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Résumé : "À Bruxelles, un compte à rebours a commencé. L’Europe pourrait interdire les perturbateurs endocriniens, ces substances omniprésentes qui compromettent la santé des enfants en piratant leur système hormonal. Mais cette promesse menace des intérêts colossaux. Les générations futures mandatent un bébé astucieux pour enquêter sur la bataille d’influence que se livrent industriels, scientifiques et ONG dans les coulisses de la démocratie européenne. Fruit de 18 mois d’enquête, "Endoc(t)rinement" expose la complaisance d’institutions européennes perméables à l’influence de l’industrie. Attaque de chercheurs indépendants, instrumentalisation de la science, conflit d’intérêts : le film dévoile les stratégies des lobbys de la chimie et des pesticides, empruntées à l’industrie du tabac, pour court-circuiter la réglementation." (Source Editeur)

Résumé : Militant à l'engagement sans faille, Jorge Semprún a donné corps à ses idéaux de démocratie et de liberté tout au long de sa vie. Dans ce témoignage incarné, le grand homme retrace sa vie de combats : de la Résistance dans la France occupée au camp de Buchenwald, de sa lutte dans la clandestinité sous l'Espagne franquiste à son poste de Ministre de la Culture une fois la République rétablie. Il nous livre ainsi les sources de son oeuvre politique, littéraire, comme Le Grand Voyage ou Federico Sánchez vous salue bien, et cinématographique, comme "Z" ou "L'Adieu" de Costa Gavras. Jorge Semprún nous transmet avec force cette expérience unique d'un siècle où il fallait "savoir risquer sa vie".

Résumé : Après des études de chimie, médecine et philosophie dans les grandes universités allemandes, Y. Leibowitz (né en 1903 à Riga, Lettonie , décédé en 1994) était revenu à Jérusalem en 1934 où il devint professeur de biochimie et de neurophysiologie à l'université hébraïque de Jérusalem. A partir de 1973, il ne conserva qu'un enseignement à la faculté de philosophie de l'université hébraïque de Jérusalem. Le film "Itgaber, le triomphe sur soi" a été réalisé en 1993, Yeshayahou Leibowitz est alors âgé de 90 ans. Les entretiens portent sur les sujets suivants : DVD 1 - De la science et des valeurs : le cerveau, la volonté, les valeurs, la morale et l'état, la liberté ; DVD 2 - De l'Etat et de la loi : Leibowitz et l'Etat d'Israël, les valeurs et l'héroïsme, la démocratie et la torture, Le peuple juif et le grand Israël, la démocratie et la soumission à la loi, l'incitation à la désobéissance, triompher de soi (1 h 25 min x 2). DVD 3 : "Izkor, les esclaves de la mémoire" (1 h 37 min) : "En Israël, au printemps, quatre célébrations fondamentales se succèdent : - Pessah fête de la liberté, la Pâque juive qui marque la sortie d'Egypte des esclaves hébreux ; le 'Jour de commémoration de la Shoa et de l'Héroïsme" à la mémoire des juifs victimes du génocide ; le "Jour de commémoration des soldats de Tsahal, morts pour la patrie ; le "Jour de l'Indépendance", fête nationale. Cette période a été choisie comme cadre temporel du film tourné au mois d'avril 1990." Avec une brève introduction et une conclusion de Yeshayahou Leibowitz.

Contenu : CD1 : Lamentos gitanos (Dolon jondo) / Curra Vargas. A mí que me importa (Mirabrás) / Juan Francisco Rivera. Torrijos y Riego (Seguiriyas) / Paco Moyano. ¡Ay! Un grito de libertá (Fandangos) / Silvestre Contreras. Y también la libertá (Fandangos) / Juan Francisco Rivera. Por la libertá de España (Fandangos) / Juan Francisco Rivera. En abril se problamó (Fandangos) / Juan Francisco Rivera. Cataluña pide a gritos (Verdiales) / Alonso El Chumbo. España mi paria libre (Milonga) / Juan Francisco Rivera. Va corriendo a la frontera (Fandangos de Huelva) / Diego Clavel. Quiero decir con pasión (Fandangos de Huelva) / Diego Clavel. Fandangos - Raúl Montesinos. Maldito el dinero (Fandangos) / Raúl Montesinos. A la mujer del minero (Fandango) / Raúl Montesinos. Bajar y subir la cuesta (Cartagenera chica, Levantica) / Raúl Montesinos.. CD2 : Sentaíto estaba yo (Tona, Carcelera, Debla) / Juan Francisco Rivera. La mentira y la verdad (Fandango) / Silvestre Contreras. Fandangos / Silvestre Contreras. Me lo cogen me lo prenden (Fandangos) / Silvestre Contreras. Ese que tan ancho anda (Cantes del Piyayo) / Juan Francisco Rivera. ¡Viva Don Juan Santa Cruz! (Bulerias) / Paco el de la Negra. Los Reyes de la Baraja (Tanguillos aires del Piyayo) / Paco Moyano. Campesino del Arao (Petenera clásica grande) / Juan Francisco Rivera. De que me valió a mí (Abandolaos) / Ámala Fernández. Soleá de mi abuelo (Soleá) / Paco Mayano. Himno de Riego (Creación fantasía, instrumental) / Juan Gamero.

