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  •    Indice / Cote : 840"19" GION
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Résumé : Dans ce volume, on entre dans l'univers des villes et du «je». Les essais et les récits rassemblés dans ce tome libèrent un nouveau personnage, qu'on ne connaissait que par les masques de son imaginaire : Giono. Au monde préservé des hauts plateaux et de Manosque succède le monde dans sa totalité, celui des villes et de ce que les hommes mettent en œuvre dans ces villes-là. La guerre menace (et Giono va jusqu'à imaginer dans un proche avenir une guerre d'hommes- robots), l'Apocalypse est pour demain et s'il y a une nécessaire recherche de la justice et de la paix qui est tonique, cette recherche-là est bien proche du désespoir ; elle ne peut sauver. On pourrait dire que ce livre livre le personnage qui a le plus «agité» Giono tout au long de s sa vie, don Quichotte. La civilisation est en train de basculer dans la mort et l'homme Giono se demande si, comme le chevalier à la triste figure, il n'a pas contribué à mettre les folies en lumière. Le fallait-il ? Giono s'englue, note Pierre Citron dans sa préface, dès qu'il veut organiser la société ; il n'est en définitive qu'un anarchiste à l'imagination hémorragique. Mais n'est-ce pas précisément cet autre, qui remue en nous sous l'homme raisonnable, et qui, ayant cru au paradis, le sait perdu, que nous retrouvons dans les récits et les essais que rassemble ce volume ?

Résumé : Ce volume d'œuvres, qui n'appartiennent pas à la fiction, présente un Giono inhabituel, se débattant avec le quotidien : deux journaux, un voyage en Italie et un autre en Espagne, le récit minutieux de l'affaire Dominici et celui de la bataille de Pavie. Ces successions de faits, de données précises à dépouiller et à analyser froidement, auraient pu brider, voire brimer, un romancier. Le réel écrase, mais Giono s'en débrouille, quitte à l'arranger parfois à sa convenance. L'homme de Manosque va s'incorporer mentalement et physiquement à son récit : «Je me suis efforcé de décrire le monde, non pas comme il est, mais comme il est quand je m'y ajoute, ce qui évidemment ne le simplifie pas». Ailleurs, il avouera plus banalement cette conception romantique selon laquelle «quoi qu'on fasse, c'est toujours le portrait de l'artiste par lui-même que l'on fait». Aussi ne sommes-nous pas surpris de découvrir que Giono n'a que rarement utilisé le journal comme véhicule de son art, son œuvre - romanesque ou non - étant toute entière empreinte de sa vie. Ce volume nous est d'autant plus précieux qu'une seule fois, mû par le «besoin d'une sérieuse discipline de l'esprit et du corps», Giono se sera livré à la rédaction d'une chronique personnelle, spontanée, parfois impulsive, - un Journal de l'occupation d'un Giono que nous ne connaissions pas.

Résumé : Réunit des tableaux, notamment de Dubuffet, de Lucien Jacques et de Louis Soutter, artistes qui ont connu ou ont illustré les oeuvres de Jean Giono, avec des textes, des extraits de catalogues d'exposition et de correspondances de J. Giono.

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