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Résumé : Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à coeur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l'université, il voit s'évanouir ses rêves d'avenir lorsque, à la suite d'une erreur judiciaire, on l'envoie à la Nickel Academy, une maison de correction qui s'engage à faire des délinquants des hommes honnêtes et honorables . Il s'agit en réalité d'un endroit cauchemardesque, où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices. Elwood trouve toutefois un allié précieux en la personne de Turner, avec qui il se lie d'amitié. Mais l'idéalisme de l'un et le scepticisme de l'autre auront des conséquences déchirantes. Couronné en 2017 par le prix Pulitzer pour Underground Railroad puis en 2020 pour Nickel Boys, Colson Whitehead rejoint William Faulkner et John Updike parmi les très rares auteurs à avoir reçu deux fois cette consécration. S'inspirant de faits réels, il continue d'explorer l'inguérissable blessure raciale de l'Amérique et donne avec ce nouveau roman saisissant une sépulture littéraire à des centaines d'innocents, victimes de l'injustice du fait de leur couleur de peau.

Résumé : Au phare, c'est cette destination vers laquelle se tend et se déploie tout le roman, un serment en suspens, à flux tendu au-dessus des profondeurs abyssales de la conscience des personnages. La promesse d'une promenade scelle l'alliance de Mrs Ramsey à ses enfants, contre le père, contre vents et marées, le temps qui passe et la Guerre - c'est autour de cette parole donnée que se nouent les désirs enfouis et les pensées tues, que se cristallisent tragiquement les souvenirs d'enfance. « Dans un instant, il lui demanderait, «On ira au Phare ?» Et elle devrait dire, «Non, pas demain, Ton père dit que non.» Heureusement, Mildred arriva pour les chercher, et l'agitation leur changea les idées. Mais il ne cessait de se retourner pour regarder par-dessus son épaule, tandis que Mildred l'emportait, et elle était certaine qu'il pensait, nous n'irons pas au Phare demain ; et elle se dit, il va se souvenir de cet instant toute sa vie. » V.W.

Résumé : En 1922, Marina Tsvétaïeva écrit en russe un poème qui s'inspire du célèbre conte d'Afanassiev, Le Vampire, l'histoire de la belle Maroussia qui tombe amoureuse de celui avec lequel elle a dansé toute la nuit, et qu'elle surprend le lendemain en train de dévorer un cadavre. En 1929, à Paris, Tsvétaïeva entreprend de traduire ce poème en français. Elle l'intitule Le Gars. Plus tard, elle le réécrit sous forme de conte qu'elle accompagne d'un avant-propos pour l'édition française. C'est cet ensemble qui est ici lu par Anna Mouglalis. Variations sur un même thème, où vie et mort se mêlent, se trahissent, se traduisent, ces trois textes jouent brillamment avec une langue teintée d'une inquiétante étrangeté. « Est-ce femme ? est-ce flamme ? C'est une âme qui se damne. - Ta mort ! - Mon plaisir ! Danserai à en mourir ! » Le Gars de Marina Tsvetaïeva, des femmes-Antoinette Fouque, 1992

Résumé : C'est par Boris Pasternak, alors au début de sa carrière d'écrivain, que Marina Tsvétaïeva entre en correspondance avec celui qui incarne la poésie, le grand Rainer Maria Rilke. « Poétesse-née », d'après les mots de Pasternak, elle séduit Rilke et leurs échanges deviennent très vite aussi amoureux que poétiques. Leur correspondance ne durera que quatre petits mois, entre mai et septembre 1926. Elle s'arrête brutalement, avec la maladie de Rilke et sa mort le 29 décembre 1926, sans qu'ils n'aient pu jamais se rencontrer. Cette passion épistolaire et éthérée est une histoire d'amour comme on les aime, triste et belle. « Rainer, le soir tombe, je t'aime. Un train hurle. Les trains sont des loups, les loups c'est la Russie. Pas un train, non - c'est toute la Russie qui hurle après toi. Rainer, ne sois pas fâché contre moi, fâché ou pas, cette nuit je couche avec toi. Une fissure dans l'obscurité, parce qu'il y a des étoiles, je ferme : la fenêtre. (Quand je pense à toi et moi je pense fenêtre, pas lit.) Les yeux grands ouverts, car dehors il fait encore plus noir que dedans. Le lit est un bateau, nous partons en voyage. » Est-ce que tu m'aimes encore ? Correspondance, M. Tsvétaïeva, R. M. Rilke Rivage Poche, Petite Bibliothèque, 2018

