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Résumé : Dans la ville d'Accra, capitale du Cold Coast, des émigrants venus des zones pauvres du Niger se trouvent brusquement plongés dans la vie trépidante de la civilisation occidentale. Ce déracinement provoque des troubles mentaux et l'apparition de nouvelles divinités, "les Hauka" influencées directement par notre civilisation. Le quartier général des Hauka est le marché du sel. Un jour tous les membres de la secte partent dans la brousse pour la grande cérémonie annuelle

Résumé : Structuré en six parties le film aborde la question ignorée et taboue du statut des praticiens à diplôme étranger hors communauté européenne. Au début un document d’archives : un groupe de médecins exhibent la pancarte : « Contre l’invasion métèque, faites grève ». La voix off commente : "cette photo de 1935 montre à l’évidence que la venue des étudiants et l’embauche de médecins étrangers dans notre pays n’est pas un fait nouveau et faute de les considérer comme des praticiens aux mêmes qualités que les nôtres on peut dévoyer les mouvements de revendications vers un tout autre chemin que celui qui est essentiel : soigner. » Plus d'un demi-siècle après, la parole est donnée à des praticiens originaires du Maghreb, d’Afrique noire, d’Amérique latine, d’Asie, d’Europe de l’Est dont les parcours sont exemplaires. Les chefs de service s’expriment sur les conditions de recrutement, de travail, de rémunération de leurs collègues, la précarité économique, affective, sociale à laquelle ils sont confrontés, position d’une extrême difficulté pour qui doit soigner c’est-à-dire répondre à la fragilité de l’autre. Pourtant ces médecins désirant rester en France pour des raisons politiques, économiques ou sociales font tourner les services d’urgences, pallient au manque de médecins, s’investissent dans leur métier, la recherche, leur relation aux patients. De plus être exilés induit une fragilité. Taïeb Ferradji, pédopsychiatre à l’Hôpital Avicenne aux côtés de Marie-Rose Moro énonce : « Partir n’est jamais chose facile même si c’est un choix délibéré et assumé. Il faut se défaire de tout ce qu’on a été, essayer de s’approprier les règles fixées par d’autres. Mourir un peu à soi-même pour exister à nouveau car il n’y a pas de retour en arrière possible. » Dans un tel contexte une hyperesthésie de l’hostilité peut être parfois dévastatrice dans la mesure où elle est capable de détruire le désir de soigner, d’être aux racines d’un doute paralysant car « la médecine française, milieu plutôt fermé, a peur de l’étranger. » Face à ce rejet jamais affiché mais ressenti des voix ont le courage d'affirmer qu’ « avoir un personnel polyglotte est une richesse ». Comme le souligne le Dr The-Dan Hoang cette situation interroge les mots gravés sur les frontons de toutes les mairies : « Liberté, Egalité, Fraternité »

Résumé : Le Katanga (République démocratique du Congo) compte parmi les régions du monde les plus riches en ressources minières très convoitées (cuivre, cobalt, germanium, zinc, etc..) Les anciennes mines de l'Union Minière, puis Gécamines, sont en pleine réhabilitation après des décennies d'abandon ou de prédation, pendant et après le régime de Mobutu, tandis que de nouvelles mines sont partout creusées: la demande asiatique et "occidentale" est très forte. Pourtant la province, pas plus que le pays, n'en sont plus riches: la corruption galopante, les mafias de toutes origines, l'incurie administrative, font que les minerais quittent le pays largement de façon frauduleuse, tandis que les sociétés multinationales se font une guerre sans merci, au détriment de leurs salariés congolais ou des malheureux creuseurs artisanaux locaux. Le charismatique nouveau gouverneur de la province s'efforce de rétablir l'ordre dans ce chaos mondialisé.