Résumé : Le film retrace l'histoire de l'organisation terroriste basque depuis sa création en 1959 jusqu'à nos jours. ETA signifie "Pays basque et liberté". Son but premier est donc de retrouver l'indépendance du pays basque. Un groupe de jeunes nationalistes basques, dans les années soixante, va résister contre l'oppression franquiste par des attaques à main armée, des attentats perpétrés contre des policiers et des hommes politiques et prélève un "impôt" révolutionnaire; le présumé successeur de Franco, Luis Carrero Blanco, est abattu. Le procès de Burgos aura lieu. Pourtant, c'est pendant la période transitoire vers la démocratie que les attentats vont se multiplier dans toute l'Espagne. L'ETA évolue vers un radicalisme extrême, tuant huit cents personnes. Malgré un statut d'autonomie accordée par l'Espagne, il semble que la lutte armée continue.

Résumé : Valeur républicaine et particularité française, la laïcité se trouve aujourd'hui dépassée par le retour du religieux. Pendant plusieurs décennies, l'Occident a trouvé ses clivages -capitalisme ou communisme- dans le politique ; et l'évidence de la laïcité n'a pas été contestée. Dans cette mise en perspective de l'histoire du judéo-christianisme comme de l'Islam, Michel Onfray interroge la place de la laïcité, de la raison et du dialogue dans un monde qui est entré dans une nouvelle ère du religieux.

Contenu : 1.Bayate tork : Bazparidan. Chant et ney. Ayari. Dastafshani. Chant et setar. Madadi ke chashme mastat. Vajd, suivi de ta dami biassayam, inspiré d'un air ancien. 2.Rastapanjgah : Pishdaramad. Chant et setar. Eishe modam. Solo setar, modulation à shour. Daftare bimani. Solo setar, retour au mode initial, modulation à esfahan, chant et setar. Maste doholzan. Solo setar. Selselehye mooye doost. Chant et setar. Mahe tamam. Az in marg matarsid suivi de bouye sharab

Contenu : Will of the people. Compliance. Liberation. Won't stand down. Ghosts (how can I move on). You make me feel like it's halloween. Kill or be killed. Verona. Euphoria. We are fucking fucked

Résumé : La foi du siècle, c'est le communisme qui, tout au long du 20ème siècle, suscita sur tous les continents un engagement fort et fraternel chez des millions de femmes et d'hommes qui servirent l'un des systèmes totalitaires les plus implacables de l'Histoire. Grâce à des images d'archives, le film en offre un historique depuis la Révolution d'Octobre 1917 à Petrograd jusqu'à Gorbatchev et l'effondrement des pays socialistes. Il analyse les rouages de la machine totalitaire qui très tôt s'appuie sur une police politique très organisée et une propagande active. Elle sait mettre en scène les évènements, mythifier des hommes politiques tels que Lénine ou Staline. Durant la Deuxième Guerre mondiale (la guerre civile espagnole de 1936-1939 en fut la répétition atroce), face au fascisme, le communisme s'érigea en défenseur de la démocratie. Ensuite, la guerre froide opposant les deux blocs, capitaliste et socialiste, transforma la scène internationale en conflits majeurs. C'est à partir de Gandsk, en Pologne, que va commencer l'implosion de l'empire communiste.

Résumé : 1946-2006 : Dans le cadre des 60 ans de la départementalisation de l'île de La Réunion, deux chercheurs présentent un regard croisé consacré à l'histoire du temps présent de l'île de La Réunion. Yvan Combeau examine les années de l'après-guerre (1942-1946) et les propositions de lois qui conduisent à la loi du 19 mars 1946. Il étudie la place de La Réunion dans la politique des gouvernements de la quatrième République (1946-1958). Dans cet "après-1946" : entre Colonie et Département, plusieurs thématiques et axes de recherches sont analysés : la création de deux partis nationaux (R.P.F, P.C.F.), de deux cultures politiques (gaulliste et communiste) ; le poids des retards coloniaux et le département abandonné ; le tournant des années 1956-1958. Gilles Gauvin remet en perspective l'histoire de la IVe et de la Ve République à la lumière des "Années Debré". Pour comprendre l'ambition de l'ancien Premier Ministre pour le département insulaire, il faut en effet l'analyser à l'aide de trois concepts : la Nation, la République et la Démocratie.

