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Résumé : Commande de la Gaumont, pour ses 100 ans fêtés au Moma. Le film se compose d'extraits filmés par Godard qui se filme lui-même dans une sorte de journal intime avec une petite caméra DV comme celles utilisées alors par Lars von Trier. La neige au bord du Leman lance le film. Image forte de Godard enfant aux contrastes approfondis. Cette image répond à un article d'Alain Bergala, "Godard a-t-il été petit ?" s'interrogenat pour savoir si Godard avait eu une vie hors du cinéma à un moment où il n'existait aucune photo connue du cinéaste avant l'adolescence. Le film prend acte de la défaite de la civilisation et de l'Europe. Sarajevo rappelle à Godard la seconde guerre, vécue à dix ans et lui procure un sentiment proche d'une mélancolie de l'histoire. Pourtant rien de sombre, ni de mortuaire ici, malgré les apparences. Quelque chose de presque serein traverse même cet autoportrait peuplé de fantômes. JLG ouvre un livre puis un autre : Le crève-cœur d'Aragon, De la Certitude de Wittgenstein, La lettre sur les aveugles de Diderot-. Bandes-son de Rossellini, Rozier, Ray, Barnet. Dimension Shakespearienne "Kingdom of France", Heidegger avec Sein und Zeit. " Car il y a la règle et il y a l'exception. Il y a la culture qui est la règle, et il y l'exception, qui est de l'art. Tous disent la règle, ordinateur, T-shirts, télévision, personne ne dit l'exception, cela ne se dit pas. Cela s'écrit, Flaubert, Dostoïevski, cela se compose, Gershwin, Mozart, cela se peint, Cézanne, Vermeer, cela s'enregistre, Antonioni, Vigo. Ou cela se vit, et c'est alors l'art de vivre, Srebrenica, Mostar, Sarajevo. Il est de la règle de vouloir la mort de l'exception, il sera donc de la règle de l'Europe de la culture d'organiser la mort de l'art de vivre qui fleurit encore à nos pieds. Quand il faudra fermer le livre, ce sera sans regretter rien. J'ai vu tant de gens si mal vivre, et tant de gens mourir si bien."

Résumé : Sa lumière, ses bars enfumés, ses terrains vagues : de Berlin les personnes que nous rencontrons ici chérissent différents aspects. Vincent Dieutre met quelques visages et voix sur la multitude d'artistes qui s'y sont installés depuis la chute du Mur. En interrogeant chacun à la fois sur son arrivée et sur un potentiel départ, il dépeint la façon dont Berlin s'inscrit dans des histoires personnelles, qui se trouvent en retour imprégnées par l'histoire d'une ville. Ce que chacun raconte, avec ses mots et sa sensibilité propres, c'est aussi ce qu'elle lui a appris {D0} le vocabulaire des sentiments de la langue allemande, la force de vivre dans le froid ou dans la précarité...

Résumé : Comment montrer l'Histoire ? Comment parler d'un souvenir aussi vibrant que la pellicule Super 8 sur lequel il est inscrit ? Lorsque la mère d'Olivier Py achète en 1961 une caméra Super 8, elle commence par filmer la mer puis tourne l'appareil sur sa famille. Ces êtres chers, elle les maintient toujours dans le cadre de l'objectif comme pour les préserver de l'Histoire qui se joue en hors-champ. Le réalisateur se souvient de son origine pied-noir, des affrontements, des voitures plastiquées, de la mer et cette "mère" également, douce et vaillante qui soutenait leur famille rattrapée par l'Histoire et les "événements d'Algérie". Exhumés après vingt-cinq ans, des films 8 millimètres donnent lieu à une méditation sur le destin d'une famille et d'une génération. Méditerranées est une autofiction, l'histoire d'un couple, d'une famille, qui se confond avec l'histoire de l'Algérie et de la France des années 1960. Le regard d'Olivier Py est à la fois lucide et nostalgique. Méditerranées est une magnifique ode qui insuffle aux images d'archives une nouvelle forme de poésie. Sur le film sensible, les années s'écoulent suivant le rythme du cliquetis de l'appareil de projection et du ressac de cette mer au centre de tout. Ici la guerre est en coulisse, mais qu'est-ce qu'une image de la guerre finalement ? Grand Prix, Festival Doc en courts, Lyon, 2012.