Résumé : Au Centre hospitalier universitaire Avicenne de Bobigny Marie-Rose Moro, psychiatre pour enfants et adolescents, reçoit des familles migrantes venue d'Asie, du Moyen-Orient, d'Afrique et d'ailleurs. Grâce à cette consultation d'ethnopsychanalyse (s'y croisent en effet ethnologie, psychiatrie et psychanalyse) les patients peuvent exprimer leur mal être sans le dissocier de leurs croyances et coutumes. Le film par les extraits des séances dont il se compose rend compte de l' originalité de l'espace clinique crée où la maladie est soignée collectivement grâce à la présence de co-thérapeutes originaires de différents pays.

Résumé : Au détour d'un travail de réflexion sur le désert et l'imaginaire occidental, Bruno Hadjih, photographe algérien, explore avec son appareil une zone du hoggar qui s'avère avoir servi aux essais nucléaires français de 1962 à 1967 après les accords d'Evian. Son investigation le conduit sur les lieux de l'explosion de la bombe Béryl qui se produisit à In Ekker (Sahara algérien), à environ 150 km au nord de Tamanrasset. Ce second essai en galerie souterraine provoqua le 1er mai 1962 le plus grave accident nucléaire du Sahara. Le film d'Elisabeth Leuvrey porté par les images arrachées au silence de Bruno Hadjih s'attache non seulement à montrer les traces dramatiques laissées par l'explosion dans le site encore très radioactif mais aussi à donner la parole aux populations sacrifiées, aux victimes, témoins âgés pour la plupart, habitants du village agricole de Mertoutek situé à 60kms de là, survivants de la catastrophe qui ignoraient tout de l'extrême dangerosité de l'explosion, de ses conséquences et de ses retombées. Le respect des personnes interviewées est manifeste dans le choix de la voix off pour dire le traumatisme du tremblement de la montagne de Twarirt, "la calamité qui venait de la fumée", le bruit de la mort qui arrive, ce "dez, dez, dez" qu'Aïcha, 85 ans, ne peut oublier. De même que la terre et l'eau "sont tombées malades", des villageois sont morts sans que les autres comprennent d'"où venait cette mort". Des enfants sont nés avec des handicaps, là aussi inexpliqués. Les Algériens ne savent rien de ce village abandonné qui crie sa souffrance mais que personne n'entend. Quittant le hoggar pour les faubourgs d'Alger le film continue son enquête auprès d'ex-internés des Camps de sûreté. Dans ces camps irradiés notamment celui du site contaminé d'Aïn M'Guel, lieu de l'accident de Béryl, furent détenus 24.000 citoyens algériens de 1992 à 1995. La guerre civile algérienne, la "décennie noire" (1991-2002) est convoquée selon les mêmes modalités à savoir des photographies comme animées de l'intérieur par la voix off des témoignages. Ainsi "At(h)ome" après avoir dénoncé la responsabilité de l'état français dans l'accident de Béryl met-il en lumière celle de l'état algérien dans son histoire plus contemporaine.

Résumé : Après un premier voyage de 2 mois en Inde en 1967, Louis Malle y retourne 5 mois en 1968 pendant lesquels il tourne ce film. Ainsi le présenta-t-il à la télévision : "...J'ai intitulé cette série "L'Inde fantôme", en hommage à "L'Afrique fantôme" de Michel Leiris, un livre écrit avant la guerre, au retour d'un voyage ethnographique, et qui exprime admirablement l'inquiétude et les interrogations d'un intellectuel occidental confronté à des civilisations et des modes de vie dont la signification lui échappe en grande partie."

Résumé : Le Musée des Arts Premiers, quai Branly à Paris, a été construit par Jean Nouvel: l'architecte a voulu en faire un lieu "habité" en tenant compte de son "contenu". Ouvert en 2006, il réunit plus de quatre mille oeuvres et des milliers d'objets issus de collections privées, du Musée des Arts Africains et Océaniens et du Musée de l'Homme, représentant les civilisations non occidentales, celles d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. Le film montre l'architecture du bâtiment, les jardins, la restauration et l'installation des oeuvres : objets quotidiens ou sacrés, costumes, statuaire effrayante ou fine et sereine, crânes humains, masques, totems peuplent ces univers étranges et complexes, nous invitant à les regarder autrement.

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