Résumé : Le Parthénon, monument le plus copié au monde, fut édifié au Ve siècle av. J.C. sur l'instigation de Périclès. Cet écrin architectural était, à l'origine, destiné à abriter une statue immense de la déesse Athena, protectrice de la ville d'Athènes. Aussi le film nous plonge-t-il dans ce siècle de Périclès qui inventa la tragédie, la philosophie, la démocratie et les mathématiques et qui fut passionné d'art. Grâce à quelques images de synthèse, il offre la reconstitution du monument, retrace les différentes étapes de sa construction puis sa détérioration au fil des époques et des guerres. Depuis trente ans, on tente de restaurer cet édifice : une équipe d'architectes, d' ouvriers et de restaurateurs, actuellement utilisent une technologie de pointe: mais pour le sauver d'une destruction totale, ils doivent retrouver l'extrême subtilité avec laquelle les anciens Grecs réussirent à bâtir un monument à la fois puissant et harmonieux: la structure du Parthénon est conçue uniquement avec des courbes et non des lignes ou des angles droits.

Résumé : Starissima est une entreprise de lingerie féminine comptant une cinquantaine de salariés, composés majoritairement de femmes, dont la liquidation judicaire est en cours. La réalisatrice Mariana Otero arrive au moment où le personnel prépare une contre-proposition à présenter au tribunal : la transformation de l'entreprise en Scop (Société Coopérative et Participative). La démocratie étant au coeur du "management" des Scop : une voix d'employé-investisseur étant égale à une voix d'employé-investisseur au Conseil d'administration, sans que soit pris en compte le montant d'investissement de chacun, l'ambiance de travail dans l'entreprise s'en trouve bouleversée. Le film, tourné sur plusieurs mois, rend compte de la transformation progressive des employés qui se mettent à prendre en mains les destinées de leur emploi et de leur vie. Et c'est tout l'art de la réalisatrice de transcender l'échec cruel final - pour des raisons extérieures à la Scop - par un hymne émancipateur auquel les employés apportent toute leur foi en les nouvelles personnes qu'ils sont devenus par ce qu'ils ont vécu ces quelques mois.

Résumé : "Le film est tourné vers l’avenir, dédié « à ceux qui viendront » (B. Brecht) mais aussi à ceux qui sont venus, Lucie et Raymond Aubrac. De quoi s’agit-il ? De trouver un domaine d’action, nous dit le philosophe Jean-Luc Nancy, et ce domaine d’action c’est la pensée, qui n’est pas le contraire de l’action mais sa condition.[...] Prologue ambitieux. Se met alors en place une sorte de séminaire, ou de chorale, où il est question d’éducation, de santé, de justice et de libertés, de frontières et de différences, de culture, de travail, d’économie, d’Europe, de démocratie. Et ce qui est remarquable, c’est que sur des sujets différents, ces voix diverses se croisent et convergent pour dénoncer la vaste entreprise de destruction des droits qui est en cours et proposer des réformes concrètes pour les défendre." (source La Ligue des Droits de l'Homme). Avec : Bertrand Olgivie, André Gimaldi, Matthieu Bonduelle, Eric Fassin, Françoise Héritier, Gérard Noiriel, Luc Boltanski, Toni Negri... Etc.

Contenu : Progeria. Distance. Around the lamp. Marée noire. Democratia. +Ntfntf'

Résumé : Bernard Maris, alias Oncle Bernard, a été assassiné lors de l’attentat perpétré contre Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015. Filmée en mars 2000 dans les locaux de l’hebdomadaire, cette entrevue nous restitue la verve chaleureuse et libre d’un penseur singulier. Une anti-leçon d’économie à bâtons rompus, rythmée par les changements de bobines 16 mm. "Tournée en mars 2000, dans le contexte du film L’Encerclement – La démocratie dans les rets du néolibéralisme, cette fascinante entrevue avec Bernard Maris, alias Oncle Bernard, constitue une véritable "anti-leçon d’économie". Sans fard ni artifice, le réalisateur laisse toute la place à la parole riche, dissidente, acérée et mutine de Maris. En toute liberté, celui-ci assène à loisir des vérités percutantes qui renversent les dogmes sempiternellement ressassés par le chœur vibrant de la valetaille de la "science" économique. Formidable vulgarisateur dont la verve, l’éloquence, l’érudition et l’alacrité parviennent à rendre passionnants les sujets les plus arides, Oncle Bernard déploie au fil de cet entretien une pensée courageuse en son originalité, qui se révèle d’autant plus précieuse en ces temps de démission intellectuelle et d’austérité économique." (Source producteur)

