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Résumé : 10 contributions sur le thème de la précarité sociale et professionnelle conséquente à la mondialisation. L'insécurité dans le monde de l'emploi se focalise sur trois aspects : le contrat de travail de plus en plus fragmenté, l'accès aux droits sociaux liés au travail et les revenus. L'instabilité à l'embauche est la conséquence et la cause de la société de la précarité. ©Electre 2014

Résumé : L'auteur dénonce l'augmentation des dispositifs de surveillance aux sein des démocraties, au détriment des droits et libertés de chacun. Il analyse les racines et les doctrines à l'origine de ces dispositifs (Patriot Act, projet Echelon...) et étudie leur dynamique de mondialisation.

Résumé : Des années après la chute du mur de Berlin, à l’heure de la mondialisation et du libre-échange, une cinquantaine de murs sont toujours érigés dans le monde, notamment autour du territoire d’Israël et à la frontière du Mexique et des États-Unis, où des barrières d’environ 500 km de long se dressent. Si les justifications énoncées par les États sont multiples – immigration clandestine, terrorisme, contrebande, etc. –, l’élévation d’une barrière de séparation semble reprendre une formule ancestrale de rejet de l’autre-étranger et transgresse le principe d’universalité. Sa matérialité archaïque entrant en conflit avec l’image d’un monde postmoderne et technologique, le mur cristallise un malaise qui se doit d’être élucidé par l’art. Sa visibilité et son sensationnalisme en font littéralement l’affiche d’un événement géopolitique, que les artistes investissent.Qu’est-ce qui intéresse les artistes si le mur est conjoncturellement éphémère ? Est-ce ses métamorphoses ou bien son cadre spatiotemporel ? L’auteure de cet ouvrage compare trois murs – le mur de Berlin, la barrière de séparation entre Israël et l’auto­rité palestinienne et la frontière sécurisée entre le Mexique et les États-Unis – selon leur esthétique développée par trois artistes phares : Joseph Beuys, Banksy et Frida Kahlo. L’étude des contextes, enjeux et missions géopolitiques, appliquée à chaque barrière de séparation, rend compte des failles et des défaillances de systèmes a priori bien huilés. Car si le mur renvoie généralement à l’idée d’être chez soi et protégé, il peut aussi être synonyme d’isolement, que ce soit voulu ou non. Il est la structure physique et symbolique d’une dynamique carcérale.

Résumé : Claude Manzagol (1938-2008) a été un pilier de la géographie économique. Formé selon l’école de géographie régionale française, il a su intégrer les apports d’autres géographes, moins orthodoxes, pour proposer une géographie moderne, outillée pour mieux comprendre l’évolution de nos sociétés et de nos espaces. Ses nombreux travaux théoriques et empiriques – plus d’une centaine – ont été des jalons importants d’une discipline qui ne cesse d’évoluer. Les principaux ingrédients de sa pensée ont laissé un legs impressionnant qu’il convient de revisiter.Ce livre dévoile les différents aspects du renouvellement de la géographie économique, renouvellement que Claude Manzagol a amorcé et que d’autres chercheurs s’efforcent de poursuivre. Comprenant un texte inédit de Manzagol lui-même, ainsi que les contributions de spécialistes qui ont tous eu l’occasion de travailler avec ce chercheur remarquable, l’ouvrage aborde plusieurs thématiques, dont les liens entre le territoire, l’innovation et l’économie. Il soulève également plusieurs questions cruciales, liées aux restructurations économiques provoquées par la mondialisation, auxquelles la nouvelle géographie économique doit répondre.

Résumé : Si la mondialisation semble avoir aboli toute notion d'espace et de temps entre les territoires, les frontières, dans le même temps, semblent se multiplier : construction de murs, renforcement des contrôles, partition et création d'Etats... La notion même de frontière doit être réinterrogée en passant par différents niveaux d'analyse : des Etats aux quartiers "ghettos", en passant par les réseaux.