Résumé : La rue Mouffetard et son marché, les passants, les clochards... Agnès Varda filme porte un regard tendre sur les habitués de la rue, nous sommes en 1958, elle est enceinte.

Résumé : Henry Colomer évoque son enfance à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales), au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Dans ce port catalan, à la frontière de l'Espagne franquiste, son grand-père, exilé espagnol, lui apprend le sens de la solidarité qui règne dans les usines où travaillent ses proches, tandis que les paquebots embarquent les soldats appelés du contingent qui partent pour l'Algérie en guerre. La télévision fascine, surtout quand elle narre les exploits dans l'espace de Youri Gagarine. Le cinéma est encore une découverte. Les collections de timbres, les tissus aux couleurs chatoyantes des couturières, la radio, une rose des sables composent des souvenirs aussi singuliers que le chemin de fer. Dans ce récit raconté en voix-off, le réalisateur fait alterner de nombreuses images d'archives (actualités télévisées, documentaires de l'O.R.T.F., extrait du film de René Clément: "La Bataille du rail"..), de superbes photographies en noir et blanc, avec des séquences en couleur. La richesse des annotations où Henry Colomer exprime les espoirs de toute une génération rend ce film très remarquable.

Résumé : Octobre 1998, Johan van der Keuken apprend que son cancer de la prostate ne lui laisse que quelques années à vivre. Caméra à l'épaule, il part en compagnie de sa femme pour un dernier voyage, dont il fera son dernier film. De Noël 1998 à l'été 1999, il sillonne les pistes du Mali, les contreforts himalayens du Bhoutan, les rues de Rio de Janeiro, les aéroports américains... Partout, il filme des êtres dans leur quotidien : le rituel des ablutions et la prière des bonzes ; la misère des favelas de Rio ; des Africains encore épargnés par la culture de la consommation qui corrompt le rapport au monde ; des enfants maliens défilant dans une innocence grave... Et puis un jour, à New York, l'espoir renaît : le médicament miracle existe...

Résumé : Claudio est né en Grèce, élevé à Venise, marié à Tarente, et c’est à New-York qu’il fut assassiné après y avoir poursuivi le rêve américain pendant vingt-ans. Giacomo Abbruzzese reconstitue l’histoire de son grand-père en nous plongeant dans le New-York des années soixante sur les notes de Billy Joel et une ambiance de film de gangster. A travers les témoignages et les souvenirs de ses proches, des deux côtés de l’océan, on découvre un personnage mystérieux, complexe, en perpétuelle fuite. C’est le portrait d’un homme que personne n’a jamais vraiment connu.

Résumé : Parmi les nombreux films avant-gardistes réalisés en Union Soviétique dans les années 1920, L’Homme à la Caméra (1929) constitue un véritable aboutissement formel. Opposé au cinéma de fiction réaliste, son auteur Dziga Vertov veut lui substituer l’art de « la vie même », enregistrée de façon brute, sans mise en scène délibérée risquant de la travestir. Le spectateur est prévenu d’emblée : il ne verra ni acteurs, ni scénario, ni décors, ni intertitres explicatifs. Mais quoi, alors ? Une sorte de « ciné-portrait », de l’aube au crépuscule, d’une grande ville soviétique (en fait, Moscou et Kiev), rythmé par une musique et des bruitages ajoutés ultérieurement. Dans cette ville recomposée, l’homme du titre promène son « œil-caméra » au bout d’un trépied afin de saisir la vérité sur le vif. Ni documentaire, ni fiction, l’étrange objet créé par Dziga Vertov a inspiré des générations de cinéastes, en raison de sa modernité et de son audace. Manifeste théorique et pratique pour un cinéma différent, il a l’incroyable ambition d’opérer une fusion entre la réalité filmée, le cinéma et le spectateur. Pour y parvenir, Vertov utilise le montage, procédé déjà manié avec virtuosité par Eisenstein, mais de manière sans doute moins radicale. Dans L’Homme à la Caméra, le montage est omnipotent, il devient le héros du film, voire le film lui-même… En bonus du DVD, l’analyse de Luc Lagier, rédacteur en chef du magazine Court-Circuit sur Arte, éclaire bien la construction et les enjeux du film. Le documentaire de Bernard Eisenschitz sur l’évolution du montage en URSS dans les années 20 se révèle également très instructif, et permet de mesurer l’ampleur du bouillonnement artistique de cette époque, avant que le régime stalinien n’écrase toute velléité créatrice indépendante.

