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  •    Thème : Arts > Art des 20ème et 21ème siècles > 20ème siècle
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Résumé : Le premier film tourné en 1955 par Jean Painlevé sur le célèbre cirque miniature que Calder fabriqua vers 1927. Devant la caméra, l'artiste s'amuse à créer des petits personnages et à inventer des attractions. Bref, sur un mode très ludique, Calder impose un art vivant, une "performance" avant la lettre. J. Painlevé veut donner de cet étrange cirque "la vision d'un spectateur, moyennement placé".

Résumé : Calder (1898-1976) reste l'inventeur de l'art cinétique en introduisant le mouvement dans la composition même de l'oeuvre. Il libère la sculpture de son socle. Son fameux cirque miniature le rend célèbre dans les années trente. Depuis, il n 'a cessé de se renouveler avec ses scultures de fil de fer, ses "mobiles" et ses "stabiles". Le film retrace son aventure artistique.

Résumé : Né à Anvers en 1959, Francis Alÿs vit depuis quinze ans à México trouvant son inspiration dans le flux de la vie urbaine. La déambulation reste au centre de sa démarche artistique et son regard se pose sur les détails de la rue. De nombreux extraits vidéo de l'artiste.

Résumé : Depuis l'après-guerre, dans le domaine de l'art règne la peinture abstraite et toutes les formes de représentation sont bannies. Dans les années soixante, des artistes tels que Jacques Monory, Valerio Adami, Peter Klasen, Jan Voss, Hervé Télémaque, Erro, Henri Cueco, Gérard Fromanger, Bernard Rancillac utilisent la culture populaire du quotidien dans leurs oeuvres. Ils s'inspirent de la bande dessinée, la publicité, la photographie ou le cinéma. Vers 1968, la Figuration narrative devient un instrument critique et subversif. Témoignages de nombreux artistes.

Résumé : La création du Centre Pompidou coïncide avec les changements d'une société qui, à la fin des années 60, découvre de nouvelles formes de création et de liberté. Inauguré en 1977, ce "paquebot spatial" qui redonna vie à tout un quartier, réunit un musée d'art moderne, une bibliothèque, un centre de recherche musicale. Le film raconte l'histoire du Centre avec ses grands évènements (les célèbres expositions telles que "Paris-Vienne"), ses personnages tutélaires, son immense succès public, son influence tout en proposant une réflexion cinématographique sur celui-ci.

Résumé : "J'ai décidé de faire de la peinture ma vie" dit Soulages : l'émerveillement ressenti devant l'Abbaye de Conques provoqua sa vocation de peintre dès l'âge de douze ans. Le film permet de découvrir l'univers intérieur de l'artiste et de mieux appréhender son oeuvre. Il aime la solitude et le silence, les grands espaces, la nudité et la simplicité car pour lui, tout cela est synonyme de liberté. Devant la caméra, il se "raconte", parle avec une grande clarté de son art où les rapports au temps et à l'espace sont différents. "La présence de la toile est liée à l'instant même" dit-il. De son "outrenoir" surgit paradoxalement la lumière. Parfois, on le voit dans son atelier, au travail. Pierre Soulages se sent étrangement proche des sculpteurs mésopotamiens ou des artistes qui ont peint les parois de la grotte d' Altamira ou de la grotte Chauvet. Selon lui, la peinture est sans cesse à inventer.

Résumé : Pour René Magritte (1898-1967), la peinture sert à évoquer le mystère du monde. L'artiste belge crée l'irréel à partir du banal. Le film, à travers les lieux et les souvenirs du peintre, en retrace la vie et l'itinéraire, souligne ses contradictions. Profondément surréaliste, anticonformiste, René Magritte avait l'apparence "normale" d'un homme tranquille et rangé.

Résumé : Un parcours de l'exposition qui eut lieu en 2010 à la Pinacothèque. Quarante-huit oeuvres sont montrées et commentées permettant de comprendre l'évolution d'Edvard Munch de 1880 à 1930. Fondateur de l'expressionnisme, l'artiste norvégien, durant toute sa vie, chercha à créer dans tous les domaines graphiques : peinture, gravure, dessin. Il explore et exprime l'inconscient et les sentiments les plus profonds de l'être humain.

