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  •    Sujet : Chez l'adolescent
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Résumé : L'histoire de Cédric, atteint d'un cancer et soigné à l'Institut Curie. Tourné pendant plus de 9 mois avec les enfants, les parents et toute l'équipe de pédiatrie. "Je n'ai pu filmer qu'après avoir moi-même apprivoisé le scandale (de la maladie et de la mort possible d'un enfant), et j'ai fait ce travail avant de rencontrer Cédric. Et je pense que je n'aurais pas été prêt à le recevoir avant. C'est tout un cheminement : comment s'est construite la relation avec Cédric, comment celui-ci était l'enfant que j'attendais, qui allait écrire l'histoire de ce conte...Cédric dit "Je croyais que je pouvais me passer de mes parents mais je me suis aperçu que je ne pouvais pas m'en passer", il reconnaît le lien familial et il y adhère de son plein chef, ce qui est quand même un acte étonnant. Je trouve extraordinaire d'entendre un enfant de huit ans dire "Moi, je me croyais grand et autonome et je m'aperçois que je ne le suis pas"-donc, je ne suis pas dans la toute puissance. C'est ce que j'appelle se poser en sujet... Filmer n'est pas naturel. Ce qui est donné dans La vie est immense, n'est pas ma relation avec Cédric mais ce à quoi visait notre relation."(Denis Gheerbrant, extr. d'un entretien avec Catherine Schapira)

Résumé : Mohamed, 11 ans, est l'un des patients de La Beline, un centre de traitement de l'obésité juvénile situé à Salins-Les-Bains dans le Jura. Le film nous fait partager des moments de la vie quotidienne du jeune adolescent dans l'institution avec le souci de ne pas axer le propos de manière frontale sur la diététique. Il s'agit ici de saisir un être en devenir à travers ses rires, ses moments de colère, les relations avec les autres jeunes patients, ses copains, avec l'équipe soignante et les éducateurs. Cependant à tout moment affleure la question comme un sous-entendu dont on ne peut faire l'économie : comment vit-on avec dix voire vingt kilos en trop?

Résumé : Mika apprend, le 5 avril 2012, qu'elle est atteinte d'une leucémie. Elle a six ans. L'enfant, la maman, le papa et le médecin, nous content le long parcours vers la guérison... Un carnet de bord coloré, singulier, plein d'humour et de poésie. Un film intime et universel. Bouleversant et efficace. Grave et léger. Drôle et pas drôle...

Résumé : La caméra de Mariana Otero filme des moments de vie au Courtil, Institut Médico Pédagogique à la frontière franco-belge hors du commun, où depuis 1984, Alexandre Stevens, psychiatre et psychanalyste forme des intervenants et des cliniciens soucieux de la singularité subjective. L'accompagnement des enfants psychotiques se fait au jour le jour selon une éthique qui vise non à contraindre les enfants mais à aider chacun d'eux à trouver une place dans le monde et dans le langage en étant à chaque seconde à l'écoute de ce qui le constitue comme sujet. Cette éthique en action et en propositions essaie pour chacun d'eux de trouver des solutions particulières, singulières qui pourront aider Allysson, Amina, Evanne, Jean-Philippe, Mattéo... à vivre plus apaisés. S'intéressant aux enfants comme aux thérapeutes Mariana Otero, avec ce film qui semble progresser du tâtonnement vers une sorte de lumière, réussit à ouvrir une brèche dans l'énigme vivante qu'est chaque enfant psychotique et par là-même nous aide à comprendre un peu ce qu'est la folie.

Résumé : Dans le service d'oncologie pédiatrique du CHU de Montpellier, magicien conteur, professeurs des écoles, psychologue clinicien, clowns, socio-esthéticienne, enseignants en activités adaptées sont des "aidants". Grâce à leur écoute et à leur soutien, ils soulagent la solitude des petits patients et tentent de leur faire oublier, ne serait-ce qu'un instant, la lourdeur des traitements... Tous ces aidants interviennent dans l'encadrement de la thérapie et accompagnent discrètement les enfants malades et leurs familles dans ce moment douloureux. Ils participent, à leur manière, au processus de guérison.

