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Résumé : En 1945, Samuel Fuller, caméra au poing, fait partie du corps d'armée américain qui investit Falkenau et son camp de concentration. Les notables qui ont nié savoir ce qui se passait dans le camp sont contraints d'enterrer les cadavres. Le cinéaste commente les images qu'il a enregistrées quarante ans auparavant, s'interroge également sur la possibilité de représenter l'univers concentracionnaire.

Résumé : De 1941 à 1945, le camp de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie, était considéré, selon les nazis, comme un "ghetto modèle" accueillant les Juifs du Grand Reich, parmi les classes privilégiées, les notables. En 1944, envoyé par le Comité International de la Croix-Rouge, Maurice Rossel visita le camp. Il n'y vit rien de répréhensible. Les nazis en avaient fait une sorte de vitrine dont, le lendemain de sa visite, il ne restait rien. M. Rossel fut-il vraiment dupe de cette mise en scène ?. Que savait-il de l'extermination en cours ?. Claude Lanzmann l'interroge longuement. Son témoignage unique révèle le climat d'ambiguïté qui régnait autour de la Shoah et la perversité nazie. Cet entretien fut réalisé en 1979 alors que C. Lanzmann tournait "Shoah".

Contenu : Issu du Centre de documentation juive contemporaine, créé en 1943, le Mémorial de la Shoah inauguré en janvier 2005, est à la fois un musée, un lieu de mémoire, un centre de ressources et un outil pédagogique pour l'enseignement de l'histoire de la Shoah.

Résumé : Geneviève De Gaulle Anthonioz, déportée à Ravensbruck, écrit, plus de cinquante ans après, le récit des mois passés au secret, dans le cachot du camp.

Résumé : Sous l'occupation nazie, entre 1941 et 1944, 80.000 hommes, femmes, enfants d'origine juive furent arrêtés et emprisonnés dans le camp de Drancy, en France. Un grand nombre furent ensuite déportés vers les camps d'extermination en Allemagne. La montée de l'anti-sémitisme, l'exclusion et la systématisation des rafles, l'organisation interne et les dures conditions de la vie quotidienne à Drancy sont décrites avec précision grâce à des témoignages de survivants, des images d'archives, des extraits de journaux de cette période.

Résumé : Pendant le tournage de "Shoah", Claude Lanzmann, à partir d'un entretien qu'il eut à Jerusalem avec Yehuda Lerner en 1979, réalisa "Sobibor...". C'est l'histoire de la seule révolte réussie dans un camp d'extermination nazie. Lerner en fut l'un des protagonistes : non-violent, il porta le premier coup mortel contre l'ennemi afin de gagner sa liberté et celle des autres.

Résumé : Sous forme d'enquête, avec des images d'archives et des entretiens, ce film pose la question de la responsabilité morale et politique devant le génocide des Juifs par l'Allemagne nazie. Dès 1942, les hauts-fonctionnaires du 3ème Reich avaient annoncé clairement leur programme "d'évacuation" et d'extermination des Juifs. Les populations civiles, notamment en Pologne, se doutaient de l'existence des camps. Parmi les prisonniers qui parvinrent à s'évader, certains établirent un rapport très précis sur l'extermination. Comment, les Alliés, les pays neutres tels que la Suède, le Vatican ne savaient-ils pas ? Même, les Juifs de Palestine savaient...Comme le note l'écrivain Aharon Appelfeld qui a vécu l'Holocauste, cette question de responsabilité morale ne s'est pas uniquement posée aux acteurs extérieurs mais aussi aux Juifs eux-mêmes. Mais, notre société très normalisée ne peut que difficilement appréhender ce passé monstrueux.

Résumé : Des survivants de camps de concentration nazis racontent ce que furent pour eux les derniers mois de leur captivité (du printemps 1944 à 1945). Pour la plupart, ce sont des déportés juifs ou résistants. Accompagnées de nombreuses images d'archives, leurs paroles disent l'indicible, leur extrême souffrance physique et morale. Le film souligne particulièrement les dures conditions dans lesquelles se déroula l'évacuation des camps par les Allemands dans la période de l'agonie du IIIe Reich ou celles qui marquèrent la libération des déportés à l'issue de la guerre. Un grand nombre d'entre eux moururent par manque de soins immédiats. Des reconstitutions cinématographiques furent faites par les Soviétiques ou par les Américains lors de la libération des camps.Enfin, les survivants, à leur retour de captivité, témoignent sur leur difficulté à communiquer avec les autres, car ces derniers refusent de les entendre.

