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Résumé : Revue littéraire francophone en ligne, Bon-A-Tirer diffuse chaque quinzaine des textes inédits ou à paraître d'écrivains contemporains belges, majoritairement francophones

Résumé : Filmés à Anvers, Gand, Bruxelles Knokke-le-Zoute, Rekkem ou Saint-Vith, à l’est de Liège, interrogés au cours de promenades dans la campagne, dans des lieux publics ou privés, dix-huit écrivains belges - poètes, romanciers, éditeurs, scénaristes, journalistes, critiques - plus ou moins reconnus, plus ou moins traduits, s’expriment sur leur identité, leur sensibilité, leur parcours. Écrivains de langue flamande, de langue française ou de langue allemande, ils sont brièvement présentés et questionnés. Ils parlent de la littérature, de leurs différences culturelles, évoquent leur pays, son histoire et son avenir, et contribuent à tracer les contours d’un portrait affectif de la Belgique. Interviennent successivement : Jozef Deleu, Hugo Claus, Jacqueline Harpman, Monika van Paemel, Pierre Mertens, Philippe Blasband, Stefan Hertmans, Kristien Hemmerechts, Tom Lanoye, Geert Van Istendael, Eric De Kuyper, François Emmanuel, Nicole Malinconi, Miriam Van Hee, Lucien Noullez, William Cliff, Liliane Wouters, Bruno Kartheuser.

Résumé : Portrait de Denis Marion, critique cinématographique et littéraire, né en 1906, à Bruxelles. Collaborateur d'André Malraux pour le tournage en Espagne du film "L'Espoir", il publie de juillet 36 à avril 39 des articles dans "Combat", hebdomadaire de la gauche belge mobilisée contre le fascisme. Puis, correspondant du "Soir" à Paris après la Libération, il rencontre Cocteau, René Clair, Buñuel, Flaherty, Hitchcock, Paulhan...Dans l'entretien qui est au cœur de ce film, Denis Marion évoque ces rencontres mais également l'amitié qui le lia à Roger Goossens, Paul Nougé et Louis Scutenaire. À côté d'une activité de critique cinématographique importante, il a été également traducteur et biographe de Daniel Defoe, et ...bon joueur d'échecs. Le film présente également des témoignages de Robert Arribaut, Sylvain Goudemare, Tom Gutt, Irène Hamoir, ainsi que des extraits de films et une iconographie abondante.

Résumé : Simenon s'est volontiers exprimé sur son métier d'écrivain, son style et ses personnages, ainsi que sur sa vie privée. Le film réalisé par Pierre Desfons s'appuie sur une somme de documents comprenant des enregistrements sonores ou filmés provenant de l'Ina, de la Radio Télévision belge, de la Télévision suisse romande et de la Cinémathèque Gaumont. Dans sa note d'intention, le réalisateur souhaitait contourner le "mythe" Simenon, par une approche plus subtile et complexe, qui valoriserait le côté humain et attachant de l'écrivain. Un va-et-vient entre les divers entretiens accordés par Simenon et un commentaire biographique ne favorise pas une approche intime du personnage. Cependant, Simenon se souvient, et livre une part de lui même avec sincérité, comme il l'a fait dans ses mémoires. Celui qui se définissait comme romancier et non comme intellectuel, sait parler lui-même de ses faiblesses et de ses maladresses.

Résumé : '"Histoires d'écrivains" est une série de quinze entretiens filmés avec des écrivains d'aujourd'hui. La question de l'écriture est centrale dans ces courts portraits dont le rythme et la particularité de ton s'accordent au style et à la personnalité de chacun. Né à Bruxelles, Jean-Philippe Toussaint, écrivain et cinéaste, a publié aux Éditions de Minuit : "La Salle de bain" (1985), "La Réticence" (1991), "La Télévision" (1997) et "Autoportrait (à l'étranger)" (2000). Pour écrire, un bureau, même provisoire, et un ordinateur suffisent : l'environnement importe peu. Il parle de son rythme de travail, de son implication personnelle dans les récits qu'il a publiés. Le point de départ de ses livres est toujours un pays étranger où il a vécu, et, lorsqu'il écrit, il propose un autoportrait fragmentaire de lui-même. Il souhaite, dit-il, conserver l'idéal de liberté qu'il avait à vingt ans.

