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Résumé : Un panorama de la révolution russe de 1917 dans toute sa complexité et synthétisant les connaissances historiques de cette période quatre-vingt dix ans après le début de l'insurrection. Paul Jenkins déroule le fil des évènements avec leurs principaux acteurs (Kerenski, Lénine, Trotsky), l'enchaînement des faits, les zones d'ombres qui subsistent encore, l'élément déclencheur de la Première Guerre mondiale, la guerre civile, la création du mythe fondateur d' Octobre. En effet, son film souligne que la "vraie" révolution populaire eut lieu en février 1917; en Octobre, il s'agit d'une prise de pouvoir par quelques militants bolchéviques après l'effondrement total du régime impérial. Ainsi, le mythe d'Octobre relève-t-il d'une réécriture soviétique de l'histoire magnifiée par le film d' Eisenstein "Octobre". Ce documentaire a été réalisé d'après de nombreuses archives, des correspondances, des communiqués officiels, les témoignages d'historiens (Marc Ferro, Helène Carrère d'Encausse) et politologues, des extraits de films, notamment d'Eisenstein ("Le Cuirassé Potemkine", "Octobre").

Résumé : Le jeudi 24 Octobre 1929, la bourse de Wall Street s'effondre, marquant le début de la plus grande crise économique du XXème siècle. Le film tente d'expliquer ce krach sous l'angle économique, sociologique et historique, à l'aide de nombreuses images d'archives, pour certaines jusqu'ici inédites, et en donnant la parole tant à des historiens (parmi lesquels Howard Zinn, qui avait 7 ans en octobre 1929, Alfred Grosser, Maury Klein, qu'à des économistes (parmi lesquels J. Madrick, B.Gazier, R.Salsman), un écrivain (Amy Shlaes) et un statisticien (Roger Babson). L'économiste Joseph Stiglitz conclut le film en l'ouvrant sur l'époque actuelle.

Résumé : 1962, l'Algérie, territoire français depuis un siècle et demi, connaît sa dernière année de colonisation, après sept années de guerre. Marie Colonna et Malek Bensmail, nés tous deux dans l'Algérie indépendante, font revivre les semaines qui séparent le cessez - le - feu du 19 mars 1962 de l'élection de la première Assemblée Nationale Algérienne fin septembre. Ils vont à la rencontre des français et des Algériens qui témoignent des violences , des peurs, des espoirs et désespoirs, du cours de vie prises dans la tourmente de l'histoire, dont les récits traduisent l'intensité de cette période, qui, pour les uns, est la fin d'un époque, pour les autres, le début d'une histoire à construire.

Résumé : "20 000 Jours sur Terre est une oeuvre hybride, à la frontière du documentaire et de la fiction, sur le musicien Nick Cave, icône du rock depuis les années 1980 avec son groupe Nick Cave & The Bad Seeds." Le film a été récompensé au festival Sundance par le prix de la mise en scène et du montage. Avec Nick Cavz, musique par Nick Cave et Warren Ellis.

Résumé : En filmant la parole authentique d'anciens employés de l'usine d'armement aéronautique 420, autrefois aussi secrète que prestigieuse pour ses travailleurs, de Chengdu (Chine-Setchouan), dans laquelle il insère celle de trois comédiennes interprétant les personnages de trois femmes liées à cette même usine en cours de démantèlement pour laisser place à un hôtel de luxe, Jia Zhang-Ke témoigne de façon admirable des bouleversements de la société chinoise actuelle confrontée à l'arrivée brutale du capitalisme dans le management de son économie.