Contenu : Regroupe divers textes intégraux, références bibliographiques et ressources Internet sur le génocide nazi et sa négation.

Contenu : Mémorial de l'Holocauste, situé à Jérusalem, Yad Vashem est un centre de documentation, d'expositions, de recherche et d'éducation sur la Shoah.

Résumé : Le petit-fils de Mina Pächter évoque le souvenir de sa grand-mère déportée, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le camp de concentration de Terezin. Après l'invasion de la Tchécoslovaquie par les Allemands, Mina âgée de 67 ans, refuse de suivre ses enfants qui partaient en Palestine. Comme tous les Juifs de Prague, elle est envoyée dans un camp de transit, Terezin. Celui-ci est surpeuplé; la faim et les maladies règnent. Mina, pour survivre, se réfugie dans son passé et sur des vieux papiers va écrire des lettres et ses meilleures recettes de cuisine adressées à sa fille. Son carnet mettra vingt-cinq ans pour parvenir à son destinataire.

Résumé : Constituées par des déportés juifs, les Sonderkommandos ou « équipes spéciales » étaient chargés du bon fonctionnement des chambres à gaz et des fours crématoires à Auschwitz-Birkenau. Sélectionnés pour leur bonne santé, ces hommes « jouissaient » d’un statut privilégié dans le camp : ils étaient mieux traités que les autres prisonniers mais après quatre mois de ce terrible labeur, ils étaient à leur tour exterminés afin qu’aucune trace ne subsiste du processus. D’ailleurs, leur premier travail était d’incinérer leurs prédécesseurs tués. Puis, ils devaient accueillir les déportés, les conduire à la salle de déshabillage, évacuer les cadavres vers les fours ou les fosses d’incinération. En 1945, on retrouva sous des cendres plusieurs manuscrits écrits en Yiddish. Leurs auteurs étaient des Sonderkommandos : Leib Langfus, Zalmen Lewental et Zalmen Gradowski. Ce dernier, l’un des organisateurs de la rébellion qui éclata en 1944 dans le camp, fut tué ; il intitula son manuscrit : « Au cœur de l’enfer ». Ces récits connus des spécialistes ne furent pas diffusés pendant des décennies. Le réalisateur, E. Weiss : « C’est un paradoxe de la mémoire de la Shoah : ce sont les témoignages les plus directs sur le fonctionnement des installations d’Auschwitz-Birkenau qui ont mis le plus de temps à nous parvenir »Le film rapporte ces témoignages écrits pendant le déroulement des faits. Les paroles de E. Weiss les encadre en forme de prologue et d’épilogue. Des extraits de ces récits sont lus en voix-off tandis que des images lourdes de sens passent à l’écran : ce sont les rails du chemin de fer qui se déroulent lentement, le crissement des roues, les lugubres bâtisses du camp qui se profilent au loin. Leur contenu est précis jusqu’à la minutie, rempli de détails « techniques », d’annotations désespérées et émouvantes. La caméra filme ces lieux hantés par la mort : plans de pierrailles grises, bleuâtres ressemblant à des ossements, grands arbres noirs et décharnés se détachant sur des ciels sombres, flaque d’eau où se reflète l’obscurité ambiante. Quand la mort est là, l’écran devient noir ; le silence s’instaure. Ces témoignages de défunts sont mis en scène par le réalisateur. Contrairement aux autres films sur la Shoah, ce ne sont pas des récits de survivants mais de morts…Nous sommes vraiment « au cœur de l’enfer », dans l’horreur indicible qui est pourtant dite. L’un d’eux écrit : « Tout le processus dure vingt minutes ; un corps, un monde est réduit en cendres ». Les mots sont violents mais ils s’élèvent dans un chant fort, morbide exprimant la douleur humaine.

