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Résumé : Psychologue et psychothérapeute en analyse bioénergétique, Claudia Ucros anime des groupes de formation professionnelle. Pratiquant une psychothérapie corporelle elle utilise la respiration comme outil d'élaboration du ressenti du moment présent. Faisant partie du champ de la psychologie humaniste, la thérapie bioénergétique est pluri-référentielle et propose des dimensions comportementales et psychanalytiques.

Résumé : Enseignant chercheur à Paris VII, Michel Armellino est psychologue clinicien formé dans la mouvance de la psychologie humaniste. Il pratique une technique thérapeutique original, le rebirth, en individuel ou en groupe, qui prône l'usage encadré du toucher et de la respiration "sur un corps médiatisé par la verbalisation". Trois disciplines confluent dans la psuchothérapie d'Armellino : la psychanalyse, le "rebirthing" (ou dynamique du souffle) et l'hypnose ericksonienne.

Résumé : Médecin dermatologue, Eliane Corrin s'est formée à l'hypnose. Hypnothérapeute depuis 1993 elle pratique la dermatologie et l'hypnose avec des patients qui la consultent pour cela ; l'hypnose étant un adjuvant majeur au traitement des phénomènes psychosomatiques sachant que la peau est "la mémoire de nos premiers ressentis et de nos premiers espaces". "L'hypnose articule son action sur un retour au corps, en deçà du langage, comme dans une relation au monde dans l'archaïque, qui rappelle les tout premiers moments de la naissance, où la rencontre et l'adaptation à se sentir vivant au monde se fait par le ressenti de ce monde sur la peau, et les peaux du dedans, celle des poumons, du tube digestif... L'hypnose touche des blessures du corps très primitives, qui n'ont pas pu être déposées dans le langage, ni dans la représentation symbolique, et demeurent enclavées dans le corps. Ce sont des blessures qui sont sans jouissances et sans représentation symboliquesur le corps. L'hypnose agirait comme la mise en action d'un processus naturellement humain de continuité à déployer le vivant en lui, ses propres ressources, quand tout s'écroule autour de soi." (Eliane Corrin)

Résumé : Psychothérapies introduites récemment en France (2004), les pratiques narratives fondées sur un questionnement sur les récits sont nées en Australie il y a une trentaine d'années avec Michael White (1948-2008), thérapeute australien et David Epston, thérapeute néo-zélandais. "C'est une approche qui vient avant tout de l'accompagnement collectif. Elle a été mise au point par des travailleurs sociaux qui, dans leur travail quotidien, étaient confrontés à des populations en proie à diverses dépendances, à l'inceste, au viol, à la pédophilie ainsi qu'à des suicides. Ce n'est pas un hasard si cette approche est née en Australie. Ce continent a été l'objet d'une colonisation violente. Pour moi le fondement même des pratiques narratives est là, dans cette posture modeste que Michael White adopte face aux Aborigènes. C'est l'autre qui sait, qui est expert de sa vie. C'est l'autre, en nous parlant de ce qu'il vit, en répondant à notre invitation de nous aider à l'aider qui va s'aider lui-même. Individu ou communauté, chacun possède en lui la ressource de développer des histoires qui le rendront fort. Pour moi les pratiques narratives sont à la fois une éthique de la relation à l'autre et une méthode d'intervention" (Dina Scherrer). Dans les pratiques narratives jamais la personne et le problème ne sont confondus. A partir de conversations "externalisantes" ou de conversations de "re-autoring", le coach narratif invite "la personne qui est en face de lui à visiter des ressources qu'elle a déjà à son insu pour produire de nouvelles solutions".

Résumé : 17 courts métrages de la période la plus féconde du réalisateur américain Tex Avery qui a réinventé le dessin animé en prenant le contre-pied de l'univers aseptisé de Walt Disney.

Résumé : Adaptation du roman de Philip K. Dick, "Substance Mort": un univers virtuel paranoïaque créé de toutes pièces par des manipulations psychiques déshumanisantes.

Résumé : Robert Ashley est un créateur interdisciplinaire et multimédia. Entre 1957 et 1964, il a composé des pièces de musique électronique pour le Space Theatre . Il a dirigé le Once Group alliant création musicale et théâtre, il intégra ensuite le Sonic Arts Union, collectif de compositeurs avec David Behrman, Alvin Lucier et Gordon Mumma. En 1980, suite à une commande de la Kitchen de New York, Robert Ashley monta un opéra télévisé : « Perfect Lives Private Parts». S’inspirant de la forme de cet opéra, Peter Greenaway n’hésite pas à faire un montage audacieux, entrecoupant la prestation scénique et en disposant des écrans cathodiques autour des musiciens interviewés. Les deux acteurs, Jill Kroesen et David Van Tieghem, brodent autour de la voix d’Ashley ; les bandes préenregistrées de Peter Gordon assurent une immuabilité qui offre une grande liberté au piano de « Blue » Gene Tyranny.