Résumé : Le film va à la rencontre d'entrepreneurs et de travailleurs qui ont choisi de s'investir dans des entreprises où la finalité n'est pas le seul profit, mais la réelle satisfaction de tous : gestionnaires, travailleurs et clients, en privilégiant, à la place, comme valeur, le projet de vie que chacun peut en retirer. Cette démarche relève d'une voie économique en rupture tant avec le capitalisme hégémonique qu'avec le système qui a pu exister dans l'ex-URSS, on l'appelle "troisème voie", il s'agit de l'économie sociale. Le film enquête dans plusieurs pays et dans tous les secteurs : industrie, commerce, artisanat, services, agriculture etc...Partout les maîtres mots : primauté du travail sur le capital (répartition équitable des bénéfices, et réinvestissement du surplus dans l'entreprise), démocratie participante, respect. Le film se clot sur un exemple de vrai bonheur économique : celui d'un garage dont la gestion selon ces critères de l'économie sociale satisfait à ce point les clients que pour permettre au garage de s'agrandir , ces derniers n'ont pas hésité à 'investir collectivement, à fonds perdus (mais avec toujours à leur disposition le savoir-faire et les conseils bienveillants qu'ont toujours prodigué à leur clientèle-réparatrice-amateur les employés du garage) la somme qui manquait à cet effet.

Résumé : Karl Kraus (1874-1936) appartient à " l'âge d'or " de Vienne, l'époque de Gustav Mahler, de Sigmund Freud, du Jugendstil, de la musique dodécaphonique de Schoenberg, du renouvellement de l'architecture par Adolf Loos. Dormant le jour et travaillant la nuit, Kraus fut pendant trente-six ans l'unique auteur et éditeur de la revue Die Fackel (Le Flambeau), dans laquelle il commentait son époque et pourfendait ses ennemis de la presse corrompue, de la bourgeoisie viennoise et de la scène politique. Il organisait aussi des lectures - il en fit plus de 700 au cours de sa vie dont plusieurs furent filmées dans les années 30 - qui lui procurèrent une communauté fidèle de lecteurs et d'auditeurs. Son esprit sarcastique, critique jusqu'à l'obsession, son zèle militant étaient des qualités typiquement viennoises que son humour transformait en une forme d'humanité universelle. Bien qu'ignoré par la presse de son pays, Kraus marqua profondément la vie intellectuelle autrichienne et influença durablement une jeune génération d'écrivains et de philosophes parmi lesquels Elias Canetti et Ludwig Wittgenstein. Le film se concentre sur le combat de Kraus contre la bourgeoisie corrompue de Vienne et les faiseurs de guerre. Les textes cités portent la marque des espoirs que Kraus mettait dans la démocratie et le pacifisme. Mais en 1934, Kraus écrit : "À propos de Hitler je ne trouve rien à dire… " Cet aveu marque le début du mutisme de l'écrivain et donne la mesure de l'abîme qui venait de s'ouvrir devant l'humanité.

Résumé : Le film évoque quarante ans de l'histoire d' Afghanistan. Après l'ère de la monarchie absolue, Zaher Chah, en 1964, tente d'instaurer une monarchie constitutionnelle et de moderniser son pays. Ce sera l'unique moment où l'Afghanistan bénéficie d'une démocratie. Déposé par son cousin Daoud Khan en 1973, le roi doit fuir en Italie et une république est instituée. Daoud engage une guerre contre le Pakistan et sollicite l'aide de l'URSS. Deux partis s'affrontent dans la vie politique afghane: le parti communiste et celui des "Frères musulmans". Daoud critique l'ingérence manifeste de l'URSS sur le sol afghan. Le coup d'Etat du Parti Démocratique Populaire d' Afghanistan soutenu par les Soviétiques renverse le gouvernement de Daoud. Celui-ci est assassiné. Un régime communiste aux ordres de l'URSS est instauré. Une partie de la population afghane résiste contre le pouvoir central. L'invasion militaire soviétique, en 1979, s'inscrit évidemment dans le contexte de la guerre froide. Après dix ans de combats et la fin de l'URSS, une république islamique règne alors en 1992. Cependant, l'anarchie domine. En, 1996, les Talibans vont conquérir toutes les provinces, soutenus politiquement par les Pakistanais, militairement par les Américains et économiquement par les Saoudiens. En septembre 2001, Massoud est assassiné et suite aux attentats du 11 septembre à New York, les Etats-Unis déclenchent une nouvelle guerre en Afghanistan. Pour Atiq Rahimi, son pays est un miroir brisé qui retourne à la case départ.

