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Contenu : Fondation Pernod Ricard aide à la mise en valeur d'artistes et a créé TextWork, une plate-forme éditoriale en ligne qui publie des textes monographiques d’auteur·rice·s internationaux·ales sur des artistes de la scène française.

Résumé : L'artiste au travail dans son atelier.

Résumé : Un an avant sa mort, Pierre Bonnard remettait en question son travail de peintre : "Je commence seulement à comprendre qu'il faudrait tout recommencer". Peu à peu, il construisit une oeuvre pleine de lumière et de vibrations subtiles. Compagne et modèle, Marthe fut toujours au coeur de son travail sur le nu, un de ses thèmes de prédilection. Le film montre la gestation de certaines toiles et nous fait plonger dans l'univers intimiste du peintre.

Résumé : Depuis la disparition de l'artiste en 1976, tout est resté en place dans l'atelier parisien où il vécut : toiles, pinceaux, sculptures, appareils photographiques, objets hétéroclites... Juliet Man Ray, sa muse et compagne se souvient et fait revivre un temps où les surréalistes échangeaient leurs rêves. Le film témoigne à la fois d'une vie passée et d'un art toujours vivant.

Résumé : Clouzot tente de montrer le mécanisme secret de la création picturale. Devant la caméra, Pablo Picasso dessine, peint, ajoute ou supprime un trait, pose une touche de couleur, bref élabore depuis sa naissance jusqu'à la fin une oeuvre d' art. Roland Lacourbe explique : "...Clouzot filme grâce à un procédé inventé par un graveur américain : le dessin se crée littéralement sous nos yeux, au travers d'une toile sur laquelle le pinceau de Picasso dépose une encre spéciale qui reproduit le trait sur l'autre face, sans bavures." Le film souligne aussi les rapports complexes entre cinéma et peinture. ce document exceptionnel reçut le prix spécial du jury au festival de Cannes 1956.

Résumé : La vie et l'oeuvre de Pablo Picasso se confondent inextricablement depuis ses premiers dessins d'enfant jusqu'aux dernières toiles. Immense journal intime qui reflète ses amours, son goût pour les couleurs, le soleil, la corrida, son oeuvre traduit une formidable vitalité : Picasso, chaque jour, sans cesse, peint, dessine, grave, sculpte, innove toujours. Ces treize moments d'une vie renferment les créations les plus connues et les plus secrètes de l'artiste, des esquisses, des entretiens, des photographies, des documents filmés.

Résumé : Les toiles peintes et les livres illustrés sont filmés dans l'atelier de l'artiste à Paris et au château de Chabannes dans le Lot ou à la galerie Maeght. Jean Cortot commente ses propres oeuvres : il travaille à partir de l'écrit, des livres qu'il revisite à sa manière. Interventions de Michel Butor et Jorge Semprun.

Résumé : Pour Pierre Bonnard, un tableau est une fenêtre ouverte sur le monde. Dans sa maison du Canet, sur la Côte d'azur, il compose "L'Atelier au mimosa" où la fenêtre encadre un paysage riche de couleurs. D'une apparente simplicité, la toile reste étonnante. Bonnard comme Matisse est fasciné par la lumière du Sud.Ce dernier, handicapé par la maladie, développe la technique des papiers gouachés et découpés. Sa fin de vie est si active qu'elle apparaît comme une renaissance : en 1952, il peint "La Tristesse du roi". C'est une oeuvre à la fois classique, figurative, abstraite, surréaliste et décorative.Le tableau de Picasso "La Crucifixion", insolite dans toute son oeuvre, respecte une symétrie classique mais est peuplé de créatures désarticulées et étranges. Des traits sombres limitent les formes. Rêve métaphorique, il concentre toutes sortes d'images.

Résumé : Le peintre surréaliste Roberto Matta esquisse devant la caméra une oeuvre graphique par ordinateur.

Résumé : La vie de Julius Pincas (1885-1930), artiste d'origine bulgare. Entre Montparnasse et Montmartre, il incarne l'esprit des Années folles. Avec Soutine, Modigliani, Foujita, il sera l'un des plus grands peintres de l'Ecole de Paris. Pascin maîtrise particulièrement bien le dessin : son trait est incisif, souvent caricatural. Influencé par Toulouse-Lautrec, il peint dans des tonalités vives les femmes qu'il a connues. L'expressionnisme marque aussi cette oeuvre originale.