Résumé : A Belzec, village situé au Sud-Est de la Pologne, fut construit par les nazis le premier des trois camps d'extermination (les autres étant Treblinka et Sobibor). Les Juifs exterminés venaient de Cracovie, Lublin, Lvov, d' Allemagne, d'Autriche et de Tchécoslovaquie. Ce camp fonctionna de mars à décembre 1942 puis devant l'avancée des Russes, il fut entièrement détruit par les Allemands. Toutes traces furent volontairement effacées. Les témoignages (faits en 1946) par les deux seuls survivants "arbeitsjuden" qui ont travaillé dans le camp et aujourd'hui décédés, Rudolf Reder et Haïm Hirszman, alternent avec ceux des actuels habitants de Belzec. Près du camp de Belzec, une petite fille juive fut recueillie par une villageoise qui la cacha pendant vingt mois dans une cavité recouverte par des bûches de bois.

Résumé : Harun Farocki ressuscite les images tournées par Rudolf Breslauer, un photographe sur le camp de Westerbork , pendant la Seconde Guerre mondiale, aux Pays-bas. Ce camp fut d'abord créé par les autorités néerlandaises afin de recueillir en 1939 les réfugiés juifs venant d' Allemagne. En 1942, quand le pays fut occupé par les Allemands, il devint un "camp de transit". En 1944, on demanda à un détenu (Breslauer) de réaliser un film sur le camp. Ses prises de vues montrent les diverses activités des prisonniers, l'arrivée et le départ des trains pour Auschwitz. . Ce camp renferme un grand hôpital où le personnel soignant et les patients sont des détenus, une école, un théâtre, un gymnase. Les unités de police sont constituées aussi par les prisonniers. Bref, ces images ne dévoilent pas l'horreur mais soulignent un certain "calme", une organisation plutôt conviviale, des détenus parfois souriants. Voulant embellir la réalité, prôner la productivité des prisonniers au travail, ces images sont-elles donc fausses? Néanmoins, Breslauer évita les premiers plans de visages et ne put terminer son film. Au fil des intertitres, Harun Farocki s'interroge sur l'ambiguïté de celles-ci pouvant susciter diverses interprétations.

Contenu : Le site du Musée-Mémorial d'Auschwitz-Birkenau informe de façon exemplaire non seulement sur l'histoire du lieu, mais aussi sur les activités très nombreuses du mémorial (visites, actions pédagogiques,...)

Résumé : "Album(s) d’Auschwitz raconte les histoires croisées de deux albums de photographies. Celui de Lili Jacob, une jeune fille juive rescapée, qui découvre l’album au camp de Dora en 1945. Ces photographies décrivent l’arrivée à Auschwitz, le 26 mai 1944, d'un convoi de juifs hongrois. Elles révèlent les quelques heures précédant le meurtre dans les chambres à gaz de la plupart d’entre eux. Lili Jacob faisait partie de ce convoi. Et celui de Karl Höcker, officier SS, retrouvé en 2007, composé de photographies prises au cours de ce même mois de mai 1944, et qui restituent, non loin du camp, les joyeux moments de détente de Höcker et d'autres officiers SS responsables du camp d’Auschwitz. Les photographies de ces deux albums ont été toutes prises par des SS. Mais la ressemblance s’arrête là. Plus de 65 ans après les faits, ce film donne à voir simultanément, dans l’impensable quotidien d’Auschwitz, ceux qui furent les victimes et ceux qui furent les bourreaux." (film-documentaire.fr)

Résumé : "II est une gare où ceux-là qui arrivent sont justement ceux-là qui partent une gare où ceux qui arrivent ne sont jamais arrivés, où ceux qui sont partis ne sont jamais revenus. C'est la plus grande gare du monde. C'est à cette gare qu'ils arrivent, qu'ils viennent de n'importe où. Ils y arrivent après des jours et après des nuits. Ayant traversé des pays entiers. Tous ont emporté ce qu'ils avaient de plus cher parce qu'il ne faut pas laisser ce qui est cher quand on part au loin. Tous ont emporté leur vie, c'était surtout sa vie qu'il fallait prendre avec soi." (Charlotte Delbo)

Résumé : Le Train fantôme ? L'un des derniers convois de déportés, qui a mis deux mois pour parvenir à Dachau, pendant l'été 1944, au moment même où la France se libérait, où partout les gares étaient bombardées, les voix ferrées sabotées. Dans ce train, entassés dans des wagons à bestiaux, sept cent cinquante hommes et femmes, résistants de toutes les tendances, et de toutes origines ̧en majorité des immigrés, républicains espagnols, antifascistes italiens, juifs d'Europe centrale. Aucun train de déportation n'a mis si longtemps à atteindre sa destination. Aucun, non plus, n'a compté autant d'évasions. Signe de la persistance, chez ces déportés, d'un formidable esprit de lutte et de résistance. Le film évoque quelques-uns de ces combattants, ressuscite leurs actions, et rassemble de passionnants témoignages, anciens ou récents. En revenant sur les lieux mêmes, hantés, de ce terrible parcours.

