Recherche simple :

  •    Indice / Cote : 840"19" MICH
  • Aide
  • Eurêkoi Eurêkoi

Documents en ligne : 5

Voir tous les résultats les documents en ligne

Résumé : '"Histoires d'écrivains" est une série de quinze entretiens filmés avec des écrivains d'aujourd'hui. La question de l'écriture est centrale dans ces courts portraits dont le rythme et la particularité de ton s'accordent au style et à la personnalité de chacun. Pierre Michon est l'auteur notamment des "Vies minuscules" (1984), "Rimbaud le fils" (1991), "La Grande Beune" (1996) et "Mythologies d'hiver" (1997). Il a peu publié et seulement à partir de l'âge de trente-neuf ans. Rien pour lui dans sa vie n'est notable ni intéressant hormis le fait d'avoir écrit ces livres. Il vit de son écriture grâce aux bourses, aux résidences d'écrivains et aux conférences. Dans ce film, il décrit sa méthode d'écriture, depuis la première phrase qui donne l'élan et toute la tonalité du texte. Quand l'impulsion s'arrête, le texte est fini. Il dit se nourrir de ses lectures et de ses observations pendant les périodes d'écriture, comme un "filtre humain".

Résumé : Pierre Michon s'entretient avec Sylvie Blum dans sa maison d'enfance de la Creuse. Une réelle complicité s'est établie entre la réalisatrice et l'écrivain autour d'une commune admiration pour Faulkner, et notamment "Absalon Absalon", un des textes fondateurs pour Pierre Michon qui lui avait permis d'oser entrer dans la langue. Pierre Michon cite aussi Dostoïevski et Victor Hugo "à l'ombre desquels il se place pour se permettre d'écrire". Ces entretiens sont montés comme une sorte d'abécédaire autour de mots proposés par la réalisatrice sur lesquels Pierre Michon réagit et réfléchit à voix haute. Ce "mouvement de la pensée" est accompagné par des images filmées en super 8 de paysages en mouvement également qui forment une trame sur laquelle se pose, en off, la voix de Pierre Michon, avant de le voir apparaître à l'image. L'auteur des "Vies minuscules" (1999), de "Rimbaud le fils" (1991), du "Corps du roi" (2002) nous livre avec sincérité et humour, humilité et orgueil mêlés, les sources de son écriture liées à des éléments autobiographiques.

Résumé : L'écrivain et peintre Henri Michaux sert de point de départ à une réflexion sur l'expérience et ce qui peut en être transmis. Pierre Bergougnoux développe ce thème.

Résumé : "Comment raconter la vie d'un homme qui a pris un soin extrême à effacer ses traces, à se cacher ?" s'interroge d'emblée Alain Jaubert réalisant une évocation filmée d'Henri Michaux. Et de tenir admirablement la gageure, en composant son film comme un jeu de piste dont il faut laisser le plaisir de la découverte au spectateur. De Namur, où il naquit, jusqu'à Paris, en passant par quelques-unes des innombrables étapes de ce grand voyageur qui fut un temps marin, la caméra retrouve les lieux et les visages familiers, croisant au passage les noms de Franz Hellens ou Supervielle, qui encouragèrent ses débuts en littérature, tandis qu'un texte écrit en 1959 pour servir d'autobiographie sur le mode dérisoire sert de commentaire, admirablement mis en valeur par la voix de Claude Piéplu, à qui est également confiée la lecture des passages de ses livres. S'appuyant sur une documentation d'une richesse remarquable, dont les sources citées au générique composent une véritable anthologie des mouvements artistiques du vingtième siècle dans les domaines littéraire, pictural et même musical (photos de Gisèle Freund et Brassai, contributions de Norge - qui fut au collège le condisciple de Michaux - , Boulez ou Daniel Cordier, entre autres, manuscrits, premières éditions), le réalisateur utilise des moyens proprement cinématographiques pour créer un équivalent visuel à l'univers du poète. Par les accélérations ou les ralentis de son montage, il impulse au film un mouvement parallèle à celui du langage poétique avec ses rythmes, fait appel aux ressources de l'animation pour évoquer les vertiges intérieurs qui torturent le graphisme sous l'effet de drogues hallucinatoires - Michaux était également dessinateur et peintre -, joue des contrastes de couleur qui font vibrer les toiles et jusqu'aux jaquettes de la célèbre NRF de chez Gallimard. Le film se termine sur cette belle invite au lecteur extraite d'"Ecuador" : «Ne me laisse pas seul avec les morts.» Gageons que le spectateur saura l'entendre. Monique Laroze, dans "Images documentaires", n°22, 1995

Explorer les sujets liés :