Résumé : Marc Chagall arrivé à paris en 1911 jongle avec tous les mouvements picturaux de son époque sans adhérer à aucun ; il tente de mêler la tradition judéo-russe de son enfance à la modernité. Selon lui "l'amour est la vraie nature de l'art".Grâce à des documents d'archives, on voit l'artiste travailler ou s'exprimer devant la caméra. L'éclat de sa palette, l'originalité de son trait, la poésie de son univers étonnent toujours.

Résumé : Historique du mouvement Gutaï, l'une des écoles artistiques japonaises les plus audacieuses, fondée en 1954 par Yoshihara Jiro, à la fois peintre et chef d'entreprise. "Gutaï" signifie "être concret". Jiro déclare : "j'ai été le maître qui n'enseigne rien...". Influencé par la veine surréaliste, Mondrian mais aussi par la calligraphie traditionnelle, il explore les matériaux, utilise les corps, les gestes, les espaces ouverts, détourne les objets quotidiens de leur contexte, réalise des performances. Le groupe disparaîtra, en 1971, à la mort du maître.

Résumé : Matisse vu par l'écrivain Aragon : en 1941, pendant la guerre, ce dernier accompagné d' Elsa Triolet rend visite au peintre dans sa maison de Cimiez (Nice). Trente ans séparent les deux hommes et Aragon commencera à écrire des textes sur Matisse qu'il intitulera :"Roman".Le film montre les toiles du peintre réalisées à cette époque, les photographies de celui-ci et de ses modèles, les dessins qu'il fit d'Aragon et d'Elsa , accompagnés des textes de l'écrivain lus par Jean Weber. Pour Aragon, Matisse devenait, à 72 ans le symbole de la France résistante et éternelle, le symbole de l'harmonie, de la lumière et de la beauté.

Résumé : Piet Mondrian (1872-1944) étudia la peinture à l' Académie des Beaux-Arts d' Amsterdam. Influencé par la technique des peintres hollandais du 17ème siècle, il peignit de nombreuses toiles figuratives : autoportraits, natures mortes, paysages. Peu à peu, il simplifie ses compositions et les couleurs, ne s'attachant qu'à exprimer l'essentiel. Il ne reproduit plus alors les objets réels et teste les limites de l'abstraction. Ses constructions géométriques de carrés et de rectangles influenceront tout l'art du 20ème siècle.

Résumé : Constantin Brancusi (1876-1957) naquit en Roumanie dans une famille de paysans. Il fit des études aux Beaux-Arts de Bucarest puis vint à Paris en 1904 où il s'installa définitivement. L'une de ses premières sculptures fut le buste de "Vitelius" en 1898. Ses références à la statuaire grecque antique ou à l'art de l'ancienne Egypte (dans "Le Baiser") se mêlent à l'influence de Rodin. Cependant, Brancusi , tout au long de son itinéraire, s'éloigne de la figuration pour aller vers un art plus abstrait. Il tend de plus en plus à épurer totalement les formes. Il sculpte dans le marbre blanc ou le bronze, utilisant aussi bien les techniques anciennes que modernes. Il fait de nombreuses variations autour du même thème. Ainsi sculpte-t-il cinq versions de "Rêves endormis" où la pureté de la forme ovoïde fait ressortir quelques traits d'un visage lisse. Au prix d'un long travail de stylisation rigoureuse, il souligne à travers les matériaux le côté physique et spirituel de son modèle. Son art vise à l'essentiel.

Résumé : Peintre narratif, Monory reste le précurseur du mouvement figuratif français. Dans ses thèmes favoris (New York, Hollywood, les meurtres des polars), il montre l'aspect illusoire de la vie. Son univers baigne dans un bleu monochrome et s'inspire du cinéma. L'artiste travaille à partir de clichés photographiques, pratique le collage, développant un style très particulier. La caméra le montre au travail. Monory désire avant tout raconter des histoires et explique sa démarche artistique.

Résumé : Une rencontre avec le peintre Gérard Garouste, filmé dans l'intimité de son atelier de Marcilly-sur-Eure. Le cinéaste s'attache à montrer les différentes étapes du processus de création de l'artiste. Celui-ci fait poser sa femme, photographie ses amis afin d'utiliser ensuite les clichés dans ses fresques.Il explique ses méthodes de travail, parle de ses sources d'inspiration, de son style personnel ou du regard qu'il porte sur l'art moderne. Le peintre crée, travaille ses toiles devant la caméra. Son oeuvre mi-fantastique, mi-figurative, dépassant écoles et chapelles, propose une vision du monde éminemment originale, tour à tour grave, drôle, violente, intemporelle. "...Les peintres sont les grands voyageurs de l'immobile..." dit-il. A travers ce portrait de peintre, le film de J. Calmettes propose une réflexion sur l'art.

