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Résumé : H. Caro-Delvaille est un peintre portraitiste qui s'illustre également dans la fresque décorative. Actif dans les années 1900 à Paris, il émigre aux Etats-Unis en 1913 puis s'installe définitivement à New York à son retour de la guerre en 1916. Cette sélection d'oeuvres, accompagnée d'entretiens avec son neveu C. Lévi-Straus, témoigne de l'histoire du goût à la Belle Epoque. ©Electre 2016. Peintre de la Belle Époque, Henry Caro-Delvaille (1876-1928) fut aussi l'oncle de l'ethnologue Claude Lévi-Strauss (1908-2009). Actif dans les années 1900 à Paris, il se consacra d'abord à des scènes intimistes et au portrait, puis devint rapidement un des tenants du renouveau de la fresque décorative. Il émigra dès 1913 aux États-Unis et s'installa définitivement à New York, s'orientant alors vers un style Art déco. Il fut ainsi une des figures centrales des cercles artistiques, littéraires et musicaux de part et d'autre de l'Atlantique, de Paris à New York. Cet ouvrage, le premier sur l'artiste depuis 1910, est le fruit de vingt années de recherches. Avec plus de cent vingt tableaux reproduits – la plupart pour la première fois –, il offre une connaissance renouvelée de l'œuvre de Caro-Delvaille et s'accompagne d'entretiens inédits avec Claude Lévi-Strauss. L'ethnologue y évoque en particulier son enfance, marquée par les figures de son oncle et de son père Raymond Lévi-Strauss, peintre lui aussi. Au fil des pages, une riche scène artistique, trop souvent occultée par les avant-gardes du début du xxe siècle, se dévoile, précédée par des témoignages passionnants sur la jeunesse de Claude Lévi-Strauss. [source éditeur]

Résumé : Après "Né au bon moment" qui évoquait sa jeunesse et ses débuts en littérature, David Lodge poursuit son exploration personnelle en se penchant sur l'apogée de sa carrière d'écrivain et d'universitaire de 1976 à 1991. Avec un regard tendre empreint de pudeur, et un humour inimitable, notre britannique préféré se raconte tout en dépeignant son époque. Le lecteur a l'impression de pénétrer dans les coulisses de ses fictions et de la création littéraire : comment se fabrique un roman ? Pourquoi choisit-on un jour de raconter des histoires, d'inventer des personnages, d'ajouter d'autres vies que la sienne à son quotidien ? David Lodge nous livre à sa manière un passionnant art de vivre et d'écrire. [4e de couv.]

Résumé : À l’occasion du 50e anniversaire de la disparition de Pablo Picasso, le musée parisien dédié au peintre a invité Sophie Calle à investir l’hôtel Salé. Confrontée à la figure d’un des maîtres de l’art moderne, elle a choisi de vider entièrement les espaces du musée – Picasso est expulsé ! – afin d’y installer ses meubles et objets personnels, dans les étages, et de dérouler, au rez-de-chaussée, une fresque imaginée en écho au célèbre Guernica mais composée comme un immense collage des œuvres qu’elle échange depuis des années avec d’autres artistes. Pour accompagner cette exposition, À toi de faire, ma mignonne, Sophie Calle a imaginé un ouvrage dans lequel elle énumère ses « rendez-vous » avec Picasso. Témoignages des gardiens, tableaux empaquetés durant le confinement, etc. : autant d’histoires déclinées dans cet art du récit si particulier à Sophie Calle. Conçu comme un livre d’artiste avec son format intimiste et ses alternances de papiers Bible et de création, Picalso immerge le lecteur dans l’univers drôle, poétique et singulier de l'artiste. Un essai d’Yve-Alain Bois, intitulé Picassiette, recontextualise ces « rendez-vous » dans l’œuvre de Sophie Calle et revisite ses thèmes de prédilection que sont le souvenir, le manque, la disparition ou encore l’absence.

