d'une tentative de suicide. "La Pudeur ou l'Impudeur" est le journal filmé (intermédiare entre documentaire et scènes reconstituées, une autofiction, peut-on avancer) d'un homme qui sait sa mort certaine, annoncée (les traitements par tri-thérapies n'existent pas encore) mais lutte face à la maladie, au travail de la mort "chaque jour je perds un geste", en essayant de muscler son corps décharné, en interrogeant ses deux grands-tantes (Suzanne et Louise), en vivant des "moments de pure jouissance de vie" sur l'Ile d'Elbe. Le film est traversé par sa rage d'écrire, sa relation au suicide. Comme le dira Yvonne Baby dans le film "Guibert cinéma" (voir à ce titre), "La pudeur ou l'impudeur " est signé de son sang et de sa nostalgie de ne pas pouvoir faire encore du cinéma".

Résumé : C'est avec la primatologue Amy Wedder que nous allons à la rencontre des gorilles des montagnes dans le parc naturel des volcans entre Zaïre et Rwanda, là ou Dian Fossey, coupée du monde pendant 12 ans les étudia et en fit ses amis. Dans ces montagnes humides du Virunga les gorilles se laisseront approcher par les humains. Au fil des images qui montrent la scientifique au travail et les primates magnifiquement filmés au plus près nous percevont l'intelligence et la sociabilité des gorilles menacés par le braconnage et l'empiètement de l'homme sur leur milieu. C'est une voix off qui prend en charge le récit qui n'est autre que le carnet de bord de la scientifique où sont consignées diverses observations scientifiques (écologie des gorilles et leur relation à l'environnement ; détermination de leurs besoins alimentaires et comment ils y répondent ; dénombrement des spécimens survivants) ainsi que des impressions plus personnelles (importance des travaux de Dian Fossey ; nécessité de sauvegarder les 250 survivants, remise en question des préjugés affectant les gorilles,...)

Résumé : Exclusivement composé d'images d'archives, dont certaines inédites appartenant aux membres vivants du groupe, le documentaire raconte l'histoire des Doors et de l'Amérique des années 60, sur fond de guerre du Vietnam et de contre-culture. Le film retrace les grandes étapes de la vie du groupe : depuis la rencontre entre Jim Morrison, étudiant en cinéma à l'Ucla, et Ray Manzarek, l'organiste, jusqu'à la mort de Morrison, à Paris, en 1971. L'histoire est truffée d'anecdotes qui participeront à l'élaboration de la légende du groupe : le parti pris de signer collectivement les chansons ; le succès fulgurant de "Light My Fire" ; le scandale de "The End", chanté sous acide ; la dépendance du chanteur à la drogue et à l'alcool ; les querelles intestines qu'elle a induites ; les provocations à répétition sur scène ; le procès pour outrage aux bonnes moeurs... Les images de concerts, de répétitions, de temps morts vécus par les musiciens des Doors, alternent avec celles de Hwy : " An American Pastoral", film de fiction réalisé par Jim Morrison en 1969.

Résumé : La Paloma a été jouée, interprétée, arrangée, copiée et enregistrée tous les supports possibles. Kalle Laar, musicien d’avant-garde, en connaît pas moins de deux mille versions gravées (il y en aurait cinq fois plus). Parmi les interprètes les plus célèbres, on peut citer : Dean Martin, Elvis Presley, Freddy Quinn, Rosita Serrano, Ilse Werner, Charlie Parker...Est-elle née à Cuba, au Mexique ? Comment cette chanson a-t-elle pu voyager et être assimilée aussi vite, au point de devenir symbole national aux quatre coins du monde ? La réalisatrice a mené une véritable enquête, mêlant interviews et archives filmiques, nous emmenant de Cuba, au Mexique, à Zanzibar, au Pays basque, à Hawaii et en Allemagne.

Résumé : Utilisé dès les années 1970 comme myorelaxant et prescrit pour soigner la sclérose en plaques, le baclofène s'avère, à fortes doses, supprimer l'envie irrésistible de boire et donc avoir un pouvoir potentiel de sevrage dans la maladie alcoolique. Tout d'abord interdit puis autorisé temporairement dans les prescriptions contre l'alcoolisme, le baclofène fait débat parmi les addictologues. Doit-on balayer les causes psychiques à l'addiction ? Peut-on guerrir sans réel travail sur soi ? Et les effets secondaires de cette prise massive ? La réalisatrice filme le premier essai clinique destiné à tester l’efficacité du médicament.

