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Contenu : La "maison de la littérature" de Vienne est un lieu d'échange et d'informations sur la vie littéraire et la littérature contemporaine autrichiennes.

Résumé : Elias Canetti, Prix Nobel de Littérature en 1981, nous révèle ici les secrets de son enfance. Pierre Arditi, petit cousin de l'auteur, lit des textes choisis dans l'oeuvre d'Elias Canetti : "Histoire d'une jeunesse", "Histoire d'une vie", "Les voix de Marrakech".

Contenu : Site de la société autrichienne de littérature

Résumé : En novembre 1919 au cours d'un bref séjour qu'il fit en compagnie de son ami Max Brod à Schelesen dans les montagnes de Bohème, Franz Kafka rédige sa Lettre au Père. Elle ne parvint jamais à son destinataire : ce père trop réel, incarnant la force, la santé, l'appétit, le contentement de soi, qui ne pouvait comprendre le tempérament de son fils, encore moins son génie littéraire. Juillet 1920, Franz Kafka écrit à Milena Jesenska : Je t'enverrai demain ma Lettre au Père. Garde-la bien, il se pourrait que je veuille tout de même la lui donner un jour...

Résumé : Karl Kraus (1874-1936) appartient à " l'âge d'or " de Vienne, l'époque de Gustav Mahler, de Sigmund Freud, du Jugendstil, de la musique dodécaphonique de Schoenberg, du renouvellement de l'architecture par Adolf Loos. Dormant le jour et travaillant la nuit, Kraus fut pendant trente-six ans l'unique auteur et éditeur de la revue Die Fackel (Le Flambeau), dans laquelle il commentait son époque et pourfendait ses ennemis de la presse corrompue, de la bourgeoisie viennoise et de la scène politique. Il organisait aussi des lectures - il en fit plus de 700 au cours de sa vie dont plusieurs furent filmées dans les années 30 - qui lui procurèrent une communauté fidèle de lecteurs et d'auditeurs. Son esprit sarcastique, critique jusqu'à l'obsession, son zèle militant étaient des qualités typiquement viennoises que son humour transformait en une forme d'humanité universelle. Bien qu'ignoré par la presse de son pays, Kraus marqua profondément la vie intellectuelle autrichienne et influença durablement une jeune génération d'écrivains et de philosophes parmi lesquels Elias Canetti et Ludwig Wittgenstein. Le film se concentre sur le combat de Kraus contre la bourgeoisie corrompue de Vienne et les faiseurs de guerre. Les textes cités portent la marque des espoirs que Kraus mettait dans la démocratie et le pacifisme. Mais en 1934, Kraus écrit : "À propos de Hitler je ne trouve rien à dire… " Cet aveu marque le début du mutisme de l'écrivain et donne la mesure de l'abîme qui venait de s'ouvrir devant l'humanité.

Résumé : La construction de cette évocation filmée de Kafka suit de façon chronologique la biographie de l'écrivain, racontée en voix off et illustrée par différents documents – photographies, manuscrits, films d'archives de la Prague d'avant-guerre – et de rares fragments d'entretiens (Max Brod, l'ami de toujours qui révéla son œuvre, une nièce, fille de sa sœur préférée). Les éléments essentiels, par ailleurs largement connus, de cette vie sans événements majeurs sont confrontés à des extraits de la "Lettre au père" qui en orientent l'interprétation, révélant une grande tension intérieure. En conclusion, est rapidement évoqué l'immense retentissement de l'œuvre de Kafka. Mais cette œuvre, la lit-on vraiment ? Dérangeant quelque peu les idées reçues, les interventions critiques de Marthe Robert, appuyées sur une longue fréquentation de l'auteur, constituent finalement le point le plus éclairant de ce document de facture un peu conventionnelle, et invitent à une véritable découverte de l'écrivain Kafka.

Résumé : Stan Neumann évoque la vie instable du poète, ses errances à travers l’Allemagne, la Russie, la France, la Suisse et l’Italie, ses rencontres avec Lou Andréas Salomé, Clara Westhoff (élève de Rodin qu’il épousa en 1901), Tolstoï, Rodin, et repose essentiellement sur son œuvre poétique majeure, les "Élégies de Duino", dont la lecture de nombreux extraits est donnée par Rüdiger Vogler. Un commentaire concis, chronologique, comportant des citations autobiographiques extraites d'autres œuvres de Rilke (notamment sa "Correspondance 1900-1926", les "Lettres à un jeune poète", les "Journaux de jeunesse" - traduits par Philippe Jaccottet -, les "Lettres sur Cézanne", le "Testament") est soutenu par une iconographie riche : photographies, films d'archives, œuvres d'art, notamment les portraits réalisés par Paula Becker, jeune peintre admiratrice de Cézanne, et par Baladine Klossowska, sa dernière compagne. Ce document comprend un extrait du film "Ceux de chez nous" de Sacha Guitry. Le film est dédié au cinéaste René Allio qui préparait ce portrait pour France 3 et mourut avant de le réaliser.

