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Résumé : Léonard est enfermé à vie dans une prison de Floride pour avoir tué sa petite amie, il y a dix-huit ans. La mère de la victime, Agnès, n'a pas voulu rester seule avec son deuil. Elle a voulu comprendre et s'est adressée au tueur de sa fille dans une démarche d'ouverture et dans le cadre d'un projet de dialogue entre victimes et coupables en Floride : on appelle cela la justice réparatrice. Au coeur de cette démarche, les victimes tentent de se libérer de leur fardeau, et les coupables prennent conscience des traumatismes qu'ils ont pu provoquer. Il s'agit de transformer une peine carcérale en quelque chose de constructif. Assez répandue en Belgique francophone, la justice réparatrice connaît, depuis les années 2000, un développement incroyable aux Etats-Unis... L'histoire d'Agnès et de Léonard et son devenir sera le fil conducteur de ce film, où d'autres histoires de justice réparatrice seront racontées et entreront en résonance, pour interroger plus largement le sens de la justice. La réalisation s'attachera à révéler les personnalités d'Agnès et de Léonard, bien au-delà des clichés : une mamie blanche, victime d'un Afro-Américain issu des quartiers défavorisés de Baltimore... Les raccourcis sont évidents, pourtant, tous deux mettent à mal l'image dans laquelle la société a bien voulu les enfermer.

Contenu : CD 1 Mon frère :. Mon frère. Education sentimentale. La rouille. Mourir pour une nuit. Marie, Pierre et Charlemagne. Comme un arbre. Fontenay Aux Roses. Parachutiste. Je ne sais rien faire. San Francisco. Ca sert à quoi. CD 2 : Le steak. Le steack ou 'Complainte de ceux qui ont le ventre vide, considérée comme une gaudriole par ceux qui ont le ventre plein. Février de cette année là. Parlez-moi de saison. Entre 14 et 40 ans. Si tu étais né en Mai. Dialogue. Mauve. Là où. Les lianes du temps. Autre dialogue. J'm'en fous d'la France. CD 3 : Saltimbanque. Saltinbanque. La poupée. L'irresponsable. Caricature. Voyage au moyen-âge. Petit robot. La vie d'un homme. Les lettres. Notre vie en rose. L'auto stop. CD 4 : Hymne à sept temps :. Hymne à sept temps. Le fil. La chanson du jongleur. Autres amis. Blues blanc pour un crayon noir. Nous serons vieux. Mourir d'enfance. Mentir. Le fantôme de Pierrot. CD 5 : N° 5. Sage. Liberté. Antipodes. Le mot d'amour. Courrier du coeur. Je veux quitter ce monde heureux. Ma ville est morte. Les feuilles. Mémoires d'une table. L'enterrement du Père Fouettard. CD 6 : Les rendez-vous manqués. Les rendez-vous manqués. Histoire de plantes. Au bout de la rue. Troc. Mirador. Le silence. Je pense à vous. Charade. Approximative. Les rats. CD 7 : Dans ces histoires .... Raconte-moi. L'homme à tête de loup. Les trois sirènes et le miroir. L'enfant et l'étang. Courant d'air. La petite vieille de Saint Petersbourg. Berceuse triste. Grand match de blues a Mineville. Le fermier le dompteur le président et l'autre. Dans ces histoires. CD 8 : Les jours meilleurs. Les jours meilleurs. Les images. Coïncidences. Shéhérazade et sa soeur. La salle des pas perdus. Capt'ain Black. Patineuse. Qui c'est l'type en noir. CD 9 : After shave. After shave. La septième femme de Barbe-Bleue. Noe. Signez-la. Les photos floues. Cortèges. Jalousie. La table à songes. Le lézard. Le sommeil des amoureux. CD 10 : Né quelque part. Né quelque part. Les deux mains prises. Une cousine. Si je te perds / Geneviève Paris. La visite. Frisson d'Avril. Les mots et les gestes. Ambalaba. Les nuits douces. Cool heure. CD 11 :. Sagesse du fou. Person to person. Deux larmes. Sagesse du fou. Question de style. Signes. Bille de verre. Les idées en l'air. Quelques chansons mises à part. Juste l'instant. Poussières. Avant la tornade. CD 12 : Passer ma route. Inutile. Cicatrices. Chienne d'idée / Vanessa Paradis. Le code. Raymonde. Choisissez-moi. Photo-finish. Tu peux partir. La tache sur la robe. Passer ma route. Marin du cap. La petite fugue. CD 13 : L'écho des étoiles. L'écho des étoiles. Petit nuage sur Amsterdam. J'aurai ta peau. Les chevaux rebelles. Minimum que minnie m'aime. Portrait de fille. Rue Darwin. Affaire d'état. L'oncle Tom. Horizontale. Laguitare à Paul. L'homme au bouquet de fleurs. CD 14 : Restons amants. L'ère étrange. Grain d'sel. Restons amants. Tuer l'temps. Histoire grise. Là-bas, la terre. Le juge et la blonde. Sur deux tons. La meute et le troupeau. Tell'ment je m'aime. Empreintes. Hymne à la soie / Emmanuelle Béart. CD 15 : Le cadeau. Le cadeau. Le p'tit air. Les coups. La p'tite hirondelle. La bête curieuse. Impasse des oiseaux. La folie / Camille. Le caillou. L'averse. Le papillon. CD 16 : Né quelque part / Salif Keita. Don't think twice it's all right : live, Lyon 1997 / Joan Baez. Suzanne : live Palais Des Sports, Paris 1980 / Graeme Allwright. La chanson de Craonne / Daniel Mile. Au printemps. En Amérique sur Seine. Quitter l'enfance : live 2002 / Jean-Félix Lalanne. Passer ma route / Zazie et Francis Cabrel. Les choses les plus simples / Joan Baez. Tizi Ouzou / Idir et Brahim Izri. Double enfance / Julien Clerc. Hollywood / Alain Souchon. Mistral gagnant / Vanessa Paradis. Il était un petit homme. Le funambule. J'ai eu 30 ans : live 1983 / Maurane. Frisson d'Avril / Richard Galliano. La mauvaise réputation / Danyèl Waro. Education sentimentale / Alain Louvier. La gigue des petits morts : live Palais Des Sports, Paris 1980 / Graeme Allwright