Résumé : Un tour du monde de l'Argentine aux Etats-Unis et au Brésil en passant par le Japon, l'Espagne et la Corse à la recherche de la meilleure viande du monde, du steak le plus délicieux. C'est un boucher de renom, Yves-Marie Le Bourdonnec, qui mène avec le réalisateur cette enquête gastronomique à la rencontre des protagonistes de la filière.

Résumé : Le théâtre de marionnettes Bunraku du Japon. Voyage à la rencontre des marionnettistes.

Résumé : John von Neumann, mathématicien hongrois, devenu Américain après-guerre, a façonné le XXe siècle et continue de façonner ce début du XXIe, sans que nous le sachions. Inconnu du grand public, il a pourtant laissé sa trace partout : dans les sciences, mais aussi au cinéma, où il a servi de modèle pour deux personnages mythiques de Stanley Kubrick : Docteur Folamour et HAL, l'ordinateur de "2001, l'odyssée de l'espace". (Source éditeur)

Résumé : Marie-Monique Robin mène une enquête sur le géant industriel, leader mondial des OGM, la firme Monsanto dont le produit-phare est l'herbicide "Roundup". Tout au long de son histoire et depuis sa création en 1901 cette mutinationale est impliquée dans de nombreux procès qui ont mis en évidence l'utilisation par la firme de la dioxine, sa responsabilité dans la pollution par les PCB, les conséquences de l'usage de l'hormone de croissance bovine aux USA. Ce film-dossier qui s'appuie sur des documents, des témoignages de victimes, de scientifiques et d' hommes politiques s'attache à montrer les relations étroites, complices, entretenues entre le pouvoir politique aux USA via le FDA (Food and Drug Admninistration) et les industries de la biotechnologie pour asseoir l' hégémonie économique d'une firme implantée dans 46 pays et dont le chiffre d'affaires était de 7,5 milliards de dollars en 2006.

Résumé : Face aux mauvais traitements que nous faisons subir à notre environnement (pesticides, engrais chimiques, farines animales) la "bio attitude" résiste à la mondialisation du secteur paysan; elle est une alternative à la surexploitation des sols et à l'agroalimentaire tous azimuts. Enquête auprès des agriculteurs "bio" ou "bio dynamiques", des réseaux alternatifs de proximité: le film fourmille d'informations sur ce choix et ce mode différent d'exploitation et de diffusion. Sont abordés, entre autres, les conséquences pour la santé des cultures sous pesticides, le contrôle des agriculteurs biologiques, la microbiologie des sols, la réinsertion sociale de chômeurs par les jardins bio.

Résumé : Le film envisage comme alternative au tout pétrole l'utilisation des huiles végétales et animales pour nos moteurs.

Résumé : En décembre 2004 la Maison de Solenn créée sous l'impulsion du pédopsychiatre Marcel Rufo ouvrait dans le XIV° arrondissement de Paris. Elle accueille des adolescents en crise de 11 à 19 ans pris dans des souffrances multiples. Le Professeur Rufo quitte la direction de l'établissement ayant atteint son rythme de croisière en 2007 pour rejoindre son port d'attache, L'Hôpital de la Timone à Marseille. Le film accompagne pendant plusieurs mois trois adolescentes anorexiques et boulimiques ainsi qu'une fillette atteinte de phobie scolaire en montrant leurs progrès et le suivi de toute l'équipe soignante.

Résumé : A partir du geste médical d'une prise de sang dans un hôpital bordelais, le film remonte le temps, le fil de l'histoire du sida avec médecins, malades et soignants. Entre le souvenir des années 80 marqué par les multiples morts et la perception de l'épidémie aujourd'hui chacun s'exprime avec les doutes, les remises en questions, l'espoir et l'angoisse. L'accent est mis sur la prise en charge quotidienne depuis les traitements par trithérapies arrivés en 1996. Les relations malades médecins sont aussi au premier plan car c'est là que surgissent les tensions car les traitements ont des effets imprévisibles et les malades doivent parfois accepter la violence que la mécanique médicale exerce sur les corps, corps sans cesse sous la menace du sida, cette "histoire qui n'a pas de fin".

