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Contenu : Le Crips s'adresse à tous ceux qui recherchent des informations sur les thèmes liés au VIH/sida, aux hépatites, aux IST, aux usages de drogue

Résumé : En 2002 on comptait déjà 42 millions de séropositifs dont 30 millions en Afrique, continent où meurent chaque jour 6500 personnes du sida. Si les antirétroviraux (ARV) sont disponibles dans les pays du Nord, très rares sont les malades africains à pouvoir en bénéficier parce qu'ils sont trop chers. Au plan international plusieurs ONG se sont élevées contre cette injustice en remettant en cause le système des brevets qui garantissent aux industries pharmaceutiques de considérables profits. Elles luttent pour la baisse des prix et une prise de conscience internationale de l'hécatombe. Sur le terrain, dans les pays où l'épidémie fait des ravages toujours plus importants, malades, médecins et ONG se battent pour obtenir les médicaments essentiels. Le film, tout en démontant les arguments des grands laboratoires, retrace la lutte des ONG et de certains gouvernements, le Brésil tout particulièrement, pour l'accès aux médicaments vitaux. Il souligne également la détresse de malades et de médecins démunis dans des pays africains particulièrement touchés.

Résumé : Carnet de route du leader charismatique du TAC (Treatment Action Campaign fondée en 1998), Zackie Achmat dans sa lutte pour l'accès de tous aux médicaments génériques et aux antirétroviraux dans les cliniques et les hôpitaux publics d'Afrique du Sud. Chronique de la "defiance campaign" (campagne de défi), le film montre la crise engendrée par le sida en Afrique du Sud qui touche plus de 4,7 millions de personnes tandis que le gouvernement de Thabo Mbeki ne reconnaît pas la relation entre VIH et sida. Militant antiapartheid dès ses 14 ans en 1976, Zackie Achmat se définit comme "un socialiste du sida"pour qui "l'infection, causée et encouragée par les inégalités, est en plus un facteur d'accroissement des discriminations." En Afrique du Sud où l'épidémie a pris l'ampleur d'une catastrophe sanitaire, le TAC est devenu l'organisation la plus importante des mouvements populaires. Cette association de malades affronte directement les laboratoires pharmaceutiques pour que le prix des médicaments génériques baisse. Zackie Achmat, lui-même atteint par le VIH et régulièrement aux prises avec les maladies opportunistes, a décidé par solidarité et détermination, de ne pas avoir recours aux antirétroviraux tant que les hôpitaux publics de son pays n'en disposent pas. Le film mêle l'histoire singulière, personnelle et intime de Zackie à ses engagements sans concession nés de la conscience et de l'urgence du désastre qui touche l'Afrique toute entière.

Contenu : Institut de recherche sur le sida et sur les hépatites B et C

Contenu : AIDES est la première association française de lutte contre le sida. Sur son site vous trouverez des informations sur le Sida (Syndrome Immuno Déficience Acquise), le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) et les hépatites.

Résumé : Pendant trois mois Vincent Boujon a recueilli des témoignages dans le Centre de Dépistage du Sida Anonyme et Gratuit de l'Hôtel Dieu à Lyon. Dans la salle d'attente, avant de connaître les résultats du test, des patients se confient livrant leur appréhensions et leurs doutes quant au diagnostic. Le film tente ainsi une approche des peurs et des comportements contradictoires face à la maladie : pratiques sexuelles à risques, ambivalences du recours au préservatif, lassitude de son emploi, "relapse". Construit en 7 parties où alternent témoignages et gestes médicaux du dépistage, "Test" donne à écouter les paroles d'anonymes dont les silhouettes sont floutées dans un décor tracé au crayon. Cette mise en scène de l'intime à l'hôpital éloigne la réalité de ce lieu médical sans la gommer. Ainsi un peu de la vérité de chacun (hommes, femmes, seuls ou en couples) affleure-t-elle dans la relation à la sexualité, au corps, au respect de soi, à la vie, à la mort, à l'impossible confiance en l'autre generée par l'apparition du virus. Par ailleurs la force du désir, sa vitalité face à la tristesse du latex, transgresse le "safer sex"/ la sexualité "plus sûre", protégée. Le discours que le film met en place repose sur les contradictions (puissance du désir / achoppement de la raison) comme sur la résolution du dilemne (se protéger, "mettre une capote c'est aussi faire attention, à soi... c'est inquiétant de ne pas faire attention à soi..."). Les protagonistes insistent sur la vigilance ; l'expérience du dépistage vécue comme une épreuve est une leçon pour l'avenir.

