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Résumé : "En 1960, Pierre Jean Jouve publie "Proses". Dans ce court recueil de petits textes, le poète, âgé, solitaire se retourne vers son passé, méditant sur son travail, ses rencontres, ses amours... En exergue, il a placé trois mots : la Voix, le Sexe et la Mort, cette trilogie condensant à ses yeux tout ce qui a occupé sa vie et son oeuvre. Nous avons donc imaginé la rencontre du poète et de ses derniers textes." (P. Beuchot) Ce film se présente à la fois comme un voyage à l'intérieur de l'univers fantasmatique de l'écrivain, où se trouvent convoquées images de lieux et figures de femmes, et comme une exploration de son espace littéraire, entre-aperçu à travers la lecture d'extraits de ses œuvres, depuis "En Miroir" jusqu'à "Aventure de Catherine Crachat". En contrepoint de ce paysage visuel, un enregistrement radiophonique restitue la voix de Pierre Jean Jouve s'exprimant sur le métier d'écrire.

Résumé : En donnant la parole à Edmond Jabès, le film suit le cheminement d'un homme, des événements marquants de son enfance à ses rencontres décisives, jusqu'à son entrée en écriture, considérée comme un dialogue et un questionnement. C'est en 1957 que, contraint de quitter l'Égypte, Edmond Jabès s'installe à Paris où il opte pour la nationalité française. C'est à partir de cet exil qu'il est amené à vivre pleinement la double condition de juif et d'écrivain, et c'est à partir de là que s'est renouvelée son œuvre, avec l'écriture du "Livre des questions". Poète de la non appartenance, de l'errance et du vide, Edmond Jabès est un homme de l'exil ; les seuls lieux véritables sont le livre, le désert et aussi l'Égypte, perdue et devenue dès lors quasiment mythique. Cet espace de l'écriture est exprimé par la voix de Catherine Sellers sur les images du désert dont Jabès dit : "Il a écrit le juif, et le juif se lit dans le désert" et qui est indissociable de son œuvre. Âgé de soixante-seize ans au moment de cette rencontre, il s'était tenu jusque-là à l'écart des médias et n'avait donné que de très rares interviews, et encore sous forme écrite. Après avoir pris connaissance du travail de Michelle Porte sur d'autres écrivains (notamment Virginia Woolf et Marguerite Duras), il a accepté qu'elle réalise un document sur lui qui soit à la fois un portrait et une initiation à son œuvre.

Résumé : Cet entretien filmé, réalisé en 1988 par Bernard Monsigny, est le seul du genre auquel se soit prêté Michel Leiris (1901-1990). Interviewé, peu avant sa mort, dans son appartement parisien de l'Île Saint-Louis, il parle du groupe surréaliste dont il a fait partie dans les années vingt et de sa rencontre avec l'écrivain Philippe Soupault, "homme très vif, à la présence très intense, le plus direct et le plus spontané des Surréalistes", qui fut, avec André Breton, l'auteur des "Champs magnétiques", premier ouvrage à expérimenter l'écriture automatique, "livre admirable, merveilleux, qui ouvrait des portes et apportait quelque chose de tout à fait neuf". Leiris clôt cet entretien sur sa conception de la poésie, son admiration pour Rimbaud, mais plus encore pour Mallarmé, "exemple d'homme à la fois beau, véridique, bon", qui demeure pour lui "le poète exemplaire".

Résumé : Évocation du poète, romancier, essayiste, épistolier et peintre Max Jacob, né à Quimper en Bretagne en 1876, et mort au camp de Drancy en 1944. Adoptant une démarche chronologique, les auteurs du film proposent de nombreux documents iconographiques et manuscrits, un commentaire et des lectures d'extraits de l'œuvre et de la correspondance du poète. La première période parisienne de Max Jacob se déroule à Montmartre, autour du Bateau-Lavoir. Il y rencontre Picasso, Braque, Matisse, Modigliani et Guillaume Apollinaire. En 1915, il se convertit au catholicisme puis se retire à Saint-Benoît-sur-Loire de 1921 à 1928. Une deuxième période parisienne, de 1928 à 1936, précède sa réinstallation à Saint-Benoît-sur-Loire où il demeurera jusqu'à son arrestation, le 24 février 1944, suivie de sa déportation au camp de Drancy. Il y mourra d'épuisement. Extraits de textes publiés aux Éditions Gallimard : "Le Cornet à dés" (1992), "La Défense de Tartuffe" (1964), "Derniers Poèmes" (1982), "Le Laboratoire central" (1980).

Résumé : L'écrivain et peintre Henri Michaux sert de point de départ à une réflexion sur l'expérience et ce qui peut en être transmis. Pierre Bergougnoux développe ce thème.

