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Résumé : "Quand on est mort, c'est pour combien de dodos ? .... Peut-on dessiner rien ? Quand on est mort, est-ce qu'on n'est rien ?" Deux réflexions , deux souvenirs de consultation que Nicole, psychologue à l'Hôpital Sud du CHR de Rennes évoquent. Le service que nous découvrons est celui de cancérologie pédiatrique. La caméra, sans voyeurisme, fait halte en ce lieu commençant son périple dans une chambre où l'on fête l' anniversaire d'une toute jeune patiente avec le gâteau qu'a préparé, Anthony, le plus grand des malades, jeune adolescent auquel sera dédié le documentaire. Le film s'articule autour des réunions des soignants où la psychologue est comme le ciment du groupe, du dialogue entre et avec les parents et les enfants, des moments de séparation (entrée en chambre stérile) ou de retrouvailles (sortie). Le montage intègre des photos en noir et blanc qui sont comme le prolongement de la parole, le silence d'où elle naît, qui la fonde et l'engloutit. "Il faudrait filmer la circulation de la parole." Et c'est cette difficulté-là qu'arrive à surmonter le film : paroles d'espoir, de douleur, récit des derniers moments d'un enfant, mots chuchotées, confidences sotto voce entre un enfant et le réalisateur. Un film âpre qui montre la violence de l'espoir et l'étendue de la dignité humaine...

Résumé : De novembre 2003 à décembre 2004, le réalisateur suit le quotidien de très vieux paysans chinois du Shanxi (à l'Ouest de Pékin), obligés, à bientôt 90 ans, de continuer à travailler la terre pour survivre. A l'âge de 7 ans, selon la coutume de l'époque, Madame Bai a eu les pieds bandés. Mariée, mère de famille, veuve, elle s'est remariée il y a 40 ans avec Liu. Ils ont élevé ensemble leurs 5 enfants, dont certains ont aussi déjà maintenant atteint l'âge de la vieillesse et sont, comme leurs parents, rattrapés par la misère. Alors chaque yuan compte, chaque pas coûte, et il faut résister à la douleur pour travailler.Seule la solidarité passagère de quelques voisins les soulagent provisoirement. Dans ce complet dénuement, Liu, cependant, revendique haut et fort la place privilégiée réservée aux hommes dans la société traditionnelle chinoise et, alors qu'on est venu chercher Madame Baï¨pour l'accompagner au mariage d'un de ses propres petits-enfants,il ne l'autorise pas à y aller, pour qu'elle puisse continuer à le servir.Il s'insurge très violemment lorsque le cinéaste veut filmer la réalité de ce qu'est un pied bandé : la souffrance des femmes doit continuer à être niée.La cruelle pratique qui soumettait les femmes à la coutume des hommes fait le lien entre les douleurs du passé et celles du présent.

Résumé : De novembre 2003 à décembre 2004, le réalisateur suit le quotidien de très vieux paysans chinois du Shanxi (à l'Ouest de Pékin), obligés, à bientôt 90 ans, de continuer à travailler la terre pour survivre. A l'âge de 7 ans, selon la coutume de l'époque, Madame Bai a eu les pieds bandés. Mariée, mère de famille, veuve, elle s'est remariée il y a 40 ans avec Liu. Ils ont élevé ensemble leurs 5 enfants, dont certains ont aussi déjà maintenant atteint l'âge de la vieillesse et sont, comme leurs parents, rattrapés par la misère. Alors chaque yuan compte, chaque pas coûte, et il faut résister à la douleur pour travailler.Seule la solidarité passagère de quelques voisins les soulagent provisoirement. Dans ce complet dénuement, Liu, cependant, revendique haut et fort la place privilégiée réservée aux hommes dans la société traditionnelle chinoise et, alors qu'on est venu chercher Madame Baï¨pour l'accompagner au mariage d'un de ses propres petits-enfants,il ne l'autorise pas à y aller, pour qu'elle puisse continuer à le servir.Il s'insurge très violemment lorsque le cinéaste veut filmer la réalité de ce qu'est un pied bandé : la souffrance des femmes doit continuer à être niée.La cruelle pratique qui soumettait les femmes à la coutume des hommes fait le lien entre les douleurs du passé et celles du présent.

