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Résumé : De l'Egypte des années 1920 à la guerre du Koweït, en passant par la révolution iranienne et toutes les crises qu'a connues le Moyen-Orient ces dernières années, Alexandre Adler expose ici les multiples origines de l'islamisme radical et du 11 septembre 2001.Il remonte aux sources idéologiques d'Al-Qaida, évoque les parcours de ses principaux dirigeants et nous révèle les soutiens extérieurs dont le mouvement a probablement bénéficié. Il éclaire ainsi la portée de ce défi à l'Occident dans le cadre plus vaste d'une lutte historique qui fait rage aujourd'hui encore au sein même du monde musulman.

Résumé : Le phénomène urbain est apparu vers -3500 avant notre ère. La ville se différencie du village par son organisation sociale et les activités de ses habitants dont certains, comme les marchands, les scribes et les prêtres, s’occupent exclusivement des échanges ou de tâches intellectuelles. Elle établit donc des relations sociales d’un type nouveau, fortement hiérarchisées. Avec l’invention de l’écriture, vraisemblablement stimulée par le commerce, la ville a favorisé la diffusion des idées et des inventions.

Résumé : Le fondateur d'Emmaüs s'exprime sur son engagement dans la foi, son combat pour les plus faibles, et l'urgence, toujours, à être solidaires. Pour mieux comprendre la place que l'abbé Pierre occupe dans notre Histoire, ce documentaire audio contient un reportage au sein d'une communauté d'Emmaüs, des récits et interviews de ceux qui comme lui, luttent pour une "humanité plus humaine".

Résumé : Les Presses Universitaires de France et Frémeaux & Associés proposent cette biographie d’Aimé Césaire, par Véronique Corinus, spécialiste des cultures antillaises et africaines, maître de conférences à l’université Lumière Lyon 2. Poète et homme politique martiniquais, Aimé Césaire s’est inscrit dans un mouvement de lutte pour l’indépendance politique et la reconnaissance culturelle des mondes noirs. Fervent opposant au colonialisme, il a été cofondateur avec Léopold Sédar Senghor du concept de « négritude ». Véronique Corinus retrace le parcours de cet homme exceptionnel, tout au long du XXe siècle.

Résumé : Les Presses Universitaires de France et Frémeaux & Associés proposent cette biographie d’Aliénor d’Aquitaine, analysée et expliquée par Martin Aurell, professeur d’histoire du Moyen Âge à l’Université de Poitiers, directeur du Centre d’Études Supérieures de Civilisation Médiévale et directeur de la revue, Cahiers de civilisation médiévale. Martin Aurell dresse le portrait d’une femme exceptionnelle aux multiples facettes. Aliénor d’Aquitaine (1124- 1204), reine de France puis reine d’Angleterre, femme politique redoutable, mère de onze enfants, mécène des arts et des lettres, reste l’une des plus grandes figures féminines de l’histoire occidentale. Séparant le mythe du réel, Martin Aurell nous donne à voir cette personnalité complexe qui a traversé tout le XIIe siècle et dont la mort a marqué la fin de l’Empire Plantagenêt.

Résumé : '"Histoires d'écrivains" est une série de quinze entretiens filmés avec des écrivains d'aujourd'hui. La question de l'écriture est centrale dans ces courts portraits dont le rythme et la particularité de ton s'accordent au style et à la personnalité de chacun. Annie Ernaux, auteur notamment de "La Place" (1984), "Passion simple" (1992), "La Honte" (1997) et "L'Événement" (2000), analyse les sources de son inspiration littéraire. Deux sentiments dominent son écriture : celui des différences sociales, de la coupure entre son premier milieu et le monde du savoir auquel elle a accédé, et celui de la domination masculine du monde. Elle dit fuir tout ce qui ressemble à la fiction, rechercher la réalité à partir du souvenir, des sensations, des sentiments, que ce soit celui de la honte sociale ou ceux de la passion. Pour elle, il y a plus de création et de travail sur la forme en partant de la réalité qu'en l'imaginant.

Résumé : En avril 1950, éclatèrent à Brest des convulsions sociales et des grèves sur les chantiers de l'arsenal et dans le bâtiment. Les ouvriers manifestent ; les barrages policiers sont massifs, la violence redouble et des forces de l'ordre tirent. Edouard Mazé, un jeune homme catholique cégétiste est tué d'une balle au front. De nombreux manifestants sont arrêtés. Le lendemain, René Vautier, cinéaste militant arrive à Brest pour filmer la ville en deuil et en grève. Son film "Un Homme est mort" sera projeté parmi les grévistes. Cinquante ans plus tard, deux auteurs de bande dessinée veulent raconter cette histoire dans leur album "Un Homme est mort" paru en 2006. Le film de B. Pagnot en retrace les principales phases de création. Tout d'abord, c'est la rencontre de deux personnalités, un scénariste Kris et un dessinateur Etienne Davodeau qui vont parvenir à travailler en collaboration. C'est aussi la rencontre avec un livre, les mémoires de René Vautier "Caméra citoyenne" dont Kris lit quelques pages concernant le tournage de "Un Homme est mort". Kris est fasciné par ces évènements et écrit un scénario de BD. E. Davodeau composera les dessins.Le film s'attarde sur les motivations des deux auteurs; ils veulent relater une histoire vraie avec son drame et ses rebondissements, réaliser une sorte de reportage historique, explorer le réel par le moyen de la bande dessinée. Kris se documente, consulte les archives, raconte avec précision le déroulement des évènements, décrit les lieux des manifestations auxquelles participa son grand-père: depuis son enfance, Kris a toujours baigné dans "une atmosphère populaire et bretonne". Etienne Davodeau rencontre un "ancien" survivant de cette époque; lui et Kris ne se considèrent pas comme des militants mais sont intéréssés par le militantisme et le mouvement ouvrier brestois, évitant le manichéisme. B. Pagnot filme Etienne, dans son atelier, en train de dessiner des personnages, montre quelques pages de l'album. La même image de presse dans l'imprimerie commence et conclut ce documentaire. "Un Homme est mort" est imprimé et renaît.

Résumé : Les déchets sont un point de cristallisation : peur pour les populations, doute, impuissance à trouver une solution acceptable pour les scientifiques, évitement pour les politiques. Oui, ils sont bien le cauchemar de l'industrie nucléaire. Cette enquête rigoureuse et d'envergure (huit mois sur trois continents) aborde le tabou des déchets non seulement par un biais historique en montrant les premières installations du Projet Manhattan aux Etats-Unis, mais aussi en ancrant son propos dans la réalité des sites de La Hague (usine de retraitement) et du centre d'études de Bure en Moselle qui prône un enfouissement. De plus le film révèle que 13% des déchets sont stockés à ciel ouvert sur le sol russe dans des villes secrètes comme Tomsk en Sibérie qui recueille des tonnes d'uranium enrichi tandis que l'hôpital voisin enregistre un taux de cancer anormalement élevé. Ainsi sommes-nous mis face à la "vérité sur les déchets", aux risques environnementaux, sanitaires que leur traitement et leur stockage génèrent ainsi qu'aux choix de l'humanité car le nucléaire exige de se projeter vers un avenir à 200.000 ans, 6000 générations. Accompagnés dans leur enquête par des militants de Greenpeace et des experts de la Criirad (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité), Eric Guéret et Laure Noualhat nous donnent à voir des images impressionnantes, des preuves de contamination données par des scientifiques et à entendre des discours émanant de points de vue différents (pro et anti-nucléaires).

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