Résumé : New York, les années 1980 : un jeune artiste noir va accomplir rapidement, en moins de sept ans, une oeuvre tel un poème fulgurant. Jean-Michel Basquiat passe de la vie des rues, de créateur de graffitis à la célébrité. Influencé par l'art africain et l'art océanien, il revisite le thème de l' homme face à l'éternité. Peu avant sa mort, en 1988, il peint d'étranges toiles intitulées "Eroica 1" et "Eroica 2". Le film compose un portrait plein de vie en montrant l'artiste au travail ou errant dans le labyrinthe new-yorkais, reconstitue son itinéraire grâce aux témoignages de ses amis.

Résumé : Réalisé à l'occasion de l'exposition "Georges Rouault, les chefs-d'oeuvres de la collection Idemitsu" qui a eu lieu à la Pinacothèque de Paris, ce documentaire, dans un court-métrage, présente le peintre, à la fois révolté permanent, mystique chrétien, artiste fauve, symboliste, expressionniste, réaliste, bref inclassable. Georges Rouault travaille à plat dans son atelier: le trait et la couleur caractérisent sa peinture. Vingt-sept oeuvres du collectionneur japonais Idemitsu qui se passionna pour Rouault sont ensuite commentées. La spiritualité de son art est reconnue par les Japonais. Sa calligraphie le rapproche des grands maîtres de l'art zen.

Résumé : Le film retrace la biographie et l'itinéraire artistique de Francis Bacon. Né en 1909 de parents anglais en Irlande, il quitte très tôt sa famille en raison de son homosexualité. Il vit d'abord à Londres comme décorateur. Influencé par le surréalisme, Picasso, Bunuel, Rembrandt et Vélazquez, il se consacre totalement à la peinture à partir de 1944. Nombreuses interviews de l'artiste lui-même, témoignages d'amis, de parents, de critiques d'art ou de collectionneurs, scènes de vie quotidienne et bien sûr toiles de Bacon composent un portrait saisissant du peintre. "Mon oeuvre est le reflet de ma vie" dit-il. Mais il n'aime pas qu'on le voit travailler. Obsédé par la chair et par la mort, sa peinture violente, instinctive, dérangeante avec des êtres difformes et cauchemardesques exprime l'âpreté de la condition humaine.

Résumé : Ce film documentaire est un voyage sur les traces de Leonor Fini, peintre née en 1907 à Buenos Aires d’un père argentin très tôt disparu et d’une mère italienne. Elle passe son enfance et son adolescence dans un milieu cultivé à Trieste ou elle commence à peindre en autodidacte et y fait sa première exposition à 17 ans. Elle s’installe en 1931 à Paris où elle fréquente les surréalistes sans en intégrer le groupe ainsi que de nombreux artistes: Dali, André Pieyre de Mandiargues, Magritte, Man Ray, Max Ernst, Picasso, Elsa Morante, Elsa Schiaparelli, Christian Dior. Après guerre, elle s’ouvrira également aux costumes et décors de spectacles, aux illustrations de textes littéraires. Le fil conducteur du film est une interview de l’artiste réalisée en 1992, quelques années avant sa disparition en 1996. On voit aussi des extraits d’un film de vacances de 1966 où Leonor Fini déguisée se met en scène pour ses amis en résidence estivale en Corse, l’interview d’une amie d’enfance de Trieste, des reportages sur ses expositions et sur ses rencontres avec de grands créateurs, et, omniprésents, ces chats qui l’inspiraient tant.

Résumé : Tout au long de sa vie, Dali a connu une véritable obsession pour la science, obsession dont témoignent nombre de ses œuvres. Lecteur avide de textes scientifiques, il cultiva l’amitié des plus célèbres chercheurs de son temps, dont certains Nobel comme James D. Watson et Ilya Prigogine. Dimension Dali révèle un aspect méconnu d’une figure capitale du XXème siècle et offre une nouvelle perspective pour interpréter quelques-uns de ses chefs d’œuvre.