Résumé : "Savannah Bay, variations" rassemble des documents sonores inédits enregistrés par Philippe Proust et retrouvés par Marie-Pierre Fernandes, qui a participé à la création de Savannah Bay en 1983 au théâtre du Rond-Point et a été l'assistante de Marguerite Duras pour Les Lectures (1984) et La Musica deuxième (1985). Il s'agit de : - L'Exposition de la peinture, hommage de Marguerite Duras à Roberto Plate, scénographe de Savannah Bay, à l'occasion d'une exposition de ses oeuvres à Paris en 1987 ; - textes, répétitions et échanges autour de la pièce Savannah Bay (théâtre du Rond-Point, 1983) avec Marguerite Duras, Madeleine Renaud, Bulle Ogier et la participation de Yann Andréa. La pièce Savannah Bay : deux femmes sur scène, l'une âgée, comédienne sa vie entière, l'autre assez jeune pour être sa petite-fille, évoquent l'existence d'une troisième femme, peut-être la fille de la première et la mère de la plus jeune. Morte noyée à 17 ans, le jour de ses couches, du désir personnel de mourir, d'éterniser la brûlure de sa passion avec le père de l'enfant. Entre absence et présence de cet homme qui a survécu, mémoire et oubli, réalité et fiction, dialogue et poésie du récit, se jouent le rapport entre l'amour et la mort, la disparition dans l'espace matriciel de la mer et le souvenir dans le deuil et la transmission.

Résumé : En donnant la parole à Edmond Jabès, le film suit le cheminement d'un homme, des événements marquants de son enfance à ses rencontres décisives, jusqu'à son entrée en écriture, considérée comme un dialogue et un questionnement. C'est en 1957 que, contraint de quitter l'Égypte, Edmond Jabès s'installe à Paris où il opte pour la nationalité française. C'est à partir de cet exil qu'il est amené à vivre pleinement la double condition de juif et d'écrivain, et c'est à partir de là que s'est renouvelée son œuvre, avec l'écriture du "Livre des questions". Poète de la non appartenance, de l'errance et du vide, Edmond Jabès est un homme de l'exil ; les seuls lieux véritables sont le livre, le désert et aussi l'Égypte, perdue et devenue dès lors quasiment mythique. Cet espace de l'écriture est exprimé par la voix de Catherine Sellers sur les images du désert dont Jabès dit : "Il a écrit le juif, et le juif se lit dans le désert" et qui est indissociable de son œuvre. Âgé de soixante-seize ans au moment de cette rencontre, il s'était tenu jusque-là à l'écart des médias et n'avait donné que de très rares interviews, et encore sous forme écrite. Après avoir pris connaissance du travail de Michelle Porte sur d'autres écrivains (notamment Virginia Woolf et Marguerite Duras), il a accepté qu'elle réalise un document sur lui qui soit à la fois un portrait et une initiation à son œuvre.

