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Résumé : Le petit-fils de Mina Pächter évoque le souvenir de sa grand-mère déportée, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le camp de concentration de Terezin. Après l'invasion de la Tchécoslovaquie par les Allemands, Mina âgée de 67 ans, refuse de suivre ses enfants qui partaient en Palestine. Comme tous les Juifs de Prague, elle est envoyée dans un camp de transit, Terezin. Celui-ci est surpeuplé; la faim et les maladies règnent. Mina, pour survivre, se réfugie dans son passé et sur des vieux papiers va écrire des lettres et ses meilleures recettes de cuisine adressées à sa fille. Son carnet mettra vingt-cinq ans pour parvenir à son destinataire.

Résumé : Constituées par des déportés juifs, les Sonderkommandos ou « équipes spéciales » étaient chargés du bon fonctionnement des chambres à gaz et des fours crématoires à Auschwitz-Birkenau. Sélectionnés pour leur bonne santé, ces hommes « jouissaient » d’un statut privilégié dans le camp : ils étaient mieux traités que les autres prisonniers mais après quatre mois de ce terrible labeur, ils étaient à leur tour exterminés afin qu’aucune trace ne subsiste du processus. D’ailleurs, leur premier travail était d’incinérer leurs prédécesseurs tués. Puis, ils devaient accueillir les déportés, les conduire à la salle de déshabillage, évacuer les cadavres vers les fours ou les fosses d’incinération. En 1945, on retrouva sous des cendres plusieurs manuscrits écrits en Yiddish. Leurs auteurs étaient des Sonderkommandos : Leib Langfus, Zalmen Lewental et Zalmen Gradowski. Ce dernier, l’un des organisateurs de la rébellion qui éclata en 1944 dans le camp, fut tué ; il intitula son manuscrit : « Au cœur de l’enfer ». Ces récits connus des spécialistes ne furent pas diffusés pendant des décennies. Le réalisateur, E. Weiss : « C’est un paradoxe de la mémoire de la Shoah : ce sont les témoignages les plus directs sur le fonctionnement des installations d’Auschwitz-Birkenau qui ont mis le plus de temps à nous parvenir »Le film rapporte ces témoignages écrits pendant le déroulement des faits. Les paroles de E. Weiss les encadre en forme de prologue et d’épilogue. Des extraits de ces récits sont lus en voix-off tandis que des images lourdes de sens passent à l’écran : ce sont les rails du chemin de fer qui se déroulent lentement, le crissement des roues, les lugubres bâtisses du camp qui se profilent au loin. Leur contenu est précis jusqu’à la minutie, rempli de détails « techniques », d’annotations désespérées et émouvantes. La caméra filme ces lieux hantés par la mort : plans de pierrailles grises, bleuâtres ressemblant à des ossements, grands arbres noirs et décharnés se détachant sur des ciels sombres, flaque d’eau où se reflète l’obscurité ambiante. Quand la mort est là, l’écran devient noir ; le silence s’instaure. Ces témoignages de défunts sont mis en scène par le réalisateur. Contrairement aux autres films sur la Shoah, ce ne sont pas des récits de survivants mais de morts…Nous sommes vraiment « au cœur de l’enfer », dans l’horreur indicible qui est pourtant dite. L’un d’eux écrit : « Tout le processus dure vingt minutes ; un corps, un monde est réduit en cendres ». Les mots sont violents mais ils s’élèvent dans un chant fort, morbide exprimant la douleur humaine.

Résumé : A Belzec, village situé au Sud-Est de la Pologne, fut construit par les nazis le premier des trois camps d'extermination (les autres étant Treblinka et Sobibor). Les Juifs exterminés venaient de Cracovie, Lublin, Lvov, d' Allemagne, d'Autriche et de Tchécoslovaquie. Ce camp fonctionna de mars à décembre 1942 puis devant l'avancée des Russes, il fut entièrement détruit par les Allemands. Toutes traces furent volontairement effacées. Les témoignages (faits en 1946) par les deux seuls survivants "arbeitsjuden" qui ont travaillé dans le camp et aujourd'hui décédés, Rudolf Reder et Haïm Hirszman, alternent avec ceux des actuels habitants de Belzec. Près du camp de Belzec, une petite fille juive fut recueillie par une villageoise qui la cacha pendant vingt mois dans une cavité recouverte par des bûches de bois.

