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Résumé : Tourné en 10 jours pendant la période du Carnaval par l'équipe très réduite des deux co-réalisateurs, le film nous montre la vie au tout début des années 80 des malades dans un hôpital psychiatrique sur l'île de San Clemente à 10 minutes en bâteau de Venise. L'asile de San Clemente est maintenant fermé, ses archives sont conservées à la Fondation San Servolo IRSESC et constituent la mémoire de l'histoire psychiatrique de Venise. Ce film, saisie d'une réalité dans les temps de sa disparition, soulève non seulement des questions sur la maladie mentale, le regard que nous portons sur elle, le bruit en nous à sa vision, les ambivalences quant à "l'asile" (lieu de l'exclusion et refuge) mais suscite également des interrogations sur son statut d'archive audiovisuelle.

Résumé : Pendant plusieurs mois, Raymond Depardon a filmé au Centre des Urgences psychiatriques de l'Hôtel-Dieu à Paris, des gens en situation de crise, de détresse morale, victimes du stress quotidien, de l'extrême solitude, de l'alcoolisme. Il nous fait découvrir le patient travail d'écoute du psychiatre et la relation qui s'établit entre le malade et le médecin.

Résumé : Fondé en 1868, l'asile de Ville-Evrard, situé en région parisienne, était un établissement représentatif du système d'exclusion de la folie à la fin du 19ème siècle. Devenu hôpital psychiatrique après la réforme de sectorisation de 1972, il dessert aujourd'hui la population du département de la Seine-Saint-Denis. Ce documentaire traverse les lieux et les vies, celles de médecins, d'infirmiers, de malades, pour certains internés depuis plus de trente ans. Il restitue la logique du rejet, évoque la vie quotidienne, les méthodes de soins, les relations humaines au sein de cette institution et propose une réflexion sur les rapports relatifs à l'exclusion et leur évolution sur près d'un siècle.

Résumé : "Rêve d'enfant, délire, château de sable, fuite métonymique, terrain désertique, tout reste encore à explorer" c'est sur cette citation que s'achève l'interview de Jean Oury, psychiatre et psychanalyste, fondateur en 1953 de la clinique de Cour-Cheverny dans le Loir-et-Cher, située dans le château de La Borde, lieu mythique de mise en actes de la psychothérapie institutionnelle. Procédant à la fois par associations et de manière plus dirigée grâce aux questions de son interviewer Pierre Delion, Jean Oury retrace l'histoire de La Borde, les péripéties de sa création, la venue de Félix Gattari, l'importance théorique de Lacan comme celle de Lucien Bonnafé. Les racines de La Borde, ce sur quoi le projet thérapeutique se fonde est au coeur du propos à savoir la résistance à l'oppression psychiatrique, soit le respect de l'opacité de l'autre. Il dénonce également l'infiltration technocratique qui détruit toute potentialité soignante.

Résumé : Portrait du psychiatre et photographe Gaëtan Gatian de Clérambault que Jacques Lacan reconnut comme son "seul maître en psychiatrie". Le film, sous le signe du regard et du toucher, propose une lecture subjective de la vie énigmatique et recluse de Clérambault à la fois psychiatre à l'Infirmerie psychiatrique de la Préfecture de Police de Paris qui se suicida face à un miroir et photographe passionné d'étoffes savamment drapées, de plis et de nouages. "La pulpe même du sensible, indéfinissable, n'est pas autre chose que l'union en lui du "dedans" et du "dehors" ; le contact en épaisseur de soi avec soi" (Emmanuel Levinas)

Résumé : "Locaux misérables, docteurs péremptoires, internement parfois politique : de janvier à avril 2013, Wang Bing a filmé le quotidien d’un hôpital psychiatrique de la province du Yunnan. Dans cet espace où le seul air vient d’une cour hors d’atteinte car bordée de barreaux, le lit fait office de radeau – "les gens comme nous ne peuvent s’offrir que le sommeil", remarque un résident. En restant au plus près des patients qu’il identifie par leur nom, le cinéaste déchiffre leur mode de (sur)vie, réinjectant de l’individuel dans ce que l’institution s’entête à priver de sens. Prière des rares musulmans, réchauffages mutuels au lit, les rituels corporels et vestimentaires rappellent L’Homme sans nom et Le Fossé, tant le dénuement est grand. Cette fresque documentaire finit par percer dans le plus clos des espaces des brèches vers le hors-champ. Ainsi un résident peut-il encore calligraphier sur sa jambe : Pensée morale, et un autre fredonner une chanson d’amour pendant une chasse à la mouche. Rompant l’arbitraire d’un lieu qui programme la folie autant qu’il la diagnostique, ces manifestations de vie font émerger du chaos une figure inattendue : le couple. D’où un titre qui sonne comme un douloureux serment matrimonial." (Charlotte Garson, FIDMarseille 2014)

Résumé : "Matthijs, affecté par des troubles autistiques, cherche désespérément à mettre de l’ordre dans le chaos qui l’entoure. Sa maison est son monde. Là, il trouve paix et équilibre. Mais lorsqu’il est obligé d’entrer en contact avec le monde extérieur, des confrontations explosives peuvent avoir lieu… Le cinéaste, son ami d’enfance, le filme avec un regard en même temps distant et complice, déclenchant des conséquences les plus extrêmes. " (Source Editeur)

Résumé : Ilé est un enfant avec autisme. Son père s'adonne complètement à son éducation avec l'aide de professionnels qu'il a choisis. Son but : rendre Ilé le plus heureux possible, l'aider à progresser et à entrer en contact avec les autres. Une des passions d'Ilé est le cinéma et plus particulièrement les films d'animation. Une relation faite d'amitié et de complicité avec le réalisateur a, au fil du temps, créé une ambiance propice à l'élaboration du cinéma d'Ilé où la créativité a une fonction libératrice et thérapeutique.

Résumé : Dans l'enceinte de l'hôpital psychiatrique de Klosterneuburg, en Autriche, la "Maison des artistes" abrite 14 pensionnaires schizophrènes : douze peintres et deux poètes. Certains sont célèbres, comme Oswald Tchirtner, Johann Hauser, August Walla. La caméra suit chaque malade dans sa vie quotidienne, dans l'exercice de son art. Un film qui permet d'approcher un univers hors normes et de s'interroger sur la schizophrénie et ses liens avec le processus de création.

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