Résumé : En mai 1991, les cosmonautes Anatoli Artsebarski et Sergeï Krikalev quittent la terre à destination de la station MIR dans le cadre de la mission «Ozon». Tandis que le commandant Artsebarski retourne comme prévu sur terre après cinq mois, l'ingénieur de bord Sergeï Krikalev est contraint de rester dix mois en orbite : à Moscou, se déroule le putsch qui entraîne la disparition de l'empire soviétique. L'absence de pesanteur n'est pas un handicap pour faire un film : une caméra 35 mm à bord du vaisseau est dirigée de la terre par le directeur de la photographie Vadim Yusov, connu pour son travail avec Andreï Tarkovski. Ainsi sont filmées : la vie des cosmonautes, l'apesanteur, les manœuvres, et notamment la jonction avec les vaisseaux qui amènent d'autres équipes à bord, les images de la terre à toutes les saisons... C'est un document unique. «Le film d'Andrej Ujica est celui d'un pionnier, celui de la future déterritorialité du monde. Récit de l'antigravité, il illustre pour la première fois cette «chute d'en haut» caractéristique de la prochaine fin du monde [...] Film d'un survol inutile, «Out of the Present» est l'œuvre du premier metagéophysicien Andrej Ujica, celui qui n'attend plus rien.» (Paul Virilio)

Résumé : L'existence d'un lien de causalité entre vaccins et effets indésirables soulève des débats en santé publique. Même s'il existe un très faible pourcentage de survenue de graves pathologies après l'administration d'un vaccin, il importe de s'en préoccuper et d'interroger et le système de santé publique et l'industrie pharmaceutique. En France, une campagne de vaccination massive contre l'hépatite B entre 1994 et 1996 a suscité et suscite encore nombre de questions (augmentation des cas de sclérose en plaques, de sclérose latérale amyotrophique ou Maladie de Charcot, entre autres). En France comme au Canada et aux Etats-Unis les victimes n'ont pratiquement aucun recours face à la toxicité de produits qui entrent dans la fabrication des vaccins (mercure, aluminum). L'abondance de vaccins à administrer aux enfants avant six ans peut laisser perplexes d'autant qu'aux USA une augmentation des cas d'autismes semble y être corrélée. Le documentaire aborde cette question de santé publique de manière frontale.

Résumé : Le dessinateur d'origine strasbourgeoise Tomi Ungerer débuta sa carrière à New-York en 1956. Le film montre son univers graphique aux multiples facettes. Il illustra des livres pour enfants, fit de nombreux dessins humoristiques, des affiches satiriques. Les horreurs de la guerre marquent son imaginaire et Tomi Ungerer semble souvent "le chroniqueur d'une humanité éclatée".

Résumé : Co-réalisé en 1955 par Jacques-Yves Cousteau et Louis Malle, qui était alors un jeune étudiant de cinéma de 23 ans désireux de sortir de l'Idhec pour se confronter à la réalité et au cinéma, "Le Monde du silence" fut le deuxième film à montrer des images en couleurs du monde sous-marin et le premier à montrer des images tournées à 75 mètres de profondeur. Le film commence avec une voix-off : « À cinquante mètres de la surface, des hommes tournent un film. Munis de scaphandres autonomes à air comprimé, ils sont délivrés de la pesanteur. Ils évoluent librement. » La beauté des images réalisées grâce aux caméras conçues par André Laban est stupéfiante : Picasso lui-même en sera saisi à Cannes. Se déplaçant à bord de La Calypso, les équipiers/plongeurs/acteurs/cameramen explorent les fonds marins de la Mer Méditerranée, du Golfe Persique, de la Mer Rouge et de l'Océan Indien. Ils en ramènent des images qui, au fil du temps, sont devenues mythiques et archétypales non seulement parce qu'elles constituent des modèles, des principes de tournage sous-marin mais aussi parce qu'elles appartiennent à un inconscient collectif où vibrent les sensations de générations de spectateurs articulées autour de scènes emblématiques comme la découverte de l'épave, les jeux avec le mérou Jojo, la mort du jeune cachalot ou le massacre des requins. Les deux co-réalisateurs sont très complémentaires: l'un animé d'une volonté pédagogique de passeur, l'autre préoccupé d'esthétique et de son art en devenir. "Le Monde du silence" inaugure la méthode Cousteau, celle du documentaire animalier tourné autour d'une aventure humaine et révèle un cinéaste, Louis Malle, dont la carrière devra beaucoup à cette expérience hors du commun.