Résumé : Un portrait de Frida Kahlo, peintre mexicain, fait à partir de son journal intime et constitué d'images d'archives. Pour l'historien d'art, Luis Martin Lozano, "ses peintures racontent son histoire": une relation intense avec son père, un terrible accident d'autobus qui la contraint à rester alitée très longtemps (elle commence à peindre depuis son lit), sa liaison passionnée avec le peintre Diego Rivera, son engagement politique. Frida fit de nombreux autoportraits : "je me peins parce que je passe beaucoups de temps seule et que je suis le motif que je connais le mieux". Sa peinture devient pour elle l'exutoire de ses souffrances physiques. Aux confins du symbolisme, de la figuration "naive", du surréalisme, ses toiles colorées, étranges, violentes et poétiques font écho à la puissance émotionnelle de son journal.

Résumé : Un portrait de l'artiste singulier, provocateur, Yves Klein (1928-1962). Son oeuvre révèle une nouvelle conception de l'art : ainsi la beauté existe-t-elle déjà et le rôle du créateur consiste à savoir la saisir et à la montrer : "...Ils n'ont pas compris que mon pinceau c'était ma pensée..." Ce visionnaire, convaincu de son propre génie, est fasciné par le bleu du ciel, le bleu de l'infini. Pour lui, la couleur, c'est l'énergie pure : il inventera les monochromes. Se mettant lui-même en scène dans les accrochages, utilisant des modèles humains comme pinceaux, inspiré par les éponges et le feu, il inventera le happening : "...Ils n'ont pas compris que je voulais que l'art fasse corps avec la vie."

Résumé : C’est l’histoire d’une équipe de sculpteurs fous" disait Jean Tinguely à propos du "Cyclop" réalisé à Milly-la-Forêt, sculpture géante, hybride, en forme de tête, dotée de délirants circuits pour boules métalliques, d’innombrables roues, de pièces à explorer et recouverte de miroirs. Les textes de Niki de Saint-Phalle et Bernard Luginbühl, appuyés d’interviews et d’archives montrant les artistes au travail, tracent la chronologie du projet.Avant de devenir un musée, inauguré en 1994 par le ministère de la Culture, le monumental "Cyclop" a d’abord été "un rêve de ferraille" imaginé par Jean Tinguely à la fin des années 1960. Au début, sur le papier, c’était "un monstre enfoncé dans le sol jusqu’à la tête". Le sculpteur fit appel à d’autres artistes pour sa réalisation et l’on put ainsi voir, dans les bois de Milly-la-Forêt, une joyeuse bande manier, souder et assembler des tonnes de ferraille sur nombre d’échafaudages, escaliers et plates-formes... Malgré la volonté de Tinguely "de concrétiser très vite", "La Tête", inachevée, est laissée à l’abandon, après des années de travail. En 1987, la France l’accepta en donation et l’aventure recommença alors, jusqu’à la mort de l’artiste en 1991. Niki de Saint-Phalle, désirant pérenniser l’œuvre de son compagnon, eut l’idée d’y installer les travaux des artistes invités par Tinguely (parmi lesquels Soto, Spoerri, Raynaud, Luginbühl, Rivers, Aeppli...). Christine Rheys © Images de la culture

Résumé : The Passing, c'est à la fois le passage et la mort. Bill Viola, dans cette vidéo, offre une réflexion sur la vie, la mort qui se rejoignent, sur le rapport de l'être humain avec le cosmos et les éléments naturels, sur le sens de l'existence. Sur un fond d'écran noir, on entend le souffle d'une respiration puis le bruit du vent. Peu à peu, des images surgissent de l'obscurité : le visage d'une femme alitée et souffrante, celui d'un nouveau-né dans ses langes. Des visions nocturnes de déserts, de montagnes, de routes, de paysages urbains se succèdent. Des lueurs mobiles percent l'écran noir qui revient en leitmotiv. Dans des scènes sous-marines, le corps humain, à sa naissance et dans la mort flotte dans l'apesanteur de l'eau. Bill Viola réalise un poème en noir et blanc, s'inspirant d'évènements personnels tels que la mort d'une mère et la naissance d'un fils.

