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  •    Sujet : Classe ouvrière -- Conditions sociales
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Résumé : "Crise dans le monde capitaliste. Des usines sont fermées, abandonnées. Des millions de prolétaires ont faim." C'est sur ces mots de manifeste et de révolte que s'ouvre ce film fondateur du cinéma belge et une des références les plus importantes du film documentaire. En 1932, suite à la rapacité de leurs employeurs, une grande grève des mineurs avait paralysé les charbonnages de Wallonie, et la réponse patronale et policière avait été sans pitié, le tout dans la sous-information et l'indifférence de la majorité du pays. Indignés, les cinéastes décidèrent de témoigner de cette misère avec leur arme à eux, la caméra. "Nous avons filmé avec fougue", raconte Henri Storck, "clandestinement, et avec la collaboration bénévole des ouvriers...Nous vivions pratiquement dans l'illégalité, découvrant le vrai visage de l'injustice sociale, la générosité du peuple et son indignation." Si le film est devenu aujourd'hui un document historique, sa force cinématographique, intacte, le rend incontournable à ceux que la crise de ce début de notre XXIème siècle intéresse.

Résumé : De 1906, date de la création par Clémenceau du 1er ministère du travail, à 2006, le film analyse l'histoire du salariat, en dégageant deux périodes : la première, le temps de l'espoir, de 1906 à 1975, années qui virent naître un droit du travail protecteur du salarié, la sécurité sociale, la retraite, les congés payés, le contrat à durée indéterminée (CDI), les conventions collectives, ..c'est à dire un salariat moderne, construit à force de combats et de transformations économiques et politiques, la seconde : le temps du doute, de 1975 à 2006 qui voit s'installer dans l'entreprise "néostakhanovisme" et , flexibilité , tandis que le statut du salarié se dégrade, la protection sociale et le droit du travail sont peu à peu "détricotés" selon les exigences d'un capitalisme financier ravageur. Le film se fonde sur des images d'archives, l'analyse de spécialistes du droit du travail, de sociologues, d'économistes, et sur les témoignages de famille d'ouvriers, de générations d'employés ou de cadres.

Résumé : Depuis la fusillade de Cluses en 1904, quand les patrons tiraient sur les grévistes, jusqu'au rachat spéculatif de l'usine de la Bâthie par une multinationale australienne, le film fait émerger la mémoire ouvrière des montagnes de Savoie, mémoire porteuse de solidarités, qui ne se laisse pas ensevelir sous les dépliants touristiques ou les dividendes des actionnaires.La confrontation des témoignages de ce prolétariat montagnard avec des images d'archives révèle l'évolution du regard dominant jeté sur la condition ouvrière, locale, mais aussi universelle.

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