Résumé : Cet autodidacte érudit qui rêvait de devenir fresquiste a subi très tôt les bouleversements de son époque. Traumatisé par la guerre de 14-18, vécue en première ligne et grièvement blessé au Chemin des Dames, André Masson (1896-1987) restera un écorché vif au tempérament impulsif, parfois violent, mais aussi un artiste indépendant et solitaire, rebelle à toute autorité. Il pouvait être "tendre, enjoué et gracieux" confient les amis qui se réunissaient dans son premier atelier, rue Blomet, tous unis par l'amitié, la littérature et la liberté créatrice. "Être peintre-poète était notre ambition" écrit-il de son voisin Joan Miró et de lui-même. À la demande d'André Breton, il rejoint dès 1924 le mouvement surréaliste auquel il participe de manière fervente mais orageuse. Parmi les peintres du groupe, il est le premier à explorer le domaine du rêve - dans le sillage de Freud et de Léonard de Vinci - afin de pratiquer un automatisme graphique. Ainsi est-il le précurseur de l'art surréaliste et, toujours en mouvement, d'une peinture gestuelle qui influencera, plus tard aux États-Unis, les artistes de l'action painting. Passionné de poésie et de toutes les musiques, comme de peinture et de philosophie orientale, Masson est le maître de la ligne errante. Aux côté de Max Ernst et de Miró, c'est l'un des très grands créateurs du xxe siècle, uniquement guidé par ses propres mots, "là où il n'y a plus ni "réalisme" ni "fantastique", il n'y a plus que l'illimité".

Résumé : François Boisrond est né le 24 mars 1959 à Boulogne-Billancourt, fils des cinéastes Michel Boisrond et Annette Wademant. Il fait ses études à L' Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris de 1977 à 1980 où il rencontre Di Rosa, puis Combas. En 1981, il fait partie du mouvement de la Figuration libre ,présent notamment dans l’exposition « Finir en beauté » organisée par Bernard Lamarche-Vadel dans son appartement parisien. En 1982, il est présent dans l'exposition « Ateliers 81-82 » du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. S’inspirant des produits visuels (objets de publicité, affiches, autocollants, jeux vidéo, etc.), s’inspirant du monde de la bande dessinée, François Boisrond peint à l’acrylique des toiles figuratives, colorées, aux formes simplifiées. Il réalise des affiches publicitaires ou humanitaires. En 1989, François Boisrond participe à l’exposition collective « Nos années 80 » organisée à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain (Jouy-en-Josas). Depuis les années 90, l’artiste s’intéresse à l’imagerie publique, à celle de la vie quotidienne .

Résumé : Depuis les années 1960, Orlan, première plasticienne à poser la chirurgie comme médium artistique, interroge le statut du corps humain et les standards imposés aux femmes. Son œuvre se déploie à travers la photographie, la sculpture, la vidéo, mais aussi la performance, l’installation ou la biotechnologie. Dans ce documentaire, l'artiste dont le visage n'a cessé de muter, n'apparaît qu'à travers ses œuvres. Sa voix, seul élément inchangé, nous guide à travers l'évolution de son parcours artistique.

Résumé : Roy Lichtenstein (1923-1997) est un des artistes les plus importants du pop-art américain. Ses tableaux s’inspirent de l’imagerie populaire de son époque, de dessins animés et de publicités. Lichtenstein a également peint des séries de natures mortes en trompe-l’œil de style cubiste et a créé des sculptures, en métal et en plastique. Filmé par André S. Labarthe dans deux ateliers différents, à seize ans d’intervalle - en 1972 à Long Island puis en 1988 à New York - Roy Lichstentein évoque ses influences et sa méthode de travail se réfèrant à la BD, à la peinture cubiste et aux chefs-d’œuvre du Musée Imaginaire. Dessins préparatoires, peintures et sculptures en fabrication sont analysés par l’artiste au cours de deux entretiens avec la critique américaine Annette Michelson, esquissant le portrait d’une figure majeure du pop-art, au même titre que Warhol, Oldenburg ou Raushenberg.

Résumé : Des scènes de la vie d’Andy Warhol, vues par trois cinéastes, pionniers de l’avant-garde et amis proches de l’artiste pop. Jonas Mekas, la force irrépressible derrière la promotion et la conservation du film expérimental, est également connu pour ses rapides journaux filmés. Dans Award Presentation, Warhol reçoit le prix Film Culture du cinéma indépendant. Ses Scenes from the Life enregistrent non seulement Andy Warhol, mais aussi l'excitation sociale et culturelle qui tourbillonnait autour de lui, palpitant aux rythmes hypnotiques du Velvet Underground. Willard Maas était le mari de la cinéaste, peintre et actrice Marie Menken. Ensemble, ils étaient, pour Warhol, « les derniers grands bohémiens ». Leurs films ont en commun une légèreté lyrique et un amour pour des rythmes visuels forts.