Résumé : "L’aventure de "Lectures pour tous" a duré 15 ans, de 1953 à 1968. C’était le temps des rencontres, du dialogue, de l’écoute. Puis, en 1968, un jeune noir américain, devenu aujourd’hui un professeur prestigieux, dit à Pierre Dumayet : "Madame de Rénal est une blanche, Julien Sorel est un noir", lui révélant ainsi la liberté du lecteur, la liberté de la lecture. La question de la lecture lui a alors paru plus importante que la question du livre. Il s’est dit : "Il faut savoir – et montrer – comment les livres sont lus." D’où l’idée de donner à lire le même livre à cinq ou six personnages. Les lecteurs s’appropriaient le livre, chacun à sa façon. Rencontrer un personnage dans un livre, c’est un peu comme rencontrer quelqu’un dans la vie. Avec "Lectures pour tous", Dumayet écoutait celui qui avait écrit. Avec "Lire c’est vivre", il écoutait celui qui avait lu." précise Robert Bober en préambule. Grâce à la sélection du réalisateur, nous revoyons de longs extraits de l'émission, de 1975 à 1984. Des lecteurs s'entretiennent avec Pierre Dumayet au sujet de : L'assomoir de Emile Zola, Mes amis de Emmanuel Bove, Le voyage dans les ténèbres de Jean Rhys, Madame Bovary de Gustave Flaubert. On admire toujours la délicatesse avec laquelle Dumayet interroge, à propos des passages qu'ils ont soulignés au cours de leur lecture, des gens aussi différents qu'un couvreur - zingueur, des blanchisseuses, des agricultrices ou encore un ancien PDG.

Résumé : Michel Mitrani, qui avait adapté "Un balcon en forêt", se faisait fort d'obtenir de Julien Gracq, pour la série "Un siècle d’écrivains", un entretien filmé, dans sa maison de Saint-Florent-le-Vieil, en Vendée angevine. Mais si Julien Gracq n'aimait pas les honneurs, les décorations, les prix littéraires (ses œuvres ont reçu la consécration de deux volumes de la Pléïade, mais il n'est pas entré à l'Académie française), il n'aimait pas non plus les caméras de télévision. C'est donc un entretien sonore qui sert de fil conducteur à ce portrait de Louis Poirier, professeur d'histoire et de géographie, né en 1910, qui a choisi en 1939 pour publier "Au château d'Argol", le pseudonyme de Julien Gracq, « un nom rapeux, qui heurte un peu l'oreille ». Dans cet entretien, le dialogue est très libre (on entend les questions posées par le réalisateur). Il laisse percer les agacements de Julien Gracq, « ses vives préférences » et ses «refus également vifs » (Henri Thomas). Le réalisateur illustre cet entretien par les paysages de Vendée, où l'eau est presque toujours présente. D’autres archives sonores, extraites de pièces de théâtre ou d'entretiens radiophoniques donnés précédemment par Julien Gracq, sont montées dans le film. Un commentaire du réalisateur s'ajoute à l'ensemble. Le portrait de Julien Gracq était sans doute beaucoup plus difficile à réaliser que d'autres dans cette série car « les accidents de la biographie n'ont pas d'influence sur l'œuvre ».On retiendra toutefois la lecture par Julien Gracq d'extraits des "Carnets du Grand Chemin" (1992), de "Lettrines 2" (1974), de "La Forme d'une Ville" (1985), "Des Eaux Etroites" (1976), avec cette voix un peu rapeuse, sans lyrisme inutile. Une voix sans affectation, et qui, privée de l'image du visage, devient encore plus vivante, encore plus charnelle.