Résumé : Ce film révèle, sous l'image de l'écrivain autrichien provocateur, misanthrope, dont la vie fut émaillée de scandales et d'altercations, un personnage drôle et gai, un "anarchiste impitoyable". Construit à partir d'archives, d'extraits de nombreux entretiens filmés avec Thomas Bernard, il est remarquablement réalisé, et nous met directement au cœur de l'œuvre, une œuvre obsédée par la maladie et la mort, par la hantise de la destruction et par la folie. Des moments très forts : l'évocation de Heidegger, "le philosophe de la Forêt Noire, qui a kitschifié la philosophie"; un montage de films super 8 de Thomas Bernhard avec "la Tante", cette femme plus âgée que lui et qui partagea sa vie; l'évocation de la première de "Place des Héros" en 1988 au Burgtheater de Vienne, par Claus Peyman, "celui qui a permis au théâtre de Thomas Bernhard d'exister, directeur de théâtre qui a été pendant des années un allié efficace et sûr de l'écrivain, faisant abstraction des scandales comme des pressions politiques." Avec la participation de Clément Rosset, auteur de "Le Réel, traité de l'idiotie", André Müller, Peter Fabjan, demi-frère de Thomas Bernhard, Claus Peyman, Erika Schmidt, Gerda Maleta.

Résumé : Richard Dindo voulait depuis longtemps réaliser un film biographique sur Kafka, qui soit la description de son existence à partir de ses écrits biographiques. « [Le cinéma documentaire] doit trouver des mots et des phrases pour parler de ce qui n’existe plus, de ce qui n’est plus visible, de ce qu’il faut pouvoir s’imaginer. » Puisqu’il n’existe plus de témoins de sa vie, le réalisateur a choisi des comédiens et des comédiennes qui jouent le rôle des personnes qui ont le mieux connu Kafka. Ils « parlent à la place des morts, avec des phrases que ceux-ci ont jadis écrites sur leur relation à Kafka ». Ces « monologues intérieurs » évitent tout commentaire. Richard Dindo a ainsi mis en scène notamment Max Brod, le meilleur ami de Kafka et son éditeur ; il a publié une biographie de Kafka en 1937 ; Milena Jesenskà, qui a écrit plusieurs lettres à Brod pour lui décrire sa relation avec Kafka ; Gustav Janouch, fils d’un collègue de travail de Kafka, qui l’a rencontré en 1920 et a publié ses conversations avec lui ; Dora Diamant, la seule femme avec laquelle Kafka a réellement vécu et qui a écrit une lettre à Max Brod après la mort de Kafka. En contrepoint de ces monologues, Sami Frey lit admirablement des extraits des" Lettres à Milena", des Lettres à Felice Bauer, de la "Lettre au père" et des Journaux de Kafka. A l’image, des photos et des films d’archives et de nombreuses vues de Prague aujourd’hui. « Il n’est peut-être pas essentiel pour lire un écrivain de connaître sa vie, mais plus on la connaît, plus la lecture de ses livres devient passionnante et lumineuse et mieux nous les comprenons. Je voudrais que le spectateur après ce film sache un peu mieux qui a été Kafka, quelle a été sa vérité intime et ce qu’il nous apprend aujourd’hui. Et que le spectateur comprenne un peu mieux ce qui se cache derrière l’écriture comme travail, comme souffrance, comme insomnie, comme solitude. » (R. Dindo)

Contenu : "Die Fackel", la revue de Karl Kraus, intégralement disponible en ligne.

Contenu : Site officiel de Elfriede Jelinek

Résumé : Ancien acteur shakespearien, nostalgique d’un grand théâtre perdu, le personnage de "Simplement compliqué" s’autorise une fois par mois à porter la couronne de Richard III, le rôle de sa vie. Souvenirs de théâtre, préoccupations matérielles et considérations misanthropes rythment le discours de celui qui s’est définitivement séparé de ses contemporains : seule lui rend visite une petite fille, qui vient lui apporter du lait tous les mardis et vendredis, et dont la présence perturbe à peine le flot de paroles du vieil homme. Triste et grotesque, il est désormais le spectateur d’une vie qui s’est arrêtée.