Résumé : Né en 1913 en Belgique, le poète et romancier Henry Bauchau n'a commencé à écrire qu'après la seconde guerre mondiale. Il publie plusieurs ouvrages de poésie et, en 1966, "La Déchirure". Mais c'est "Œdipe sur la route" (éd. Actes Sud, 1990) puis "Antigone" (1997) qui le font connaître. Il a longtemps vécu en Suisse avant de venir à Paris et c'est dans son appartement parisien que l'entretien est réalisé. Interrogé par Aliette Armel, il parle de sa psychanalyse avec Blanche Reverchon-Jouve, qui l'éveille à la nécessité d'écrire. Avec "La Déchirure", texte autobiographique, il tente de mesurer en quoi ce travail analytique a été fécond pour son œuvre. Mais il rappelle à plusieurs reprises que c'est la poésie qui occupe une place centrale dans son œuvre. Au cours de l'entretien, il revient sur des thèmes abordés dans ses journaux : l'enfance, la mort, le théâtre, l'écriture et le processus par lequel les personnages s'imposent à l'écrivain et grandissent en lui. La lecture d'extraits de "Jour après jour", "Journal" (1983-1989) et du "Journal d'Antigone" (1989-1997) est illustrée de photographies appartenant à la collection privée de l'écrivain.

Résumé : En 1981, après le suicide de sa fille Marie-Jo, Georges Simenon écrit "Mémoires intimes" (Presses de la Cité). Bernard Pivot, à l'occasion de la sortie de ce livre, retrouve Georges Simenon dans sa maison de Lausanne, et lui consacre plus d'une heure d'entretien. Avec une grande simplicité, une sincérité brutale, Georges Simenon parle de sa vie, de son oeuvre, de son travail d'écrivain; Bernard Pivot l'aide à exprimer son désarroi devant l'amour, la mort et l'absence de sa fille. Cette émission réalisée par Nicolas Ribowski est un document exceptionnel.

Résumé : Laureline Amanieux s'entretient avec l'auteur à qui elle a consacré sa thèse de doctorat. Un entretien qui permet de mieux cerner Amélie Nothomb dont le succès ne cesse de croître dans le monde. Elle s'est intéressée aux romans entre 1992 et 2006 sous l'angle des problèmes d'identités du texte, de ceux des personnages.

Résumé : Auteur de vingt-et-un romans, couronnée par de nombreux prix, Amélie Nothomb est un phénomène. A la source de sa personnalité et de son écriture, un pays, le Japon. Pour la première fois, un film retrace son histoire. Avec simplicité et humour, loin des apparences d’excentricité ou de mégalomanie, Amélie nous emmène dans un voyage intime, au plus près de ses souvenirs, à l’écoute de ses battements de coeur, à la recherche des personnages de son passé, qui inspirent ses quatre romans consacrés au Japon, parmi lesquels "Stupeur et tremblements". Amélie s’est longtemps crue japonaise, dans le paradis d’un Japon traditionnel (Kobé, Kyoto). Fille d’un diplomate, elle quitte l’archipel à l’âge de cinq ans ; c’est un arrachement. Ses déménagements successifs et une tragédie personnelle au Bengladesh, lui donnent une certitude : "la seule chose stable dans ma vie, où je perdais tout continuellement, c’était le langage". Langage qui la reconstruit, en partie, après des années d’anorexie à l’adolescence, quand elle découvre l’écriture littéraire à 17 ans, et son rituel d’auteur digne d’une cérémonie de thé japonaise. Alors installée en Belgique, Amélie ne s’intègre pas, ce qui renforce son sentiment "d’être japonaise, et qu’il suffirait de retourner là-bas pour que tout soit sauvé". Revenue dans "son" pays à 21 ans, elle y subit une descente aux enfers professionnelle, se fiance à un japonais, sans succès. Elle repart en Europe, où elle trace son destin d’écrivain, dès "Hygiène de l’assassin" en 1992. Elle se sent désormais "apatride", définitivement "entre deux eaux". Dans ce film, nous l’accompagnons d’un Japon poétique à un Tokyo frénétique, jusque dans la région ravagée de Fukushima. Amélie Nothomb accepte de soulever son masque (de Nô) pour révéler ce qui fait d’elle la romancière la plus populaire en France.

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