Résumé : Isabelle Rèbre filme un artiste modeste, sincère, souvent rejeté par le monde de l’art, Jean Rustin (né en 1928). D’abord peintre abstrait, malgré le succès de son exposition au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris en 1971, il rompt totalement avec une abstraction colorée, et selon lui décoratrice et trop formatée pour s’adonner à une figuration morbide et grise. Dans le même temps, il abandonne l’idéologie marxiste. Confronté au destin tragique de l’homme, Rustin va peindre des personnages nus, sans âge, aux chairs flasques et dans des attitudes parfois obscènes; ils nous regardent, hébétés, repliés sur eux-mêmes, perdus, désespérés. Le peintre les dépouille de toute dimension sociale, de toute parure pour les montrer dans un « dénuement » total et souligner leur animalité. Il les peint frontalement dans un espace clos et indéfini, à larges coups de brosse créant des distorsions. Sa palette subtile décline tous les fondus de gris, bleu et rose fané. Ces êtres difformes, aux crânes chauves semblent surgir d’un asile d’aliénés et dérangent : autant que la représentation de la sexualité, on lui reproche de dévoiler l’homme dans sa décrépitude. L’exposition qu’il fait en 1982 à la Maison des Arts André Malraux de Créteil scandalise. I. Rèbre montre un extrait du film de H. de Rosière « Rustin » réalisé à cette occasion. Bref, les œuvres de Rustin, violentes et tristes, cauchemardesques comme certaines de Goya ou Bacon, reflètent toute la misère du monde et nous renvoient à notre propre solitude et désarroi. Elles ne peuvent laisser indifférents.

Résumé : Dominique Loreau filme trois installations éphémères, végétales de l’artiste belge Bob Verschueren depuis leur processus de création « au gré du temps » jusqu’à leur disparition progressive. Elles sont réalisées dans trois lieux différents : l’entrepôt d’une usine désaffectée, une longue plage de la mer du Nord, le préau d’une école maternelle ; par l’alternance des séquences, elles paraissent entrelacées nous permettant alors de voyager sans cesse de l’une à l’autre. Le film débute par un plan d’herbes folles qui ont envahi un vieux bâtiment : on entend le cri aigu des mouettes, le bruit assourdissant d’une machine. Puis, la caméra suit le travail réfléchi, lent de Bob Verschueren ; elle en montre aussi la destruction irréversible par la main de l’homme ou par la force de la nature : les roseaux plantés circulairement dans le sable, peu à peu, subissent l’assaut répété des vagues de la marée montante ; les feuilles, inexorablement pourrissent avant que la pelleteuse n’en déblaye le terrain. Les drôles de trognons de pommes que l’artiste avait alignés dans le sens du dallage se recroquevillent. Parallèlement au « work in process » de Bob Verschueren, personnel et « décalé », la réalisatrice montre le monde extérieur, l’environnement quotidien si présent : les enfants qui croquent à pleines dents dans les pommes, le flux et le reflux de la mer grise, les baigneurs qui jouent sur la plage…Cadrées avec recherche, les images de « Au gré du temps » sont infiniment poétiques et sensuelles : les ébats d’une rouge coccinelle sur une feuille, un pétale de fleurs accroché à une toile d’araignée, la flaque d’eau reflétant le ciel, les traces de pas dans la boue ou le sable, les nuances colorées des végétaux sous la pluie. D. Loreau privilégie les plans fixes ; aucun commentaire ne les accompagne mais un travail sur le son très élaboré en souligne l’étrangeté. S’inspirant de la démarche de Bob Verschueren, Dominique Loreau exalte son art et en quelque sorte le dépasse. Plus qu'un documentaire sur le Land Art, elle réalise là un véritable essai cinématographique sur le temps. Des objets banals, elle en capte la beauté fugitive qui, par la magie du cinéma, devient éternelle. Son film procède d’un regard singulier sur l’univers : il devient lui-même œuvre d’art, rêverie contemplative, quête philosophique.

Résumé : Huit courts métrages de plasticiens qui, à partir de leur propre discipline, explorent le domaine de l'image en mouvement, le cinéma ; celui-ci se ramifie dans tous les champs des arts plastiques : défilement circulaire ou linéaire d'un plan, déconstruction d'un récit, texture de la couleur. Le cinéma imprègne tout l'art moderne et contemporain.

Résumé : La vie et l'oeuvre de Keith Haring, artiste américain, égérie de l'underground new-yorkais des années 80, ami de Andy Warhol. Keith Haring voulait démocratiser le monde de l'art, mettre l'art à la portée de tous, dans la rue. Inspiré par le pop art, l'art graffiti, la BD, il dessine très rapidement sur le ryhme de la musique, des silhouettes stylisées et enfantines, répétitives, amusantes et colorées.

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