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  • Editeur : Les Films du Paradoxe [distrib.]
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Résumé : "De 1954 à 1962, pendant toute la guerre d'Algérie, des Français ont aidé concrètement le FLN en France : hébergement, transport, faux-papiers, passages de frontières, transports de fonds. En pleine guerre coloniale, ils incarnaient modestement l'idée d'un pont entre les deux peuples, algériens et français, et rendaient concrète et quotidienne leur solidarité." (Richard Copans) Trente ans après, quatre membres du "réseau Jeanson" - Francis Jeanson, l'abbé Davezies, Jean-Louis Hurst et Hélène Cuenat - expliquent leurs motivations et témoignent de leur engagement.

Résumé : Salué par Orson Welles, "Le territoire des autres" nécessita sept ans de prises de vue d'animaux sauvages dans leur milieu naturel. Film sans commentaire il s'inscrit dans une poétique qui rend au monde animal toute sa dignité.

Résumé : Evénement au moment de sa sortie, "La griffe et la dent" raconte la vie de la faune de la savane de l'est africain. Chasse, repas, toilette, sexualité, jeux des animaux sont montrés mais aussi les combats avec un attention particulière et réaliste pour les liens entre prédateurs et proies. Film sans commentaire, "La griffe et la dent" possède une partition sonore qui raconte musicalement la savane lui confèrant tout son cycle de vie et de mort.

Résumé : L'histoire de Cédric, atteint d'un cancer et soigné à l'Institut Curie. Tourné pendant plus de 9 mois avec les enfants, les parents et toute l'équipe de pédiatrie. "Je n'ai pu filmer qu'après avoir moi-même apprivoisé le scandale (de la maladie et de la mort possible d'un enfant), et j'ai fait ce travail avant de rencontrer Cédric. Et je pense que je n'aurais pas été prêt à le recevoir avant. C'est tout un cheminement : comment s'est construite la relation avec Cédric, comment celui-ci était l'enfant que j'attendais, qui allait écrire l'histoire de ce conte...Cédric dit "Je croyais que je pouvais me passer de mes parents mais je me suis aperçu que je ne pouvais pas m'en passer", il reconnaît le lien familial et il y adhère de son plein chef, ce qui est quand même un acte étonnant. Je trouve extraordinaire d'entendre un enfant de huit ans dire "Moi, je me croyais grand et autonome et je m'aperçois que je ne le suis pas"-donc, je ne suis pas dans la toute puissance. C'est ce que j'appelle se poser en sujet... Filmer n'est pas naturel. Ce qui est donné dans La vie est immense, n'est pas ma relation avec Cédric mais ce à quoi visait notre relation."(Denis Gheerbrant, extr. d'un entretien avec Catherine Schapira)

Résumé : Dans la légende allemande du XIIème siècle, un joueur de flûte doué de pouvoirs surnaturels entre dans la ville d'Hamelin pour la punir de ses vices et de sa corruption.

Résumé : Sandrine Bonnaire filme sa soeur Sabine, 38 ans, autiste. Par un montage parallèle ce témoignage nous confronte, et c'est à chaque fois un choc, à Sabine avant (une jeune femme au regard noir intense, rieuse, pleine de vitalité) et après (une silhouette massive défaite par les neuroleptiques à hautes doses, la camisole) son internement durant cinq ans dans une structure psychiatrique inadaptée. Le contraste entre l'avant et l'après est constant dans le film marquant ainsi la nostalgie que ressent la réalisatrice et l 'actualité de la situation de Sabine qui depuis son entrée dans un foyer d'accueil en Charente a retrouvé petit à petit la parole, un goût de vivre même si ses capacités restent altérées. Ce va-et-vient entre deux temps séparés, cassés par l'internement ( l'un évoqué par des images d'archives personnelles et la narration en voix off de Sandrine Bonnaire, l'autre par le présent de moments de vie au foyer) montre combien un individu peut être broyé par un système de prise en charge défaillant. Cette dénonciation est renforcée par celle de la dramatique pénurie de centres spécialisés qui soient de véritabless lieux de vie pour des adultes en souffrance.

Résumé : Le "Cahier d'un retour au pays natal" est le texte emblématique d'Aimé Césaire, symbole identitaire de la négritude, et qualifié par André Breton "de plus grand poème du XX° siècle". Le personnage du film, "l'homme qui revient" (magnifiquement interprété par Jacques Martial) s'interroge lors de son voyage sur ses terres natales, sur ses origines d'esclave, sur sa condition de noir déraciné par d'autres hommes et sur son rôle dans la "communauté des humiliés". L'œuvre poétique alimente l'image par la puissance des mots et la résonance des phrases. Emmanuelle Daude, dans le "Journal intime du Cahier", raconte l'histoire de l'appropriation de l'œuvre d'Aimé Césaire par l'équipe du film. Ce tournage devient alors l'occasion d'entrer dans l'intimité du "Cahier", de comprendre et de savourer ce texte. Avec la participation d'Alain Rey, linguiste.

Résumé : " Beaucoup de musiciens n'entendent pas les sons uniques, ils n'écoutent que les liens entre deux ou plusieurs sons. Pour eux, la musique n'a rien à voir avec l'audition, mais ne concerne que l'observation de ces liens. Pour cela, ils doivent ignorer les pleurs d'enfants, les sirènes et les sonneries de téléphone qui surviennent quand ils écoutent. En fait les personnes qui aiment vraiment entendre des sons seront souvent fascinées par les sons silencieux. Vous avez entendu ça ? diront-elles."Une leçon de musique et d’écoute autour du "Musical Circus" de John Cage interprété dans l'église St James d'Islington à Londres. Le film s’ouvre sur "l'aménagement" du bâtiment pour la performance, en voix off Cage lit un texte sur le son. Les douze œuvres qui forment le "Musical Circus" sont jouées de façon aléatoire, parfois simultanément. Son voyage autobiographique, commenté par Cage lui-même, allie profondeur analytique, humour et sensibilité, qu'il introduise chacune de ses œuvres majeures ou se livre au rite de l'entretien. Film réalisé en 1983.

Résumé : Meredith Monk est née en 1942. Depuis les années 1960, elle a développé une activité multidisciplinaire, aux frontières de la musique, du théâtre et de la danse, surtout connue pour ses innovations vocales en matières de techniques de jeu étendues, qu'elle a commencé en solo avant de former ses propres ensembles. Son nom a été définitivement attaché à un haut-lieu de la culture avant-gardiste new-yorkaise: "The Kitchen". Ce film rassemble des extraits de performances de Meredith Monk, données au Almeida Theatre de Londres, pendant le festival New York/Almeida (1982).

Résumé : Dans les années soixante, Philip Glass (1937, Baltimore, Etats-Unis) travaille sur la transcription de musiques de Ravi Shankar qu'il côtoie pour la composition de la musique du film "Chappaqua". En 1966, il découvre l'Inde, et rentre en contact avec les réfugiés tibétains dans le nord du pays. Cette période lui permettra d'acquérir son style distinctif marqué par les processus graduels et répétitifs. De retour à New York, il commencera ses créations minimalistes dans des galeries et les lieux alternatifs de Chelsea. "Il fallait que j'aie mon propre langage. En fait, je m'étais diversifié délibérement jusqu'à ce qu'un jour, je laisse toute cette musique derrière moi. Je l'ai abandonnée car elle ne me ressemblait pas." Le film est une suite ininterrompue de musique (Music in Similar Motion, Glassworks et Train/Spaceship, extraits de "Einstein on the Beach") sur laquelle se superposent les entretiens avec le compositeur et des musiciens de son ensemble.

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