Résumé : Le film retrace l’histoire politique et culturelle du département : du rock pour fuir l’usine (dans les années 60) jusqu’au slam aujourd’hui pour recréer de l’activité et du lien social, dans un monde d’où le travail s’en est allé.Il est constitué de strates successives qui s’empilent, se mêlent ou se contredisent... Les témoignages de quelques personnages clefs (Dee Nasty , Loran de « Bérurier Noir», Marc Peronne, Daniel Baudon… ) sont mis en résonance avec des archives et des extraits de concerts ou d’autres formes de musique vivante.« Il y a assez de cette stigmatisation permanente des populations et des territoires de nos banlieues - particulièrement du « 9-3 » - qui, à en croire le langage du pouvoir, seraient voués à la seule délinquance et trafics en tout genre.(…). La Belle Rebelle, c’est le contre-pied de ces images caricaturales pour révéler, au contraire, la richesse de créativité qui traverse ces espaces, la pensée et l’intelligence qui y circulent. Le « 93 » est sans doute le département le plus pauvre de France, mais c’est aussi le plus jeune. Et cette jeunesse multiculturelle, bien loin d’être un handicap, représente avant tout un capital précieux : une énergie phénoménale, un désir d’entreprendre(...) ». J-P Thorn

Résumé : Dans un immeuble résidentiel, quelque part entre Sydney, Los Angeles et Tel Aviv, les habitants s'interrogent sur le sens de la vie.

Résumé : A bientôt, j'espère: en mars 1967 à Besançon,une grève sans précédent éclata à la Rhodiacetta, usine de textiles dépendant du trust Rhone-Poulenc. Cette grève a favorisé la réflexion des travailleurs sur leur identité et sur la nature de leur lutte. Un avant-goût des grandes luttes de 1968. Les films suivants témoignent de l'existence de ces mêmes préoccupations chez les ouvriers et ouvrières d'autres usines de la région, les années suivantes. "Le Traîneau échelle" est la création cinématographique d'un de ces ouvriers, en 1971.

Résumé : Dans la région du lac Naivasha, au Kenya, pullulent les fermes horticoles produisant chaque année pour plus de 400 millions (chiffres de 2009, indiqués dans le film) d'Euros de fleurs vendues ensuite aux enchères aux Pays-Bas, employant , dans le pays de production, plus de 300 000 personnes.Mais à quel prix le Kenya est-il un des maillons les plus productifs de la filière de l'industrie mondialisée des fleurs? Sur place, en 2009, le réalisateur découvre des conditions de travail d'un autre âge : la plupart des directeurs et chefs d'équipe sont des hommes, la plupart des employés sont des femmes, travaillant de 7 h du matin parfois jusqu'à 11 h du soir, recrutées pour leur jeune beauté , et contraintes de coucher avec leur supérieur si elles veulent garder leur emploi, quant elles ne sont pas licenciées dès qu'elles tombent malades, contaminées par les produits chimiques employés sans protection dans les fermes. Les petits pêcheurs locaux souffrent de la pollution du lac dans les eaux duquel se déversent directement les eaux usées des fermes, faisant se raréfier les ressources halieutiques, tandis que les employés revendicatifs de l'application de la législation du travail ne voient pas leurs contrats renouvelés et sont contraints soit au chômage non indemnisé, soit à la pratique de rudes travaux dans le secteur informel, comme celui de founir de l'eau (du lac!) , transportée en bidons à dos d'ânes, à la population locale, l'Etat n'assumant pas ce devoir de service public.Et , comme l'indique un des employés , ce ne sont pas les films publicitaires tournés par les sociétés propriétaires des fermes pour attirer les touristes et les investisseurs qui rendront compte de cette réalité cachée. Le film , lui, y parvient admirablement.

Résumé : A côté de la plupart des prisons françaises, il existe, avant et après le parloir, un lieu d'accueil pour les familles de détenus venues rendre visite à leur proche incarcéré. Mais même dans ce lieu d'attente, sorte de sas entre le dehors et le dedans, les règles de la prison sont souveraines et exacerbent les frustrations, les haines et les passions. La réalisatrice a tourné ce film en 2007, dans la petite maison de l'association Ti-Tomm, accolée au mur de la prison pour hommes de Rennes.

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