Résumé : L'Afrique subsaharienne est très fortement touchée par le Sida. Cette pandémie a pour conséquence la progression sans précédent du nombre des orphelins. Suivant le travail de l'association Burkinabé AJPO (Association des Jeunes pour la Promotion des Orphelins) le réalisateur part à la rencontre des enfants, de leur dénuement et de leur souffrance morale. Le tabou du sida très présent au Burkina Faso perturbe les orphelins sur lesquels pèsent une lourde charge en plus de celle de subvenir à leurs besoins vitaux ou de se scolariser. Les oncles ou les grands-mères, la solidarité, du fait de l'importance du problème est dépassée. L'association AJPO travaillant avec Orphelins Sida international, apporte aide alimentaire, scolaire et psychologique, grâce entre autre au parainage.

Résumé : A partir du geste médical d'une prise de sang dans un hôpital bordelais, le film remonte le temps, le fil de l'histoire du sida avec médecins, malades et soignants. Entre le souvenir des années 80 marqué par les multiples morts et la perception de l'épidémie aujourd'hui chacun s'exprime avec les doutes, les remises en questions, l'espoir et l'angoisse. L'accent est mis sur la prise en charge quotidienne depuis les traitements par trithérapies arrivés en 1996. Les relations malades médecins sont aussi au premier plan car c'est là que surgissent les tensions car les traitements ont des effets imprévisibles et les malades doivent parfois accepter la violence que la mécanique médicale exerce sur les corps, corps sans cesse sous la menace du sida, cette "histoire qui n'a pas de fin".

Résumé : "La Pudeur ou l’Impudeur" est l'unique film réalisé par Hervé Guibert qui pourtant adolescent rêvait de devenir cinéaste. Il le tourna seul avec un camescope prêté par TF1 entre mai/juin 1990 et avril/mai 1991. Au coeur du dispositif cinématographique, Hervé Guibert est un des premiers à avoir pris pour sujet d'un film le VIH. Atteint du sida, Hervé Guibert, écrivain et photographe, auteur d'une trentaine d'ouvrages, mourra le 27 décembre 1991, à 36 ans, des suites d'une tentative de suicide. "La Pudeur ou l'Impudeur" est le journal filmé (intermédiare entre documentaire et scènes reconstituées, une autofiction, peut-on avancer) d'un homme qui sait sa mort certaine, annoncée (les traitements par tri-thérapies n'existent pas encore) mais lutte face à la maladie, au travail de la mort "chaque jour je perds un geste", en essayant de muscler son corps décharné, en interrogeant ses deux grands-tantes (Suzanne et Louise), en vivant des "moments de pure jouissance de vie" sur l'Ile d'Elbe. Le film est traversé par sa rage d'écrire, sa relation au suicide. Comme le dira Yvonne Baby dans le film "Guibert cinéma" (voir à ce titre), "La pudeur ou l'impudeur " est signé de son sang et de sa nostalgie de ne pas pouvoir faire encore du cinéma".

Résumé : Des premiers cas de sida observés à San Francisco aux USA en 1980 à la reconnaissance de la paternité de la découverte du virus pour l'Institut Pasteur et à l'obtention du Prix Nobel en 2008 pour Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi : la terrible bataille autour du virus entre scientifiques français et américains dirigés par Robert Gallo.

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