Résumé : Beppie a 10 ans. Issue d'un milieu ouvrier, c'est une vraie gamine d'Amsterdam, drôle, pleine d'esprit. Spontanée, elle raconte pendant plusieurs mois ses aventures au cinéaste qui la suit dans sa vie quotidienne. vocation de la vie, de la mort, de la télévision, de l'amour, de l'argent...

Résumé : Le 31 janvier 1977, le Centre Pompidou ouvre ses portes. Pour accompagner la naissance de ce géant et le faire connaître au monde, le ministère des Affaires étrangères décide de faire appel à Roberto Rossellini. S'apparentant à un film d'ethnologue, constitué de longs travellings zoomés, il fera entrer le Centre Pompidou dans l'histoire du cinéma. "Je n'ai utilisé dans le film ni musique ni narrateur. (...) J'ai caché des dizaines de micros et j'ai recueilli toutes les voix du public qui court en masse à Beaubourg." (Roberto Rossellini)

Résumé : Le congrès annuel des raquetteurs, à Sherbrooke (Québec), est filmé en cinéma direct (caméra à l'épaule, prise de son sur le terrain, montage dynamique) par deux jeunes cinéastes novateurs de l'ONF. Une date dans l'histoire du cinéma documentaire.

Résumé : La volonté de Mekas de réaliser et de montrer ce qui sera connu comme un "journal filmé" et sa décision de faire, tout seul, un film encore plus long qu'un long métrage sont un défi non seulement aux codes d'Hollywood mais aussi aux traditions corporatistes du cinéma aussi bien américain qu'européen. Walden est dédié à Lumière à l'innocence d'une première fois face au monde avec le cinématographe. Dans Walden, Mekas met en relief des personnalités importantes de la scène artistique new-yorkaise des années 60 mais il s'agit avant tout de mettre en avant un regard sur un lieu en se réclamant de la tradition poétique de Henry David Thoreau (1817-1862). Le poète philosophe publia Walden en 1854. Le livre oscille entre l'essai et le récit autobiographique d'une expérience mené par l'écrivain qui, pendant deux années a vécu retiré du monde dans une cabane qu'il a lui-même construite près de l'étang de Walden dans le Massachusetts.

Résumé : Toujours à la recherche de formes nouvelles, menant de front ses travaux littéraires et cinématographiques, Jean Epstein, à partir de 1928, délaisse l'esthétisme de ses premiers films, le cinéma des studios, pour le documentaire poétique : il part tourner en Bretagne des films austères et magiques, joués par des non-professionnels, dans leur langue. Il tourne neuf films entre 1928 et 1948, ce qui constitue la dernière partie de son oeuvre.

Résumé : Toujours à la recherche de formes nouvelles, menant de front ses travaux littéraires et cinématographiques, Jean Epstein, à partir de 1928, délaisse l'esthétisme de ses premiers films, le cinéma des studios, pour le documentaire poétique : il part tourner en Bretagne des films austères et magiques, joués par des non-professionnels, dans leur langue. Il tourne neuf films entre 1928 et 1948, ce qui constitue la dernière partie de son oeuvre.

Résumé : Toujours à la recherche de formes nouvelles, menant de front ses travaux littéraires et cinématographiques, Jean Epstein, à partir de 1928, délaisse l'esthétisme de ses premiers films, le cinéma des studios, pour le documentaire poétique : il part tourner en Bretagne des films austères et magiques, joués par des non-professionnels, dans leur langue. Il tourne neuf films entre 1928 et 1948, ce qui constitue la dernière partie de son oeuvre.

Résumé : «Avec ses quatre dromadaires Don Pedro d'Alfaroubeina Courut le monde et l'admira Il fit ce que je voudrais faire Si j'avais quatre dromadaires.» (Guillaume Apollinaire). Un photographe amateur et deux de ses amis commentent des images prises un peu partout dans le monde. Ce film est entièrement composé au banc-titre, à partir de photos fixes prises dans vingt-six pays entre 1955 et 1965. On retrouve dans ce film que Chris Marker réalisa en 1967, ses interrogations sur le monde contemporain et notamment sa fascination pour l'URSS.

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