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  •    Sujet : Ceauşescu, Nicolae (1918-1989)
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Résumé : Lors d'un voyage en Roumanie en 1991, la réalisatrice se lia d'amitié avec Ioana, comédienne, qui lui fit connaître sa famille. Accueillie chaleureusement, elle partagea leur vie lors de ses fréquents séjours dans le pays. Pourtant, dix ans après, le silence persistant sur la différence avec leur vie "d'avant", celle de l'époque de la dictature de Ceausescu, commença à intriguer Vanina Vignal qui se résolut à mener l'enquête auprès de Ioana, par caméra interposée.Ce film est le résultat de son acharnement, parfois agaçant, à faire parler son amie et sa famille, qui, au passage, fait resurgir un secret de famille jusque là, par sécurité politique, bien gardé.La finesse d'esprit de Joana l'amènera à enfin révéler à la réalisatrice opiniâtre par quel mécanisme d'évitement du politique, elle, sa famille et la majorité de ses concitoyens ont survécu durant le régime de Ceaucescu, mécanisme dont il n'est pas aisé de se débarasser , une fois le danger écarté, perpétuant ainsi le conditionnement. Et c'est là que réside la force du film.

Résumé : Andrei Ujica réalise un montage, à partir d'archives de la télévision et de la cinémathèque nationale roumaines de l'époque, sans commentaire ajouté, consacré à l'homme politique à la tête de Etat roumain de 1965 à 1989, qu'il intitule "L'Autobiographie de Nicolae Ceausescu". Pourquoi ce titre? Comme il le dit à Jacques Mandelbaum, dans un article du Monde du 12.04.2011 : "Je suis parti d'une observation simple : tout le matériau que j'avais à disposition relevait de la propagande. Autrement dit, toutes les images existantes du dictateur ont été commandées et avalisées par lui. jJe ne pouvais pas sortir de ce registre, sauf à faire un documentaire pédagogique ou un film de fiction." S'ouvrant et se fermant sur l'interrogatoire, le 22 décembre 1989, du couple Ceaucescu en fuite, récemment capturé, et sommairement exécuté peu après (A.Ujica en épargne au spectateur les images), le film se présente comme un flash back de trois heures passionnantes, où le dictateur verrait défiler sous ses yeux les souvenirs accumulés pendant plus de vingt ans d'exercice du pouvoir, images inconnues jusqu'ici "à l'Ouest", dont l'agencement dans le film donne à réfléchir tant sur la politique mondiale de l'époque, sur la dictature, que sur la dimension esthétique et politique des images.

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