Résumé : Filmée selon son souhait dans les ateliers de fabrication des Pianos Fazioli à Sacile en Italie, Angela Hewitt explique dans sa langue – exemples musicaux à l’appui – sa conception des œuvres de Bach ainsi que ses raisons et la façon de les jouer sur un piano moderne, passant même du piano au clavecin pour montrer les différences interprétatives. Le film est découpé en chapitres : le phrasé, le son, l'articulation, le doigté, la main gauche, l'utilisation des pédales, le tempo, la dynamique, les altérations rythmiques, le rubato, la danse...Puis à partir d'exemples tirés du "Clavier bien tempéré", Angela Hewitt nous donne des méthodes de travail et de choix d'interprétation. Particulièrement recommandé aux pianistes, ce film permet également aux mélomanes d'écouter Bach autrement.

Résumé : 2009 fut l'année Darwin (bicentenaire de sa naissance et commémoration des 150 ans de la première édition de son traité : "De l'origine des espèces"). Les 10 clés que nous propose Hervé Colombani, sorte de dizain scientifique, allient connaissance et vulgarisation. La précision du discours est ici de règle. C'est par l'exemple (animal, végétal, organe particulier) que nous est présentée la théorie de l'évolution. Ainsi petit à petit sommes-nous initiés à l'histoire buissonnante des espèces qui servent à compter la biodiversité à un moment donné. Les films abordent la variabilité génétique, la relation gène pour gène, la philogénie, l'adéquation forme/fonction, la ponctuation et l'équilibre ponctué, l'Evo-dévo (la génétique évolutive du développement).

Résumé : Découverte en 1900 la carte céleste de Dunhuang est un document unique qui est la plus ancien atlas du ciel trouvé à ce jour. C'est dans un monastère bouddhiste de la Route de la soie, dans une grotte-bibliothèque de Mogao à Dunhuang (nord-ouest de la Chine) qu'elle fut conservée, des siècles durant, grâce à l'aridité du climat. C'est la British Library, siège du Programme international de Dunhuang (IDP) qui la tient désormais en ses réserves. L'analyse de la carte est conduite par Jean-Marc Bonnet-Bidaud et un ensemble de chercheurs. Contenant plus de 1300 étoiles, la carte, dont l'auteur serait le grand astronome et mathématicien Li Chunfeng (602-670), est datée (entre 649 et 684). La lecture et le déchiffrement par des sinologues des constellations, dessins et commentaires montrent un cosmos organique ainsi que l'étroite correspondance entre mouvements célestes et activités politiques. La présence d'un archer à côté d'idéogrammes nommant le dieu de l'éclair, permet de rattacher cette carte à la doctrine des éclairs et donc au Taoisme.

Résumé : Pendant quelques jours et peu avant sa mort, Guy-Marc Hinant et Dominique Lohlé ont filmé Luc Ferrari en plein travail, lors de l'enregistrement de Tautologos III, partition ancienne qui conjugue improvisation sous contrôle et expérimentation ludique. Le compositeur explique son oeuvre aux musiciens et la redécouvre avec eux ("chaque fois je fais des versions différentes"). La (re)création de cette pièce est un mouvement perpétuel entre contrainte et liberté, entre passion de la recherche et plaisir de l’imprévu, "Il y a des lois extrêmement strictes, on ne peut pas tricher, sauf si on en a vraiment envie". Le film suit les échanges entre le compositeur et les musiciens, devenant peu à peu partie prenante de cette aventure. Il rend compte de la concomitance du sérieux de l'oeuvre et de son côté ludique. Il est aussi une réflexion sur l'écoute - des musiciens entre eux, du compositeur, et en dernière instance du spectateur-auditeur (qui regarde les différents protagonistes écouter).

