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Résumé : Au cours d'une soirée où se rend le Tout-Paris de la Belle Époque, en 1905, Colette rencontre la marquise de Morny, dite « Missy ». Celle-ci, divorcée et à la tête d'une grande fortune, vit pleinement sa préférence sexuelle. Cheveux courts, pantalon, bottes et complets-vestons : son personnage inclassable dérange et effraie son époque. Un an plus tard, Colette divorce de Willy et va vivre avec Missy une intense histoire d'amour qui durera jusqu'en 1911. Après leur rupture, leurs lettres témoignent d'une indéfectible complicité. Cette relation est fondatrice dans la vie de Colette, dans sa construction personnelle autant que dans son œuvre littéraire.

Résumé : A partir de photographies, de cartes postales et dans le décor presqu'intact de Saint-Sauveur en Puisaye où est née Colette, Marguerite Boivin, érudite locale, et Alain Brunet, l'un des biographes de Colette, évoquent d'abord longuement la figure maternelle de Sido à travers la chronique villageoise et familiale : son arrivée à Saint-Sauveur, un premier mariage malheureux, l'arrivée du nouveau percepteur Joseph Jules Colette avec son passé glorieux de militaire, le second mariage, la naissance des enfants, les difficultés du couple à s'intégrer dans la bourgeoisie locale. Lorsque Colette, dans "La Maison de Claudine", évoque le paradis perdu de son enfance, sa Puisaye natale, le jardin famailial, les campagnes et les forêts environnantes, sa mère est morte depuis déjà dix ans. L'écrivain Michel de Castillo souligne à quel point Colette, alors au seuil de la maturité, "possède" sa mère en littérature. Elle en fait une déesse-mère dont elle idéalise le portrait. C'est selon lui une "revanche sur tout ce qu'il y a eu avant". Marie-France Berthu-Couvertin, universitaire, évoque ces années où Colette a fui le milieu familial et ses problèmes et a "déserté" sa mère. Claude Pichois et Judith Thurmann, autres biographes, évoquent l'amour fusionnel entre Colette et sa mère mais aussi la révolte contre la pauvreté, les dettes, les rapports empreints de culpabilité, de reproches et de rancune entre mère et fille.

Résumé : À bien des égards, Renée, l'impétueuse narratrice de "La Vagabonde", se pose comme le double de Colette qui signe ici son roman le plus personnel. Comme elle, sa jumelle littéraire est divorcée, actrice de music-hall, écrivaine et surtout farouchement indépendante. Elle se laisse pourtant toucher par Max, un homme beau, brillant et riche : une intrigue simplissime dont Colette a l'audace de prendre le contre-pied pour mieux interroger l'indépendance, le courage et la liberté des femmes et réaffirmer leur force. Un roman profondément optimiste, provocante ode à la solitude, d'une remarquable intelligence. « Le hasard, mon ami et mon maître, daignera bien encore une fois m'envoyer les génies de son désordonné royaume. Je n'ai plus foi qu'en lui, et en moi. En lui, surtout, qui me repêche lorsque je sombre, et me saisit, et me secoue, à la manière d'un chien sauveteur dont la dent, chaque fois, perce un peu ma peau... Si bien que je n'attends plus, à chaque désespoir, ma fin, mais bien l'aventure, le petit miracle banal qui renoue, chaînon étincelant, le collier de mes jours. » C.

Contenu : Site du Centre d'études Colette

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