Résumé : Résumé en 4ème de couverture: "Les "maquettes architecturales" du Proche-Orient et de la sphère orientale de la Méditerranée préclassiques, improprement dénommées dans la mesure où elles n'émanent pas de l'architecte, sont des objets polyvalents dont la vocation est essentiellement symbolique. Fabriquées dans des matériaux aussi divers que la pierre, l'ivoire, le bois, le bronze – voire l'or ou l'argent selon les sources écrites – et, le plus fréquemment, la terre cuite, elles entretiennent avec l'architecture des relations de fidélité toute relative. Il n'en demeure pas moins que, par rapport aux vestiges architecturaux retrouvés en fouille, leurs détails sont véridiques et leur structure plus ou moins réaliste. Chacune des régions considérées – Iran, Anatolie, bassin syro-mésopotamien, Levant, Chypre, Crète, Grèce et Egypte – marque ces modèles réduits de son empreinte propre. Ainsi l'Egypte et Chypre, où ils sont souvent déposés dans des tombes, les animent de personnages figurés dans des actions de la vie quotidienne rappelant celles du défunt ou en train d'accomplir des rites à l'intention de celui-ci. Au contraire, la Mésopotamie et la Grèce archaïque se contentent de volumes suggestifs auxquels la première adjoint des détails décoratifs de toutes sortes. A l'exception d'un modèle très élaboré où la colonne tient une grande place, comme dans l'habitat, la Crète multiplie la forme de la "hutte primitive", qui abrite parfois une figurine représentant la divinité et qui, au Levant, a son équivalent dans un édicule interprété comme un temple. Cet ouvrage constitue la première somme sur l'ensemble de ce matériel archéologique à la charnière de l'histoire de l'art, des techniques et des religions, objets d'importance apparemment mineure mais qui, de la construction aux mythes, révèlent des aspects très divers des sociétés anciennes des mondes orientaux."Sommaire : p.11. Remerciementsp.13. Abréviationsp.15. Avant-proposp.19. INTRODUCTION: L'ESPACE ET LE TEMPS: CADRE CHRONOLOGIQUE, DIVERSITE GEOGRAPHIQUE ET ETAPES DES DECOUVERTESp.41. 1.POUR UNE APPROCHE DE LA REPRESENTATION ARCHITECTURALEp64. .2. FOISONNEMENT ET RECURRENCE DES FORMESp.76. 3.ARTISANS ET COMMANDITAIRESp.101. 4. LE REALISME ARCHITECTURAL ET SES LIMITESp.165. 5. LES MAQUETTES, POUR QUEL USAGE?p.185. 6.DECOR ET DIMENSION SYMBOLIQUEp.214. 7. LES MAQUETTES ARCHITECTURALES ET L'HISTOIREp.236. CONCLUSION LES MAQUETTES ARCHITECTURALES DE L'ANTIQUITE PRECLASSIQUE: DES IMAGES EN TROIS DIMENSIONSp.242. ANNEXESp.267. GLOSSAIREp.270. BIBLIOGRAPHIEp.287. INDEXp.291. SOURCES ICONOGRAPHIQUES ET LISTE DES ILLUSTRATIONS

Résumé : L'architecte G. Semper (1803-1879) construisit l'Opéra de Dresde, le Polytechnikum de Zurich et le Burgtheater de Vienne. Il s'intéressa au rapport entre formes végétales et minérales et ornements architecturaux. Il bouscula les hiérarchies admises entre architecture et décor, support et revêtement et promut une pensée du matériau comme corrélat d'une pensée de l'immatérialité de la couleur. ©Electre 2017. L’architecte allemand Gottfried Semper (1803-1879), qui construisit l’opéra de Dresde, le Polytechnikum de Zurich et le Burgtheater de Vienne découvrit à partir de 1826 à Paris les collections naturalistes du Jardin des Plantes. Il s’intéressa alors au rapport entre formes végétales et minérales et ornements architecturaux, devenant un fervent défenseur de la « thèse de la polychromie ». Il se rendit en Italie puis en Grèce, où il exa­mina trois ans durant (1830-1833) les temples et édifices an­tiques à la recherche de vestiges de couleur. Dès ses premiers écrits, il bouscula les hiérarchies admises entre architecture et décor, support et revêtement, forme et ornement, et promut une pensée du matériau qui n’était pas l’antithèse mais le cor­rélat paradoxal d’une pensée de l’immatérialité de la couleur. Pour Semper, l’existence d’une polychromie de l’architecture et la sculpture antiques fondait une réinterprétation profondé­ment neuve des fonctions de l’architecture, qui engageait une anthropologie des constructions humaines, de leurs formes et de leurs techniques. En 1834, Semper retourna en Allemagne où il devint directeur de l’Ecole d’architecture et mena une carrière brillante, brutalement interrompue par la révolution de 1849, à laquelle il prit une part active aux côtés de son ami Richard Wagner ; il conçut à cette occasion un modèle de barricades demeuré fameux. Ses convictions républicaines l’entraînèrent sur la voie de l’exil. Il se réfugia à Paris puis s’installa à Londres. Ce séjour en Angleterre marqua un tournant dans sa théorie : en approfondissant sa connaissance des « arts industriels », il en vint à déceler en eux la matrice des arts monumentaux et des « beaux-arts ». Sa réflexion sur la polychromie entra alors dans une nouvelle phase : le primat historique des textiles suspen­dus, notamment des tapis utilisés comme cloisons temporaires dans les habitats mobiles des nomades devint la clé de la poly­chromie architecturale ; les peintures murales et autres décors de revêtement en couleur portaient dans leurs formes et leur agencement la mémoire de cette origine textile. Cette décou­verte décisive est exposée dans les deux volumes du Style (Der Stil), le texte majeur de Semper (1860 et 1863). Le premier, L’Art textile, étudie les rapports entre décor ornemental et structure du bâti dans différentes cultures et plusieurs époques : « Nou­velle Zélande et Polynésie ; Chine ; Inde ; Mésopotamie ; Phéni­cie et Judée ; Egypte. Ancien et Nouvel Empire ; Asie Mineure ; Grèce ; Grèce ; Rome ; Epoque chrétienne en Occident, en Orient ; Renaissance ». Cette expansion de l’espace de référence de l’histoire de l’architecture a fait dire de Semper qu’il fut un des premiers hérauts des « arts primitifs ». Ce numéro de Gradhiva entend cerner les apports de Semper à une anthropologie de l’architecture et de l’habitat, et amorcer une lecture nouvelle de Der Stil, dont nous livrons des extraits inédits de la première tra­duction française, actuellement en préparation.(source : éditeur)

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