Résumé : Harun Farocki ressuscite les images tournées par Rudolf Breslauer, un photographe sur le camp de Westerbork , pendant la Seconde Guerre mondiale, aux Pays-bas. Ce camp fut d'abord créé par les autorités néerlandaises afin de recueillir en 1939 les réfugiés juifs venant d' Allemagne. En 1942, quand le pays fut occupé par les Allemands, il devint un "camp de transit". En 1944, on demanda à un détenu (Breslauer) de réaliser un film sur le camp. Ses prises de vues montrent les diverses activités des prisonniers, l'arrivée et le départ des trains pour Auschwitz. . Ce camp renferme un grand hôpital où le personnel soignant et les patients sont des détenus, une école, un théâtre, un gymnase. Les unités de police sont constituées aussi par les prisonniers. Bref, ces images ne dévoilent pas l'horreur mais soulignent un certain "calme", une organisation plutôt conviviale, des détenus parfois souriants. Voulant embellir la réalité, prôner la productivité des prisonniers au travail, ces images sont-elles donc fausses? Néanmoins, Breslauer évita les premiers plans de visages et ne put terminer son film. Au fil des intertitres, Harun Farocki s'interroge sur l'ambiguïté de celles-ci pouvant susciter diverses interprétations.

Contenu : Le site du Musée-Mémorial d'Auschwitz-Birkenau informe de façon exemplaire non seulement sur l'histoire du lieu, mais aussi sur les activités très nombreuses du mémorial (visites, actions pédagogiques,...)

Résumé : "Album(s) d’Auschwitz raconte les histoires croisées de deux albums de photographies. Celui de Lili Jacob, une jeune fille juive rescapée, qui découvre l’album au camp de Dora en 1945. Ces photographies décrivent l’arrivée à Auschwitz, le 26 mai 1944, d'un convoi de juifs hongrois. Elles révèlent les quelques heures précédant le meurtre dans les chambres à gaz de la plupart d’entre eux. Lili Jacob faisait partie de ce convoi. Et celui de Karl Höcker, officier SS, retrouvé en 2007, composé de photographies prises au cours de ce même mois de mai 1944, et qui restituent, non loin du camp, les joyeux moments de détente de Höcker et d'autres officiers SS responsables du camp d’Auschwitz. Les photographies de ces deux albums ont été toutes prises par des SS. Mais la ressemblance s’arrête là. Plus de 65 ans après les faits, ce film donne à voir simultanément, dans l’impensable quotidien d’Auschwitz, ceux qui furent les victimes et ceux qui furent les bourreaux." (film-documentaire.fr)

Résumé : "II est une gare où ceux-là qui arrivent sont justement ceux-là qui partent une gare où ceux qui arrivent ne sont jamais arrivés, où ceux qui sont partis ne sont jamais revenus. C'est la plus grande gare du monde. C'est à cette gare qu'ils arrivent, qu'ils viennent de n'importe où. Ils y arrivent après des jours et après des nuits. Ayant traversé des pays entiers. Tous ont emporté ce qu'ils avaient de plus cher parce qu'il ne faut pas laisser ce qui est cher quand on part au loin. Tous ont emporté leur vie, c'était surtout sa vie qu'il fallait prendre avec soi." (Charlotte Delbo)

Résumé : Le Train fantôme ? L'un des derniers convois de déportés, qui a mis deux mois pour parvenir à Dachau, pendant l'été 1944, au moment même où la France se libérait, où partout les gares étaient bombardées, les voix ferrées sabotées. Dans ce train, entassés dans des wagons à bestiaux, sept cent cinquante hommes et femmes, résistants de toutes les tendances, et de toutes origines ̧en majorité des immigrés, républicains espagnols, antifascistes italiens, juifs d'Europe centrale. Aucun train de déportation n'a mis si longtemps à atteindre sa destination. Aucun, non plus, n'a compté autant d'évasions. Signe de la persistance, chez ces déportés, d'un formidable esprit de lutte et de résistance. Le film évoque quelques-uns de ces combattants, ressuscite leurs actions, et rassemble de passionnants témoignages, anciens ou récents. En revenant sur les lieux mêmes, hantés, de ce terrible parcours.

Résumé : Jacques Zylbermine est un survivant. En août 1943, à 14 ans, il est arrêté avec ses parents et ses trois soeurs. Déporté à Auschwitz III, il devient le matricule 157279. Deux ans plus tard, libéré par l'armée américaine, il est le seul survivant de sa famille. Agé de 86 ans, il continue à témoigner auprès des jeunes dans les collèges et lycées. Le film le suit dans son voyage de mémoire, à Drancy, Auschwitz et Buchenwald.

Résumé : Dans des camps de concentration et d'extermination de la Seconde Guerre mondiale, une poignée de déportés ont risqué leur vie pour prendre des photos clandestines et tenter de documenter l'enfer que les nazis cachaient au monde. En arpentant les vestiges de ces camps, le cinéaste Christophe Cognet recompose les traces de ces hommes et femmes au courage inouï, pour exhumer les circonstances et les histoires de leurs photographies. Pas à pas, le film compose ainsi une archéologie des images comme actes de sédition et puissance d'attestation.

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