Résumé : Les paysans originaires du Nordeste qui, pour chercher du travail, émigrent à Sao Paulo, apportent avec eux leurs traditions musicales. Pour filmer cette métropole démesurée, capitale économique et première ville du Brésil, et montrer comment une tradition orale et rurale s'est adaptée à la mégalopole, les auteurs du film ont choisi de filmer les "emboladores", héritiers des troubadours occitans, virtuoses du "repente", rimes et joutes verbales improvisées, chantés à une vitesse folle, sur des thèmes parfois choisis par le public, et qui racontent leur histoire avec Sao Paolo. Ces chansons expriment les difficultés de la vie quotidienne et la "saudade", sorte de nostalgie, douleur et plaisir subtilement mêlés, de la vie passée. Le réalisateur accompagne les chanteurs dans les rues, les jardins publics, les cafés, les bals à "forro", danse entraînante également originaire du Nordeste. Il filme parallèlement cette ville gigantesque, qui, du haut des tours les plus hautes, semble sans limite, avec ses foules en marche se rendant au travail, son métro surpeuplé, ... Les paroles des "repente" tiennent lieu de commentaire. Grâce à une excellente traduction, la poésie et l'humour de ces vers improvisés surgissent dans les sous-titres .

Résumé : Herbert von Karajan la qualifiait de "plus grande Carmen du vingtième siècle". Teresa Berganza est une grande spécialiste de la partition, du livret et de son interpétation.

Résumé : Le groupe Mahaleo a plus de trente ans d'existence, ses chansons ont été le levain du soulèvement de 1972 contre le régime néo-colonial de Madagascar. Les musiciens ont choisi de s'engager pour le développement de leur pays, à travers leur musique, mais aussi, leur pratique professionnelle (ils sont médecins, membres du parlement, sociologues...) Le film dresse le portrait des sept musiciens et, à travers eux, celui d'un pays qui malgré les souffrance accumulées garde l'espoir ; et il nous faut découvrir la grande richesse de la musique malgache.

Résumé : Dans cette "lettre cinématographique" à Léopold Sédar Senghor, tournée en 1998, Samba Félix N'Diaye, plutôt que de dresser le portrait du poète, de l'académicien, de l'homme politique devenu le premier chef d'Etat du Sénégal indépendant, retourne sur les origines africaines traditionnelles du grand homme, décédé en 2001, considéré comme l'un des pères de l'Afrique contemporaine.

Résumé : Respecter la planète dans les gestes quotidiens, répondre aux besoins du présent sans hypothéquer ceux des générations futures, préserver vie humaine et écosystèmes dans leur lien intime telle peut être une définition de l'éco-citoyenneté. Les sept chapitres de ce film pédagogique permettent la rencontre avec des hommes et des femmes qui ont fait ce choix de vie. "En action pour la nature" montre l'engagement d'une centaine de spéléologues pour la dépollution de l'Aven Chazot en Ardèche, gouffre où les déchets se sont accumulés depuis plus d'un siècle. "Le recyclage" permet de suivre les différentes étapes de la chaîne de recyclage des bouteilles en plastique (tri sélecti, collecte sélective, régénération, transformation). Loin des pratiques industrielles l'association "le recyclodrome" agit contre le gaspillage en concentrant ses efforts sur le réemploi des objets délaissés. "Nos sols" présente cet organisme vivant, évolutif, essentiel dans la chaîne alimentaire selon les trois axes de la fertilité : organique, physique et biologique tout en soulignant l'impact des sols sur les grands cycles de l'eau et de l'air. "Alimentation" propose quelques moments de vie et de convivialité d'une AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne créée au Japon dans les années 60 et apparue en France en 2001) qui est travail éthique et alternative à la grande distribution dont les principes combinent proximité, qualité des légumes et notion de consomm-acteurs. La présentation de la cuisine d'un restaurateur à partir de son potager biologique est le deuxième temps de cette partie. "Vision de l'agriculture" se concentre sur un agriculteur bio spécialisé dans le vinaigre de miel qui développe l'idée du retour à une valeur morale de la nourriture. "Les énergies renouvelables" utilisant eau, vent, soleil, soient des ressources inépuisables proposent les exemples des énergies solaires thermiques et phovoltaïque ainsi que le recours aux éoliennes. Le film se clôt avec "Une vision pour la planète" où Pierre Rabhi, agro-écologue et écrivain livre ses réflexions où s'exprime son humanisme.

Explorer les sujets liés :