Résumé : "Dans la nouvelle qui ouvre le recueil intitulé "Le sanatorium au croque-mort", Bruno Schulz parle du livre : "Jadis, au petit matin de mon enfance, à la première aube de ma vie, sa douce lumière éclairait l'horizon. Il reposait glorieux sur le bureau de mon père qui, plongé en lui, frottait en silence, patiemment, d'un doigt humecté de salive, le dos des feuillets jusqu'à ce que le papier aveugle s'embrumât, se brouillât, réveillât le troublant pressentiment." Nous avons donc filmé les livres eux-mêmes. Nous avons montré le "papier aveugle", l'architecture typographique des mots (polonais), parfois démesurément grossis et déformés, comme ces objets quotidiens que la mémoire transforme en mausolées grandioses et obsédants : Schulz a l'art de ces déformations. De temps en temps, un cafard traverse le texte et s'enfonce dans l'obscurité. Entre le bruit sec que font ses pattes sur le papier et la typographie du texte, s'établit alors un étrange dialogue... Deux voix se disputent l'espace sonore. Deux voix qui lisent Schulz. L'une, la polonaise, pour nous donner la musique. L'autre, la française, pour libérer les images [...] Une dernière image : celle d'une carte de la Pologne sur laquelle tombe de la farine blanche. Voix du commentateur : "Le 19 novembre 1942, un coup de feu rompt le fil de la métaphore... Il neige sur la Pologne..." Sans doute Schulz aurait-il eu un sourire complice devant cette image bricolée qui simule la neige avec un peu de farine. Lui qui a bien su explorer la richesse polysémique de ce qu'il appelait la camelote : la neige, la farine, la folie, le livre... et le temps !" (André S. Labarthe)

Résumé : A l'Hôpital de La Timone à Marseille, une équipe de neurologues, de neurochirurgiens et de chercheurs de l'INSERM accueillent des patients atteints d'épilepsies rebelles aux traitements médicamenteux et donc particulièrement invalidantes dans la mesure où les malades sont isolés et empêchés de mener une vie sociale et professionnelle normale. Le parcours de soins, pluridisciplinaire, s'appuie sur des technologies de pointe. L'épilepsie est une perturbation de l'activité électrique du cerveau : une décharge électrique anormale se propage dans le cerveau et touche un ou plusieurs centres nerveux (les troubles peuvent affecter entre autres, la motricité, le langage ou la vision). Certaines formes graves peuvent entraîner convulsions et pertes de conscience. Quand les médicaments n'agissent pas, la chirurgie, quand elle peut être pratiquée, est la seule solution. Mais avant d'opérer, il faut comprendre l'origine d'une épilepsie en observant le comportement du malade et en enregistrant l'activité électrique de son cerveau à l'aide d'éléctrodes implantées dans le cerveau lui-même. L'Hôpital de La Timone à Marseille est un des rares centres en Europe qui réunit les compétences et la technologie nécessaires aux opérations. Le documentaire entièrement tourné à l'hôpital montre différents moments de soins (pose d'électrodes et stimulations de celles-ci, dialogue avec les malades, réflexions du Pr. Patrick Chauvel, chef du service de neurophysiologie) où les patients nous donnent à entendre des fragments de leur histoire individuelle en particulier la première apparition de la maladie dans leur vie. Le Pr Chauvel concluera en disant que les progrès dans la connaissance et la lutte contre cette maladie sont constants, que chaque patient apporte dans le traitement du suivant mais que plus on sait, plus on avance, plus l'étendue de l'inconnu dans le fonctionnement du cerveau est grande.

Résumé : "Ce film raconte mes tentatives de dialogue avec les défenseurs du régime iranien. Pendant trois ans j'ai cherché à les convaincre de venir vivre deux jours avec moi dans une maison pour leur poser une question fondamentale à mes yeux : comment faire concrètement pour vivre ensemble ? Comment partager l'espace public iranien pour qu'il appartienne autant aux athées comme moi qu'aux religieux qui ont le monopole du pouvoir ?" (Mehran Tamadon). Les intentions du réalisateur qui vit en France sont claires : il veut débattre avec des "défenseurs de la République islamique d'Iran" dans le cadre d'une maison familiale des environs de Téhéran. Quatre religieux, accompagnés de leur famille, vont accepter la proposition. Un salon réaménagé constituera l'espace commun, le lieu public de la réflexion et figure de l'utopie (la société idéale de M. Tamadon) où vivront les protagonistes selon une constitution rédigée d'un commun accord. Ce procédé, ce dispositif permettra de filmer et les échanges et des scènes de dîner où la pensée continue de s'exprimer. La patience du réalisateur soutenue par une écoute toujours active, un optimisme engagé et la volonté de ne jamais s'emporter permettront de mettre en évidence le radicalisme et la fermeture d'esprit de ses interlocuteurs. L'un d'entre eux qui apparaîtra comme le défenseur du dogme s'appuiera sur les possibilités et les ressorts du langage (changements de sujet, jeu sur les mots, retournements des problèmes) pour faire "triompher" par la mauvaise foi ses idées intégristes. Il n'empêche que "la méthode Tamadon" reposant sur la force de la parole démontera les rouages de la phallocratie islamique comme les contradictions de la charia. Quant à l'épilogue il dira le sort réservé à cet exercice de la parole et à ce désir d'une législation qui assure les libertés de chacun.

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