Résumé : Les lettres que Rainer Maria Rilke adressait au jeune poète Franz Kappus, me sont apparues comme une eau claire. J'ai plongé dans cette lecture sans reprendre mon souffle. Ma rencontre avec ces lettres reste un choc ; une émotion au bord des larmes. Barbara. En 1903, Rilke répond à Franz Kappus, un jeune homme de vingt ans, élève d'une école militaire, qui lui a envoyé ses premiers essais poétiques. Neuf autres lettres suivront, que Kappus publiera en 1929, trois ans après la mort de Rilke. Leur retentissement n'a fait que s'accroître depuis. Bien plus, en effet, qu'un entretien sur le métier poétique, elles forment une extraordinaire méditation sur la solitude, la création, et l'accomplissement intérieur de notre être. La lecture puissante, sensible et généreuse de Barbara séduira aussi bien les amateurs de littérature que les admirateurs de cette artiste inoubliable. Un enregistrement d'exception, réalisé en 1991, dont Audiolib publie ici une version remasterisée inédite pour faire revivre ce chef d'oeuvre du patrimoine sonore.

Contenu : Site de référence sur l'oeuvre de Kafka.

Résumé : Cette première oeuvre romanesque a été publiée en 1959, lorsque l'auteur avait elle-même 30 ans... Dans un discours qu'elle prononça la même année, “ La vérité est exigible de l'homme ”, elle assigne à l'écrivain la tâche de dire la douleur, car “ la douleur est féconde ” et “ dessille les yeux ”. Le personnage qu'elle met ici en scène a vécu jusqu'ici “ sans s'en faire ”. “Jamais il n'a pensé que pût être prononcé le mot décisif, et que le jour viendrait où il devrait montrer ce qu'il savait faire et penser, où il serait forcé d'avouer ce qui lui tient vraiment à cœur. ” Le jour est venu pour lui de faire l'expérience de la douleur. Comme elle, ce personnage voyage entre Rome et Vienne. (Ed.des Femmes)

Résumé : Dans l'atmosphère feutrée d'une croisière entre gens de la bonne société, Czentowicz, célèbre joueur d'échecs, défie les autres passagers pour les battre à plates coutures. Soudain un inconnu semble capable de l'affronter. Celui-ci a appris les échecs dans un manuel pendant un long séjour dans les geôles nazies. Il va relever le défi et jouer pour la première fois de sa vie avec un véritable échiquier. Dans cette ambiance de croisière, il va retrouver sa passion carcérale. Publié en 1943, un an après le suicide de son auteur, Le Joueur d'échecs fait figure de testament dans l'oeuvre de Zweig.

Résumé : Le film s'inspire des mémoires posthumes de Stefan Zweig, "Le Monde d'hier", écrits en exil entre Londres, où l'écrivain s'est réfugié après 1938, et le Brésil, où il est arrivé en 1940. De nombreux extraits de ces mémoires sont lus en voix off par Didier Flamand. Partant du suicide de Stefan Zweig, âgé de soixante ans, et de sa deuxième femme, Lotte, le 22 février 1942, à Petropolis, au Brésil, le film remonte dans le temps à la recherche d'une "clé" de cet acte. Dans ses mémoires, Stefan Zweig aurait idéalisé le "monde d'hier", et singulièrement Vienne et l'Europe d'avant la Première Guerre mondiale, jusqu'à en faire un paradis perdu. Avec la dissolution de l'empire austro-hongrois et la montée du national-socialisme, il voit s'évanouir ses dernières illusions et sa foi en un internationalisme pacifique. Edgardo Cozarinsky a construit un portrait classique de Stefan Zweig, en le centrant sur les événements politiques qui ont tant marqué la vie de l'écrivain.

Résumé : Ce film révèle, sous l'image de l'écrivain autrichien provocateur, misanthrope, dont la vie fut émaillée de scandales et d'altercations, un personnage drôle et gai, un "anarchiste impitoyable". Construit à partir d'archives, d'extraits de nombreux entretiens filmés avec l'écrivain, il nous met directement au coeur de l'oeuvre, une oeuvre obsédée par la maladie et la mort, par la hantise de la destruction et par la folie.

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