Résumé : Beyrouth, que l'UNESCO a désigné capitale mondiale du livre en 2009, reste un îlot de créativité pour les écrivains de langue arabe. La presse et l'édition y sont libres de toute censure, le Liban demeurant la seule démocratie parlementaire arabe de la région. Beyrouth compte ainsi plus de trois cents maisons d'édition, un nombre important de librairies de qualité et il s'y publie dix quotidiens en arabe et plusieurs magazines en français, en anglais et en arménien. Elle accueille, chaque année, un salon du livre français qui attire plus de 100 000 visiteurs. En dépit de la guerre subie en 2006 et d'une grave crise politique, le Liban connaît une véritable frénésie créatrice dans les domaines des arts et surtout des lettres. Ce film rend compte de cette effervescence culturelle et de la littérature, toute en nuances, de ce pays. Huit écrivains arabophones et quatre francophones la représentent et nous permettent de découvrir deux générations d'écrivains du Liban d'aujourd'hui : celle qui a connu la guerre civile de 1975 et celle qui y a vu le jour. Douze auteurs donc, qui, interrogés par Mohamed Kacimi, expriment les multiples sensibilités du Liban, ses géographies comme ses nombreuses communautés confessionnelles. Citons, par ordre d'apparition à l'image : Charif Majdalani (romancier), Alawiya Sobh (romancière), Rachid El-Daïf (romancier), Hassan Daoud (romancier), Tamirace Fakhoury (poétesse), Abbas Beydoun (poète), Imane Humaydane-Younes (romancière), Joumana Haddad (poétesse), Mohamed Abi Samra (romancier), Zeina Abirached (auteur de BD), Yasmina Traboulsi (romancière), Elias Khoury (romancier). Une anthologie de leurs textes est consultable à la cote 892.7 (082) BEL.

Résumé : Poser la question de la transformation écologique de nos sociétés dans une économie globalisée où règne l'idéologie néolibérale,c'est aussi se poser la question de la souveraineté. Dominique Bourg, philosophe spécialiste des questions environnementales, professeur à l'université de Lausanne et citoyen engagé développe cette notion en effectuant une vaste enquête qui commence au Néolithique, examine l'émergence des États, l'essor des techniques ou la naissance de la philosophie en convoquant des anthropologues comme James C. Scott, Pierre Clastres ou David Graeber. Il nous propose une approche philosophique originale et riche d'exemples où l'idéologie du Progrès est soumise à une expertise critique. L'auteur trace, depuis la longue histoire entre l'humain et son environnement, une voie pour l'écologie, résolument politique

Contenu : Un philosophe sans pensée. Utopies d'aujourd'hui. La ballade de John Massis. Macho féministe. Les chiens mangent les chiens. Jean-François B, social-démocrate. Ton nom en rouge dans mon carnet noir. Maigre comme un couteau. Le vent glacé. Il y a ma vie. Novembre (on s'verra en); Equinoxe. Sangen om Joe Hill

Résumé : Au Chili, le 11 septembre 1973, un coup d'Etat militaire renverse le Président Salvador Allende. Le réalisateur retrace la vie et le parcours politique de celui-ci (1908-1973), reconstituant, grâce à des documents d'archives et à des témoignages, un pan de l'histoire chilienne occultée par la dictature de Pinochet.S. Allende, médecin de formation, s'inscrit au parti socialiste dès 1933. Candidat de l'Unité populaire, il est élu en 1970 à la présidence de la République. Humaniste, imprégné des ideaux de la Révolution française, S. Allende est plus libertaire et démocrate que marxiste: il souhaite un socialisme pacifique et non la dictature du prolétariat. Il met en oeuvre une politique importante de réforme agraire et de nationalisations. Cependant, le mécontentement d'une partie de la population s'accroît face à la pénurie et à l'inflation galopante. En outre, son gouvernement est considéré comme une menace par les Etats-Unis... Un film-hommage soulignant le respect pointilleux du président Allende pour la loi et la démocatie. Comme il le déclara lui-même, en 1970, il fut non pas le président de tous les Chiliens mais seulement celui des paysans et des ouvriers.

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