Résumé : Jacques Zylbermine est un survivant. En août 1943, à 14 ans, il est arrêté avec ses parents et ses trois soeurs. Déporté à Auschwitz III, il devient le matricule 157279. Deux ans plus tard, libéré par l'armée américaine, il est le seul survivant de sa famille. Agé de 86 ans, il continue à témoigner auprès des jeunes dans les collèges et lycées. Le film le suit dans son voyage de mémoire, à Drancy, Auschwitz et Buchenwald.

Résumé : Dans des camps de concentration et d'extermination de la Seconde Guerre mondiale, une poignée de déportés ont risqué leur vie pour prendre des photos clandestines et tenter de documenter l'enfer que les nazis cachaient au monde. En arpentant les vestiges de ces camps, le cinéaste Christophe Cognet recompose les traces de ces hommes et femmes au courage inouï, pour exhumer les circonstances et les histoires de leurs photographies. Pas à pas, le film compose ainsi une archéologie des images comme actes de sédition et puissance d'attestation.

Résumé : "Shoah", en hébreu, signifie "l'anéantissement". Claude Lanzmann démonte les rouages de la "solution finale", l'anéantissement total du peuple juif par l'Allemagne nazie .Il n'a pas utilisé de documents d'archives. Son film est constitué exclusivement d'interviews car il a tenté de retrouver les survivants : Juifs rescapés, témoins polonais, bourreaux nazis. Le tournage dura environ 10 ans et commença donc par une enquête préparatoire. Lanzmann parvient à faire dire l'indicible aux victimes, filme clandestinement certains chefs nazis, enregistre leurs discours notarials sur le "travail" qu'ils ont effectué dans les camps. Plus qu'un film d'histoire, "Shoah" constitue une réflexion sur le témoignage.

Résumé : Témoignages de quatorze survivants juifs, arrêtés en france puis déportés dans le camp d'Auschwitz (1942-1944). Ils racontent l'enfer au quotidien, la peur, l'instinct de survie et le courage, l'épreuve du retour. Chaque témoignage débute par un bref commentaire en voix-off esquissant la vie de chacun avant sa déportation, accompagné de quelques photographies d'archives. L'association "Témoignages pour Mémoire" a recueilli ces récits entre 1991 et 1995. Ils sont complétés par le film d'Henri Borlant : "Des Survivants racontent" où ces derniers évoquent leur libération, à la fin de la guerre, par les différents alliés.

Résumé : 1975. À Rome, Claude Lanzmann filme Benjamin Murmelstein, le dernier Président du Conseil juif du ghetto de Theresienstadt, seul "doyen des Juifs" (selon la terminologie nazie) à n’avoir pas été tué durant la guerre. Rabbin à Vienne, Murmelstein, après l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne en 1938, lutta pied à pied avec Eichmann, semaine après semaine, durant 7 années, réussissant à faire émigrer 121 000 Juifs et à éviter la liquidation du ghetto. 2012. Claude Lanzmann, à 87 ans, sans rien masquer du passage du temps sur les hommes, mais montrant la permanence incroyable des lieux, exhume et met en scène ces entretiens de Rome, en revenant à Theresienstadt, la ville "donnée aux Juifs par Hitler", "ghetto modèle", ghetto mensonge élu par Adolf Eichmann pour leurrer le monde. [...] source :fondation pour la mémoire de la Shoah.

Résumé : Serge Klarsfeld, historien et avocat, explique au micro de Claude Bochurberg pendant près de huit heures, son engagement intellectuel et philosophique. Un engagement qui lui a donné la force de travail et de conviction pour établir l'histoire de l'Holocauste, sur des bases scientifiques indiscutables et pour rechercher et faire juger de nombreux criminels nazis ainsi que leurs collaborateurs et notamment Klaus Barbie.

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