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Résumé : Quelque part en Russie "Sergueï Loznitsa explore dans ce premier court-métrage un état limite à travers des images somptueuses où ténèbres et lumières se répondent. Comme il le fera dans les films suivants, le cinéaste choisit de filmer un lieu unique, la salle d'attente d'une gare, réunissant une communauté de passage, les dormeurs, dans l'attente de l'aube qui verra l'arrivée du train (...) Le son est aussi important que l'image, sinon davantage" (Serge Meurant, extrait d'Images documentaires n°50/51, 2004).

Résumé : Parmi les nombreux films avant-gardistes réalisés en Union Soviétique dans les années 1920, L’Homme à la Caméra (1929) constitue un véritable aboutissement formel. Opposé au cinéma de fiction réaliste, son auteur Dziga Vertov veut lui substituer l’art de « la vie même », enregistrée de façon brute, sans mise en scène délibérée risquant de la travestir. Le spectateur est prévenu d’emblée : il ne verra ni acteurs, ni scénario, ni décors, ni intertitres explicatifs. Mais quoi, alors ? Une sorte de « ciné-portrait », de l’aube au crépuscule, d’une grande ville soviétique (en fait, Moscou et Kiev), rythmé par une musique et des bruitages ajoutés ultérieurement. Dans cette ville recomposée, l’homme du titre promène son « œil-caméra » au bout d’un trépied afin de saisir la vérité sur le vif. Ni documentaire, ni fiction, l’étrange objet créé par Dziga Vertov a inspiré des générations de cinéastes, en raison de sa modernité et de son audace. Manifeste théorique et pratique pour un cinéma différent, il a l’incroyable ambition d’opérer une fusion entre la réalité filmée, le cinéma et le spectateur. Pour y parvenir, Vertov utilise le montage, procédé déjà manié avec virtuosité par Eisenstein, mais de manière sans doute moins radicale. Dans L’Homme à la Caméra, le montage est omnipotent, il devient le héros du film, voire le film lui-même… En bonus du DVD, l’analyse de Luc Lagier, rédacteur en chef du magazine Court-Circuit sur Arte, éclaire bien la construction et les enjeux du film. Le documentaire de Bernard Eisenschitz sur l’évolution du montage en URSS dans les années 20 se révèle également très instructif, et permet de mesurer l’ampleur du bouillonnement artistique de cette époque, avant que le régime stalinien n’écrase toute velléité créatrice indépendante.

Contenu : Minor le petit cochon. Le Cochon a mordu la bouchère. Les Ombres dans le crâne. La Forêt mythologique. Pratiques païennes. Retour au logis. La Cueillette des olives. Sarabande de la belle récolte. Connais-toi toi-même. Le Couronnement par la colombe. Minor à poil. Masque d'or. Amour et folie. Non satyre, pour un conseil. Les Lucioles. Une larme dans la nuit. Pour vous je serai toujours là. L'Abîme de la vie. Fête de l'inauguration. L'Art du mensonge. Rêve lacté. La Syrinx bouchée. Prédictions avant l'orage. Les Conspirateurs. Elle parle. L'Aube. Le Destin de Karkos. Deux syrinx dans la forêt. Joue mimi. Satyre

Résumé : "Dans la nouvelle qui ouvre le recueil intitulé "Le sanatorium au croque-mort", Bruno Schulz parle du livre : "Jadis, au petit matin de mon enfance, à la première aube de ma vie, sa douce lumière éclairait l'horizon. Il reposait glorieux sur le bureau de mon père qui, plongé en lui, frottait en silence, patiemment, d'un doigt humecté de salive, le dos des feuillets jusqu'à ce que le papier aveugle s'embrumât, se brouillât, réveillât le troublant pressentiment." Nous avons donc filmé les livres eux-mêmes. Nous avons montré le "papier aveugle", l'architecture typographique des mots (polonais), parfois démesurément grossis et déformés, comme ces objets quotidiens que la mémoire transforme en mausolées grandioses et obsédants : Schulz a l'art de ces déformations. De temps en temps, un cafard traverse le texte et s'enfonce dans l'obscurité. Entre le bruit sec que font ses pattes sur le papier et la typographie du texte, s'établit alors un étrange dialogue... Deux voix se disputent l'espace sonore. Deux voix qui lisent Schulz. L'une, la polonaise, pour nous donner la musique. L'autre, la française, pour libérer les images [...] Une dernière image : celle d'une carte de la Pologne sur laquelle tombe de la farine blanche. Voix du commentateur : "Le 19 novembre 1942, un coup de feu rompt le fil de la métaphore... Il neige sur la Pologne..." Sans doute Schulz aurait-il eu un sourire complice devant cette image bricolée qui simule la neige avec un peu de farine. Lui qui a bien su explorer la richesse polysémique de ce qu'il appelait la camelote : la neige, la farine, la folie, le livre... et le temps !" (André S. Labarthe)

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