Résumé : Portrait de l'écrivain américain Howard Phillips Lovecraft (1890 - 1937), continuateur et rénovateur de la tradition gothique, maître de la littérature fantastique. Ce portrait se présente comme une tentative de biographie psychique. Disposant de peu de matériel documentaire, la célébrité de Lovecraft ayant été posthume, les auteurs ont choisi d'évoquer l'univers mental de cet écrivain névrotique, antisémite et raciste, en évitant l'illustration et en restituant plutôt les "tensions qui parcourent et constituent le texte lovecraftien". Cette évocation est conçue comme une expérience d'optique, avec beaucoup de plans empruntés à l'imagerie médicale : floraisons de polyèdres de la cristallographie, larves translucides, cellules en mouvement, croissance accélérée de végétaux. Son univers mental est un paysage carcéral, hanté par la peur, ravagé par la douleur, l'échec social et l'exil intérieur. Le décor est celui d'un appartement pauvre et vétuste, peut-être celui de l'appartement new-yorkais où Lovecraft a vécu en 1925 et 1926 des années douloureuses : sa "descente aux enfers" est matérialisée par des jeux d'ombres et de lumière, sur des motifs de papier peint, où quelques photographies sont mêlées à des archives de New York ou de Providence dans les années 20. Une même voix off d'un comédien dit à la fois le commentaire, les textes extraits de l'œuvre : "Dagon", "La Quête onirique de Kadath l'Inconnue", "L'Affaire de Charles Dexter Ward", "L'Abomination de Dunwich", "Le Livre de Raison" (in "Night Ocean et autres nouvelles"), et des correspondances.

Contenu : Arpeggi. On. Melt!. Re-wild. Jeanette. L.i.n.e.. Corner of my sky. Night. Flow. Wake-up

Résumé : "A 190 miles au sud-est de Los Angeles et 120 pieds en dessous du niveau de la mer, près de Salton Sea, en plein désert, sur le site désaffecté d'une ancienne base militaire et à proximité d'un centre de tirs aériens, s'étend Slab City, vaste camp de caravanes, de tentes, de mobil-homes, d'autobus déglingués, de pick-up et de quelques cabanes. Là vit une communauté de marginaux sans eau ni électricité, c'est à dire sans police ni gouvernement. Ces hommes et ces femmes sont venus chercher dans le désert une paix intérieure que la société leur refusait. Ils ne sont pas venus en quête d'un autre monde, mais du désert lui-même. La solitude est le terme de leur voyage. The Doctor, Cindy, Insane Wayne, Water Guy, Bulletproof, les personnages du film de Gianfranco Rosi n'ont pas de noms, juste des surnoms. Si le nom renvoie chacun à une histoire familiale et sociale avec laquelle il est en rupture, le surnom fait table rase de ce passé. Mais il suffit de quelques photos, d'un portable, d'un mot malheureux pour que, par bribes, entre beaucoup de silences, quelques verres, quelques morceaux de guitare et de poésie, ce passé enfoui ressurgisse, que la douleur afflue de nouveau. Du coup, l'image de Slab City s'inverse. Ce n'est plus un monde en rupture avec le nôtre, mais une image ultime de notre monde, l'image de sa fin, tel qu'il abandonne chacun à soi-même, dans une décharge au coeur d'une nature devenue désert, sous le contrôle permanent d'engins militaires volants." (Yann Lardeau, extrait du catalogue Cinéma du réel 2009)

Contenu : Leggiadrissima eterna primavera. Amatemi ben mio. Ecco che 'l ciel a noi chiaro e sereno. Nel dolce seno della bella clori. Rivi, fontane e fiumi all'aur'al cielo. Come fuggir per selva ombrosa e folta. Canzone : baci soavi e cari. Uscite, uscite ninfe. S'a veder voi non vengo, alma mia luce. Coppia di donne altera. Con la sua man la mia. Giunto a un bel fonte il trasmutato in fiore. Leggiadre ninfe e pastorelli amanti. Candide perle. Vivrò dunque lontano. Spiri dolce favonio arabi odori