Résumé : "Je vais faire ici l'oeuvre de ma vie" dit Le Corbusier en arrivant en Inde en 1951. Rejeté par l'académisme qui règne en France et aux Etats-Unis, il accepte l'offre de Nehru alors à la tête d'une Inde nouvellement indépendante : la création d'une capitale reflétant la modernité et la laïcité, Chandigarh. Ainsi, entre 1951 et 1965, Le Corbusier construit des édifices remarquables telle que la villa Sarabhai à Ahmedabad, les bâtiments publics du Capitole de Chandigarh; il esquisse les plans de cette ville qu'il conçoit comme une ville-jardin horizontale. Le film raconte cette aventure architecturale grâce à des lettres adressées à sa mère, à sa femme, à des témoignages d'architectes indiens qui ont travaillé avec lui ou à ceux d'historiens de l'art. Images d'archives, photographies, dessins et plans illustrent le propos.

Résumé : "C'est en juin 1952 que Guy Debord réalise son premier film "Hurlements en faveur de Sade", présenté comme une entreprise "pour un terrorisme cinématographique". Il a vingt ans. Le film fait scandale. Ce film est en quelque sorte la clef de voûte qui sous-tend et, du même coup, éclaire tout le reste. C'est un film sans images. Des voix se succèdent, tandis que l'écran est blanc, qui sont interrompues par du silence plus ou moins long, durant lequel l'écran reste totalement noir. Comme les deux faces d'un même et seul miroir, vides. Paroles, silence; clair et obscur; vrai et faux; public et privé." (Alice Debord). Dans une lettre à un ami, au sujet de son film "Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps", tourné en avril 1959, Guy Debord écrit : "Mon schéma était le suivant : le film commence comme un documentaire ordinaire, techniquement moyen. Il va doucement vers le peu clair, le décevant (qui pourrait tout d'abord être une manifestation de prétention "idéologique" sur un sujet clair) car le texte apparaît de plus en plus inadéquat et emphatiquement grossi par rapport aux images. La question est alors : quel est donc le sujet ? Ce qui est, je crois, une rupture de l'habitude au spectacle, rupture irritante et déconcertante". Avec "Critique de la séparation", en 1961, la voix de Guy Debord que l'on entend, va dorénavant s'imposer, seule. "La fonction du cinéma est de présenter une fausse cohérence isolée, dramatique ou documentaire, comme remplacement d'une communication et d'une activité absentes. Pour démystifier le cinéma documentaire, il faut dissoudre ce que l'on appelle son sujet [...] il faut recourir à d'autres moyens".

Résumé : Voici ce qu'écrivait Guy Debord à propos du film "La Société du spectacle" : "Ce film sera aussi choquant dans la forme que dans le contenu. Pour le contenu politique, il suffit de dire que seuls Machiavel, Marx, Bakounine et Durruti y sont bien traités (Hegel n'étant critiqué qu'à moitié, par une raillerie assez gentille). Clausewitz aussi est cité élogieusement, mais indirectement. Quant à tout le reste du capitalisme et de la révolution, j'en traîne dans la boue "tous les princes sans exception qui ont fait tout ce qu'il fallait pour nous amener au terme où nous sommes". Mais aussi bien, par une négation - détournée - de la négation spectaculaire, j'ai fait reparaître le prolétariat - ayant touché terre au plus bas et "se redressant plus terrible"-, ressortant jusqu'à des films mêmes que le stalinisme avait tournés, d'une manière falsifiée, en Russie". (Lettre à Gianfranco Sanguinetti, 20 octobre 1973). Quant au court métrage "Réfutation de tous les jugements, tant élogieux qu'hostiles, qui ont été portés sur le film "La Société du spectacle"" le projet en était déjà formé dans une lettre à Gérard Lebovici du 18 juillet 1974 : "Je crois qu'il serait bon de faire un court métrage consacré à la réfutation de toutes les critiques énoncées, et aussi bien de celles qui se sont imaginées favorables, mais avec une égale incompétence. Cela aurait aussi l'avantage de montrer que le cinéma peut également être un excellent moyen de communication pour la critique et la polémique".

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