Résumé : Ce texte fondateur du philosophe épicurien de la Grèce Antique qui regroupe poésie et philosophie se présente comme une tentative de "briser les forts verrous des portes de la nature", c'est-à-dire de révéler au lecteur la nature du monde et des phénomènes naturels. Selon Lucrèce, cette connaissance du monde doit permettre à l'homme de se libérer du fardeau des superstitions, notamment religieuses, constituant autant d'entraves qui empêchent chacun d'atteindre l'ataraxie ; la tranquillité de l'âme. Alors que Michel Onfray nous révèle Lucrèce dans le deuxième volume de la Contre-Histoire de la philosophie, Bernard Combeaud s'est attelé à la traduction du grand poème philosophique avec toute la difficulté d'une écriture à la fois intellectuelle et allégorique (poétique), travail édité par Denis Mollat pour lequel Bernard Combeaud a reçu le Prix Jules Janin de l'Académie Française pour l'adaptation. À son tour, Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie-Française, relève le défi de cette lecture, en mettant son talent au service de la prosodie poétique et philosophique du texte de Lucrèce dans une sélection faite par Bernard Combeaud. Afin de donner à l'auditeur toutes les réponses aux questions posées sur le travail d'adaptation et d'interprétation au sens large, le coffret propose un entretien entre Bernard Combeaud et Michel Onfray en troisième CD.

Résumé : À quatorze ans, Turtle Alveston arpente les bois de la côte nord de la Californie avec un fusil et un pistolet pour seuls compagnons. Elle trouve refuge sur les plages et les îlots rocheux qu'elle parcourt sur des kilomètres. Mais si le monde extérieur s'ouvre à elle dans toute son immensité, son univers familial est étroit et menaçant : Turtle a grandi seule, sous la coupe d'un père charismatique et abusif. Sa vie sociale est confinée au collège, et elle repousse quiconque essaye de percer sa carapace. Jusqu'au jour où elle rencontre Jacob, un lycéen blagueur qu'elle intrigue et fascine à la fois. Poussée par cette amitié naissante, Turtle décide alors d'échapper à son père et plonge dans une aventure sans retour où elle mettra en jeu sa liberté et sa survie.

Résumé : Ces deux nouvelles furent écrites en 1896 et 1898, juste avant et pendant la relation amoureuse de Lou Andreas-Salomé avec Rilke. Un même thème les parcourt : le choix pour une femme de la liberté, sans réserve, au mépris du danger - liberté d'aimer ou de ne pas aimer, hors conventions, liberté de créer - et la traversée des chemins qui y mènent. Traversée de ce qui tue la passion et représente une tentation masochiste pour les femmes : le mariage. Max Werner s'assit au hasard à côté d'une jeune Russe qu'il voyait pour la première fois, - il ne comprit pas son nom compliqué lors de la présentation, mais on l'appelait tout simplement, quand on lui parlait, Fénia ou Fénitchka . Dans sa petite robe noire de nonne, qui enserrait discrètement et d'une manière comiquement peu parisienne sa taille moyenne et devait être le costume favori des étudiantes zurichoises, elle ne lui fit tout d'abord aucune impression particulière. [...] Seuls lui plurent, en Fénia, les intelligents yeux bruns qui jetaient sur toute chose un regard ouvert et clair.

Résumé : La Dame au petit chien promène son ennui et son chien sur la digue d'une station balnéaire de la mer Noire. Un homme solitaire la remarque, l'aime, mais ne peut triompher plus tard de toutes les barrières qui se dressent sur le chemin de leur bonheur. De toutes les nouvelles écrites par Tchékhov, « La dame au petit chien » est l'une des plus célèbres. Dans « La fiancée », une jeune femme promise à un homme qu'elle n'aime pas, s'éprend d'un autre et décide, avec l'aide de ce dernier, de fuir sa famille pour étudier à Saint-Pétersbourg, sans toutefois avouer son amour à l'homme qu'elle aime. Le temps passe, elle le revoit après ses examens et se rend compte que tout a changé ; et lorsqu'elle reçoit un télégramme lui annonçant sa mort, elle découvre qu'elle est libre, que plus rien ne la retient. Selon Tchékhov « une nouvelle qui n'a pas de femmes, c'est une machine sans vapeur.» L'héroïne par excellence est pour lui la femme incomprise, qui rêve d'une autre vie...

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