Résumé : "Ce film est un cadeau, un de ces cadeaux qu'on peut s'offrir entre vivants". Ainsi s'exprime Cécile Vargaftig, écrivain et scénariste mais aussi fille du poète Bernard Vargaftig et auteur du portrait sensible qu'elle lui consacre avec la complicité de la réalisatrice Valérie Minetto. "Moi, j'aime ça, ce langage haché comme la douleur" écrivait Aragon, admirateur du poète dès ses débuts, en 1965. La biographie de Bernard Vargaftig, en effet, s'inscrit dans son œuvre. Nous découvrons les lieux qui ont vu naître et grandir son inspiration : la campagne lorraine où il est né et a passé son adolescence, l'Indre où, enfant juif, il a été caché en 1942, et la Haute-Vienne (Sereilhac près d'Oradour sur Glane) où il a vécu pendant les années de la guerre. Le film pensé comme un voyage est structuré, à chacune de ses six étapes dans un lieu connu et aimé du poète, par un entretien. Chaque entretien est consacré à une période différente de sa vie, et des thèmes abordés, liés à l'engagement, à l'écriture, à l'amour de la nature et de la langue, des textes lus par le poète lui-même, se dessine un portrait subtil et complexe, mais aussi un art poétique exigeant . Bien que profondément inscrite dans le paysage et son lexique imagé, la poésie de Bernard Vargaftig se défend d'être descriptive. Ses poèmes sont comme autant de mises en relation d'images et de sons, qui provoquent des sensations, des effets, du sens. "L'image que je dénonce est celle qui représente sans dire. Et la plupart de celles qui disent dans le dialogue que j'ai avec moi-même, sont muettes". Auteur d'une cinquantaine de textes essentiellement poétiques publiés notamment chez Gallimard, Seghers, Flammarion, Belfond, Obsidiane, Bernard Vargaftig a aussi composé de nombreux livres avec des artistes contemporains majeurs tels Fenosa, Debré, Steiner ou Titus-Carmel. Il a reçu le prix Mallarmé en 1991, lors de la parution de son ouvrage "Ou vitesse".

Résumé : "Comparés à l'immensité du cosmos les problèmes des Chiliens pourraient paraître insignifiants. Mais si on posait ces problèmes sur une table, ce serait une galaxie de problèmes. En faisant ce film, en me tournant vers le passé, j'ai retrouvé dans ces billes l'innocence du Chili de mon enfance. A cette époque chacun de nous pouvait garder au fond de sa poche l'univers entier. Je suis convaincu que la mémoire a une force de gravité. Elle nous attire toujours. Ceux qui ont une mémoire peuvent vivre dans le fragile temps présent. Ceux qui n'en ont pas ne vivent nulle part. Chaque nuit, lentement, impassible, le centre de la galaxie passe au-dessus de Santiago." Ainsi s'achève "Nostalgie de la lumière" où Patricio Guzmán arpente encore et encore le passé dévasté de son pays, sa mémoire, celle des femmes qui tamise le désert d'Atacama pour y retrouver les restes des disparus, torturés et tués de la dictature de Pinochet. L'Atacama, par la clarté de son ciel est un site exceptionnel pour les astronomes avec ses observatoires grandioses et par sa sécheresse le lieu de conservation de traces humaines ( momies précolombiennes, explorateurs, mineurs, prisonniers/disparus de la dictature). Le réalisateur dans une oeuvre poétique et cosmique à la fois provoque la rencontre entre les corps célestes, les planètes et les corps qui se souviennnet (témoins et victimes de la dictature) et ceux que leurs proches tentent de retrouver par morceaux, par fragments (les disparus) soulignant le paradoxe d'une meilleure connaissance des traces précolombiennes que celles des disparus de la dictature et par là-même l'étrange rapport des chiliens avec leur mémoire récente. Au croisement de tous ces regards sur le cosmos l'histoire personnelle et collective, la souffrance de l'origine et la douleur de(s) origine (s) que la lumière toujours passée provenant de l'espace englobe telle "un courant, une énergie, une matière qui se recycle."

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