Résumé : Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely se rencontrent à Paris en 1955, dans l'effervescence artistique de l'après-guerre. Ils ont 25 et 30 ans, sont tous deux mariés, deviennent amis. Ils mettront cinq ans à tomber amoureux et à décider de vivre et de créer ensemble, à l'aventure. Durant quarante ans, au fil de ses voyages, ce couple nomade n'a pas fait d'enfants, mais des sculptures, monumentales de préférence, partout dans le monde. Des totems, disait Niki de Saint-Phalle, "pour rendre les gens heureux". Et de fait, de l'Europe au Japon, leurs œuvres ont su convertir un public immense, enchantant petits et grands avec de sacrées machines (pour lui) et des créatures multicolores (pour elle).Avec de magnifiques archives et le témoignage de leurs proches, Louise Faure et Anne Julien retracent leur vie et leur épopée artistique, qui restèrent toujours étroitement confondues.

Résumé : Regroupe deux documentaires : "Simon Hantaï ou les silences rétiniens" (1976, 58') Un film axé sur le processus de création de l'artiste… et "Des formes et des couleurs" (1974, 20 min)Portrait de Simon Hantaï, qui montre différentes étapes de réalisation d'un tableau : gestes, pensées, couleurs, formes, plis, dépli…

Résumé : Ce portrait de Niki de Saint Phalle, la belle rebelle, se dessine au fil d'un méconnu "rêve d'architecte" qui sous-tend l'œuvre de l'artiste. Présent dès ses débuts, il s'affirme dans la réalisation des jardins de sculptures monumentales qu'elle a construits à partir des années 70 en France, en Italie, en Californie, à Jérusalem... De son passé tourmenté et de son puissant désir d'émancipation et de liberté, l'artiste tire son inépuisable force de création et construit dans l'espace public une réelle exaltation du bonheur de vivre, fidèle à honorer son désir de rendre les gens toujours heureux et "réjouir les cœurs et les yeux". Ce documentaire riche en archives - dont une grande partie provenant de la Fondation Niki de Saint Phalle- sont largement inédites et met en lumière comment les thèmes de la figure féminine, de la construction et de la notion de refuge sont au cœur de l'œuvre de l'artiste et élabore son rêve d'architecture.

Résumé : Un témoignage des deux derniers mois de la vie de Bahman Mohassess, légende de l’art moderne iranien exilé en Italie. Ce curieux Diogène contemporain, après un exil volontaire d’une trentaine d’années, s’apprête à réaliser son œuvre ultime. Celle-ci lui est commandée par deux admirateurs, artistes eux-mêmes, venus d’Iran. L’intrigue se dirige progressivement vers l’histoire de ce "chef-d’œuvre inconnu". Magnifique portrait d'un artiste truculent, iconoclaste, autodestructeur et terriblement attachant.

Résumé : Habituellement peu enclin aux médias, Gerhard Richter a ouvert son studio à Corinna Belz pendant plus de six mois, alors qu’il travaillait à la réalisation d’une série de grandes peintures abstraites. Interrogeant le processus de création de l’artiste allemand, la réalisatrice nous permet d’approcher au plus près le travail d’un des plus grands peintres contemporains, qui défie la photographie à travers ses peintures.

Résumé : Un double portrait sur les vies et le travail d'Ilya et Emilia Kabakov, artistes russes les plus reconnus au plan international, aujourd'hui citoyens américains. Deux décennies après sa fuite d'Union soviétique, Ilya Kabakov surmonte ses peurs et met en place six installations "transversantes" dans des lieux comme le Pushkin Museum à Moscou, là même où il lui était jadis interdit d'exposer son art. Plongé dans la cacophonie d'une ville et d'un pays en pleine transition, il doit faire face aux souvenirs qui ont fait de lui qui il est.

Résumé : Info Ce portrait de Balthus, pour la première fois filmé dans son atelier, s'attache essentiellement à dévoiler l'intimité du peintre par des interviews de sa famille, de ses amis tels que Philippe Noiret, des photographies d'Henri Cartier-Bresson et des documents jamais publiés auparavant. Tourné sur quatre saisons, en France, en Italie et en Suisse, ce documentaire révèle les différentes facettes du peintre et ses complexités.

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