Résumé : L'intention du réalisateur est "d’envisager l’homme à travers l’œuvre, l’écrivain à travers les thèmes principaux, et de faire le portrait de l’homme qui n’avançait jamais que masqué. Ses masques étaient ses œuvres, et son œuvre est son masque". Patrick Bureau nous permet d'approcher Montherlant par le biais d’une chronologie rigoureuse, évoquant tout d'abord une enfance soutenue par quatre passions : la littérature, l’Antiquité, les camaraderies de collège et la tauromachie. Exploration de l’œuvre donc, mais surtout évocation de l’atmosphère familiale, des voyages et des rencontres, biographie ponctuée par la publication des romans et des pièces de théâtre. Le commentaire est illustré d’images d’archives (Pathé, Ina, dont un portrait réalisé par Pierre Desgraupes, en 1954, pour l’émission "Lectures pour tous") de photographies et d’extraits de pièces de théâtre : "La Reine morte", et "La Ville dont le prince est un enfant". Lectures extraites des œuvres suivantes : "Olympiades", "Coups de soleil", "Carnets", "Encore un instant de bonheur", "Les Jeunes Filles", "Mémoire", "Le Chaos et la nuit".

Résumé : "Comment raconter la vie d'un homme qui a pris un soin extrême à effacer ses traces, à se cacher ?" s'interroge d'emblée Alain Jaubert réalisant une évocation filmée d'Henri Michaux. Et de tenir admirablement la gageure, en composant son film comme un jeu de piste dont il faut laisser le plaisir de la découverte au spectateur. De Namur, où il naquit, jusqu'à Paris, en passant par quelques-unes des innombrables étapes de ce grand voyageur qui fut un temps marin, la caméra retrouve les lieux et les visages familiers, croisant au passage les noms de Franz Hellens ou Supervielle, qui encouragèrent ses débuts en littérature, tandis qu'un texte écrit en 1959 pour servir d'autobiographie sur le mode dérisoire sert de commentaire, admirablement mis en valeur par la voix de Claude Piéplu, à qui est également confiée la lecture des passages de ses livres. S'appuyant sur une documentation d'une richesse remarquable, dont les sources citées au générique composent une véritable anthologie des mouvements artistiques du vingtième siècle dans les domaines littéraire, pictural et même musical (photos de Gisèle Freund et Brassai, contributions de Norge - qui fut au collège le condisciple de Michaux - , Boulez ou Daniel Cordier, entre autres, manuscrits, premières éditions), le réalisateur utilise des moyens proprement cinématographiques pour créer un équivalent visuel à l'univers du poète. Par les accélérations ou les ralentis de son montage, il impulse au film un mouvement parallèle à celui du langage poétique avec ses rythmes, fait appel aux ressources de l'animation pour évoquer les vertiges intérieurs qui torturent le graphisme sous l'effet de drogues hallucinatoires - Michaux était également dessinateur et peintre -, joue des contrastes de couleur qui font vibrer les toiles et jusqu'aux jaquettes de la célèbre NRF de chez Gallimard. Le film se termine sur cette belle invite au lecteur extraite d'"Ecuador" : «Ne me laisse pas seul avec les morts.» Gageons que le spectateur saura l'entendre. Monique Laroze, dans "Images documentaires", n°22, 1995

Résumé : Portrait de Jean-Marie Gustave Le Clézio dont l'intérêt réside principalement dans les différents entretiens qui furent filmés à Nice, ville natale de l'écrivain, et au Mexique. Ces entretiens sont montés de façon classique, avec des photographies, des archives filmées (notamment des extraits de "Lectures pour tous", de Pierre Dumayet, en 1963), un commentaire biographique et des extraits de livres, lus en voix off par Dominique Blanc et Stéphane Freiss.

Résumé : Dans cet hommage télévisuel à l'auteur des "Ubu" roi, enchaîné et cocu, Jean-Christophe Averty colle, superpose et assemble les prises de vues réelles, photographies, gravures et dessins, en un montage rapide particulièrement représentatif de sa "méthode".

Résumé : Approche présentée en six tableaux chronologiques, pour explorer l'œuvre et rendre compte de la sensibilité de ce "Breton, juif converti au catholicisme, poète, romancier, peintre, homosexuel, épistolier génial", selon la définition d'Anne Andreu et Alain Ferrari. Définition à l'emporte pièce, que dément une réalisation rigoureuse et teintée d'humour dans laquelle sont évoquées les rencontres décisives, ("fulgurante" avec Picasso ), les hésitations, les états d'âme, les contradictions. Les textes de Max Jacob, extraits de "Le Laboratoire central", "L'Homme de chair et l'homme de reflet", "Le Roi de Béotie" sont dits par Michel Bouquet. Le réalisateur a puisé une partie de ses images dans le patrimoine cinématographique ("Fantômas", de Louis Feuillade, "Les Enfants du Paradis", de Marcel Carné, "Paris 1900", de Nicole Védrès), et dans les archives de la télévision ("Portrait souvenir de Jean Cocteau", de Roger Stéphane et Paul Seban ou "La Nuit écoute" de Claude Santelli). Mais il est allé essentiellement aux sources, en filmant l'œuvre graphique et manuscrite de Max Jacob, ainsi que celle de Picasso, Dubuffet , Marie Laurencin et des artistes rencontrés au Bateau Lavoir.

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