Résumé : Le monde contemporain décrypté avec les grandes catégories marxiennes. Un ouvrage pour penser la mondialisation, les catastrophes écologiques ou le chômage en termes de logique capitaliste. Avec le recul de ce penseur sur une émancipation qui ne serait que politique et non économique et sociale, ce qui conduit aussi à ironiser sur le discours des droits de l'homme, pure incantation mystifiante...

Résumé : Une dizaine d'intellectuels, d'écrivains et d'artistes s'interrogent sur le monde de demain, après la pandémie de la Covid-19. Tour à tour, ils abordent le rôle de la science et de l'arbitrage politique, les libertés et les droits, mais aussi l'éternel débat des frontières, de la mondialisation et de la relocalisation, des nouveaux rapports de force entre les nations, etc. ©Electre 2020

Résumé : Cet ouvrage vise à tracer l’évolution de l’usage de la ferronnerie architecturale dans l’architecture du XXe siècle de la ville de Beyrouth. Tout en se focalisant sur ses origines stylistiques et ses sources d’influence, la production d’ouvrages en fer forgé est analysée à travers des centaines de relevés et de documents d’archives repérés au Liban et France. Largement diffusées dans des catalogues commerciaux spécialisés, les œuvres de ferronnerie architecturale modernes répandues en Europe deviennent une référence incontournable pour les architectes et artisans de plusieurs pays du bassin méditerranéen. Les modèles d’artistes décorateurs et maîtres-ferronniers d’art exerçant à Paris entre les deux guerres (comme Raymond Subes, Gilbert Poillerat, Jean Desnos et d’autres) se trouvent être les inspirateurs de nombreux dessins de fenêtres, de mains courantes d’escaliers et surtout de garde-corps métalliques de la capitale libanaise, de la période mandataire et post- mandataire. Adoptés, transformés et enrichis, certains dessins qui ceinturent des milliers de balcons à Beyrouth reflètent éloquemment cette inspiration. N’occupant qu’une place marginale dans l’histoire de l’architecture, la ferronnerie est remise au centre de cette recherche comme symbole des interactions et des transferts artistiques durant une grande Éditions Geuthner ~ 2 ~ partie du XXe siècle. Ce projet, débuté à Beyrouth avec un long travail sur le terrain, comprend un inventaire systématique dans 52 secteurs et le relevé géométrique de plus de 1500 motifs de portes, garde-corps, fenêtres et rampes d’escalier. À partir de ce travail de terrain inédit, l’ouvrage propose une investigation sur les paradigmes esthétiques ayant joué un rôle déterminant dans la ferronnerie ornementale de l’architecture moderne au Liban. Initié il y a plusieurs années, ce projet doit principalement son existence à un besoin pressant de diriger les regards vers un patrimoine architectural en péril dans l'absence alarmante de toute application des lois de protection et de sauvegarde. À l’heure actuelle, l’ensemble du territoire libanais demeure ouvert à la spéculation foncière : La démolition d’un fleuron de l’architecture moderniste, même celle d’une maison du XIXe siècle, ne semble susciter qu’une indignation temporaire et restreinte sans déclencher pour autant un véritable intérêt du grand public et encore moins celui des organismes officiels concernés. En proposant la ferronnerie comme une nouvelle clé de lecture de cet habitat urbain digne d’être conservé et transmis aux générations futures. C’est donc à travers un élément a priori anodin mais sans doute caractérisant, et voire même emblématique de l’histoire des échanges entre cultures, que nous relançons la découverte du projet d’architecture moderne : la ferronnerie sera analysée comme le symptôme d’une mondialisation esthétique qui se met en œuvre dès le début du XXe siècle. Le contenu, basé sur une enquête exhaustive, constitue le premier travail de recherche sur l’architecture moderne de la Beyrouth mené à l’échelle de toute la ville. Mis à part les 1500 relevés provenant d’environ 600 bâtiments localisés, l’ouvrage présente des photographies d’archives inédites d’un contexte urbain radicalement transformé par la longue guerre (1975- 1990), par les projets de reconstruction (1990-2000) mais aussi et surtout par la dernière explosion du 4 août 2020. Ce projet expose également des extraits photographiques des catalogues publiés en France entre 1924 et 1958 sources d’inspiration et de transformation de nombreuses réalisations au Liban.

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