Résumé : Parmi tous les crimes et délits, les plus bouleversants pour l'opinion publique sont, de loin, ceux à caractère sexuel. Quand les coupables sont des adolescents, c’est l’incompréhension. Mais, au-delà du choc du passage à l’acte et de l’image de monstre qui leur colle à la peau, qui sont-ils vraiment ? Quel est leur parcours de vie pour en arriver là ? Peuvent-ils être soignés ?À l’antenne de Psychiatrie et Psychologie légale de La Garenne Colombe, on tente depuis 10 ans une expérience rare en France. Des adolescents de 13 à 18 ans, auteurs de violences sexuelles, viennent ici chaque semaine sur obligation du juge, pour suivre une psychothérapie. Dans ce service spécialisé, Samuel Lemitre est psychologue criminologue. Il suit ses jeunes patients pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, en consultations individuelles ou en thérapies de groupe. Par une immersion inédite au cœur de ses consultations habituellement tenues à huis clos, "Jeux criminels" explore la pratique engagée de ce psychologue atypique, en questionnant les causes de ces violences et les soins possibles pour éviter la récidive.(Source éditeur)

Résumé : Elève de Tobie Nathan puis Professeure de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'Université Paris Descartes, Marie-Rose Moro est psychanalyste et présidente de l'Association Internationale d'EtnoPsychanalyse (AIEP). "C'est pour, une nouvelle fois, réconcilier deux passions, celle de la psychanalyse et celle de l'anthropologie que j'ai cherché et trouvé sur mon chemin la perspective transculturelle à laquelle je me suis formée en particulier auprès de Nathan. Dans les années 1980, il était le représantant de l'etnopsychanalyse en France. C'est ainsi que je suis devenue pédopsychiatre et psychothérapeute d'enfants et d'adolescents et que j'ai créé à l'hôpital Avicenne une première consultation transculturelle pour les enfants de migrants et leurs parentsben adaptant le dispositif transculturel pour la seconde génération et en soulignant, l'importance, pour les enfants de migrants, de la langue maternelle et des stratégies de métissages....Je m'occupe maintenant de la maison de Solenn, Maison des adolescents de l'hôpital Cochin à Paris depuis 2008 où j'ai crée une nouvelle consultation transculturelle pour les enfants de migrants et une consultation transculturelle pour les enfants de l'adoption internationale." (M.-R. Moro). Très engagée dans la formation à la psychothérapie des jeunes médecins et des psychologues, M.-R. Moro a créé en 1998 le premier diplôme universitaire de psychiatrie transculturelle à la Faculté de médecine de Bobigny.

Résumé : "Quand on est mort, c'est pour combien de dodos ? .... Peut-on dessiner rien ? Quand on est mort, est-ce qu'on n'est rien ?" Deux réflexions , deux souvenirs de consultation que Nicole, psychologue à l'Hôpital Sud du CHR de Rennes évoquent. Le service que nous découvrons est celui de cancérologie pédiatrique. La caméra, sans voyeurisme, fait halte en ce lieu commençant son périple dans une chambre où l'on fête l' anniversaire d'une toute jeune patiente avec le gâteau qu'a préparé, Anthony, le plus grand des malades, jeune adolescent auquel sera dédié le documentaire. Le film s'articule autour des réunions des soignants où la psychologue est comme le ciment du groupe, du dialogue entre et avec les parents et les enfants, des moments de séparation (entrée en chambre stérile) ou de retrouvailles (sortie). Le montage intègre des photos en noir et blanc qui sont comme le prolongement de la parole, le silence d'où elle naît, qui la fonde et l'engloutit. "Il faudrait filmer la circulation de la parole." Et c'est cette difficulté-là qu'arrive à surmonter le film : paroles d'espoir, de douleur, récit des derniers moments d'un enfant, mots chuchotées, confidences sotto voce entre un enfant et le réalisateur. Un film âpre qui montre la violence de l'espoir et l'étendue de la dignité humaine...

Résumé : Quelle est la part de la génétique, quelle est celle de l'éducation dans la construction de l'identité sexuelle de l'enfant ? Ce sujet, au centre des interrogations des parents d'aujourd'hui, est apparu dans les propos de Françoise Dolto il y a près de trente ans. Edwige Antier reprend et actualise les questions soulevées par la célèbre psychanalyste et lève de nombreux tabous en analysant sans détour les nouveaux enjeux que sont notamment la famille recomposée et l'homoparentalité.

Résumé : Dix-huit mois durant les deux réalisateurs ont suivi la lutte contre la maladie (de l'annonce du diagnostic à l'issue du traitement) de quatre enfants, Axelle, Hugo, Kareem et Victor, atteints de cancer et soignés dans le service du Professeur Eric Sariban à l'Hôpital pour enfants Reine-Fabiola à Bruxelles. Sans commentaire ni voix off le film laisse affleurer l'émotion dans les regards, dans la lourdeur des traitements subis, dans l'espoir, le découragement des enfants comme des parents. L'humanité et le charisme du Professeur Sariban est le fil rouge de cette expérience humaine faite de révolte, de tendresse, du recours à une médecine de pointe, très sophistiquée et qui ne peut pas tout. Eric Sariban sait parler, trouver les mots pour dire le mal, sa complexité, les récidives toujours possibles et en même temps l'espoir. L'équipe médicale, les réunions de soignants, les débats autour des différents traitements avec les décisions à prendre, car le risque vital est toujours engagé, sont une part importante du film qui nous renseigne sur la difficulté de métiers à très haute responsabilité.

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