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Résumé : "Après la vision de "Misère au Borinage" de Storck et Ivens, je décide de retourner au Borinage, lieu de mon enfance, pour écrire une lettre-film à Henri-Storck à propos de la misère sociale qui s'est perpétuée jusqu'à mon époque. Jour après jour, la lettre fait découvrir une réalité de plus en plus brutale, parfois insoutenable. Elle tente de lever le voile sur un système social et économique qui justifie la misère totale, ou pire, la dissimule." Patric Jean

Résumé : "De tout temps, les hommes se sont infligés les uns les autres des violences destructrices, individuelles ou de masse. Quand elle n'y perd pas la vie, chaque victime en est profondément traumatisée. Lorsqu'il est possible d'y recourir s'engage alors parfois une thérapie où chacun va tenter de comprendre, de surmonter cette violence qui est entrée en lui avec fracas... La violence extrême intentionnelle ou organisée provoque des effets qui vont au-delà de l'effroi et de la douleur. Les repères qui soutenaient jusque-là l'individu sont détruits, les fondements de l'humanité même sont touchés". Le film suit le travail de thérapeutes qui, face à des victimes et des agressions très diverses se retrouvent confrontés au visage universel du traumatisme. Ainsi assistons-nous à quelques moments des séances de musicothérapie de Mya, 14 ans, avant le procès qui doit reconnaître son statut de victime d'abus sexuels de la part de son demi-frère. Le recours au son et au rythme dans la thérapie est une aide pour accéder à la parole lors du procès et se reconstruire. Christian Lachal, psychanalyste et ethnopsychiatre, responsable des programmes de santé mentale de MSF (Médecins sans frontières) visite des enfants rescapés, Ahmed Ala et Barra, de Raffah dans la Bande de Gaza lors de séances de thérapies familiales avec traducteur. "Quelquefois on est surpris parce qu'on a l'impression que les gens sont souriants. On les voit dans des maisons et on a presque l'impression que tout va bien ; alors qu'il y a des tirs à côté, des trous dans le mur. Il s'agit déjà d'une hyperadaptation par rapport à une situation anormale qui est une situation de guerre. Dans de telles situations les gens tentent de maintenir coûte que coûte la vie quotidienne. Cette nécessité permet aux populations de supporter l'insupportable." Christian Lachal souligne et interroge le fait que les enfants puissent grandir avec la violence (sans cesse réactivée par les événements, la guerre) sans qu'elle devienne le noyau de leur être, de leur personnalité. Stéphanie, 29 ans, violée à Paris, une après-midi, a décidé de suivre une psychothérapie avec Carole Damiani de l'association Paris Aide aux Victimes. Ce travail de reconstruction repose également sur le corps, comment la victime a vécu l'agression dans son corps, comment le corps a réagi, comment retrouver du plaisir. "Le travail est non seulement intellectuel (la thérapie) mais aussi un travail de sensations (retrouver des émotions corporelles) pour ensuite pouvoir les lier à des mots" (Carole Damiani). Pour Jean, survivant du génocide du Rwanda, réfugié puis adopté par une famille québécoise en 1999, la thérapie s'est engagée à l'hôpital de Montréal avec deux psychologues, Cécile Rousseau et Déogratias Bagilishya d'origine rwandaise. Ces quatre témoignages et le point de vue des différents thérapeutes montrent qu'après un traumatisme le retour comme avant est impossible, qu'il y a perte et deuil nécessaires d'une identité antérieure et émergence d'une nouvelle identité qui peut être fragmentée. "L'histoire de la violence humaine dans ses formes les plus extrêmes porte le jamais plus et la répétition. La conscience de notre côté lumière et de notre côté ombre suppose un position d'ambivalence par rapport à nous-mêmes et aux autres et nous permet, je pense, de devenir de meilleurs humains." (Cécile Rousseau)

Résumé : Un homme témoigne des circonstances qui entourent la disparition d'une enfant et porte avec difficulté le lourd poids de son silence et de son inaction.

Résumé : Les mutilations sexuelles féminines : excision, infibulation etc. sont encore de nos jours pratiquées dans certaines parties du monde, notamment en Afrique, du fait du poids de la coutume. Il s'agit pourtant d'une atteinte très grave à l'intégrité physique de la femme, à sa dignité, à son droit au bonheur et au plaisir, passible des tribunaux dans d'autres régions du monde , notamment en Europe. Le film, avec une représentante du GAMS - Groupement pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles Féminines-Sénégalaise émigrée en Belgique, elle-même infibulée dans son pays d'origine, enquête sur ces pratiques d'un autre âge.

Résumé : Un garçon sort de deux années de prison, une fille arrive après des années de vie itinérante avec son chien, un garçon a vécu une enfance abusée par son beau-père, une fille sort de plusieurs années de prostitution: ces quatre jeunes toxicomanes essaient de se défaire de leurs dépendances au Gué: un centre de postcure au milieu de la Drôme provençale disposant d'une ferme et de terrains cultivables. Travailler la terre, une manière d'oublier la dépendance à la drogue, de reconstruire un corps et un esprit en friche après une jeunesse souvent sombre et difficile. Un jeune homme résiste, au début tout lui insupporte, il parvient ensuite à se questionner, à se demander pourquoi cela est ainsi et surtout pourquoi il est comme ça. Une jeune femme fait la gueule tout le temps. Un jour un sourire, un rire, elle se rend compte que les émotions reviennent . L'indifférence recule. Le chemin est long, le film patient, la rencontre a bien lieu à travers ces images proches et respectueuses.

Résumé : A Kumba, Sud-Ouest du Cameroun, l'avocate et conseillère d'Etat Vera Ngassa, ainsi que la juge Beatrice Ntuba, présidente de la Cour , sont les "dames de fer" de la justice camerounaise. Elles ont fort à faire pour faire évoluer les mentalités rétrogrades et punir les coutumes contraires à la loi. Les mariages forcés, les viols, les violences conjugales, la pédophilie, l'esclavage caché des femmes et des enfants sont les situations quotidiennes qu'elles jugent , avec humanité mais sans faiblesse." Sisters in law est un grand film humaniste, profondément bouleversant, et un témoignage important sur la condition des femmes et des enfants. Il s'agit bien sûr d'une conjoncture particulière à l'Afrique, au Cameroun, plus précisément, mais l'universalité du propos de ce documentaire exemplaire n'échappera à personne"Olivier Père, délégué général de la quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes.

Résumé : Austin, Texas. Il y a une vingtaine d'années Richard Lord, ancien boxeur, ouvre son club de boxe, Lord's Gym. Là, dans le gymnase, espace de violence ritualisée, de sueur et de persévérance, se croisent des êtres de tous âges, d'origines et de classes sociales différentes : hommes, femmes, enfants, adolescents, docteurs, juges et avocats, hommes d'affaires et immigrants, boxeurs professionnels ou aspirants. Le gymnase est un exemple du "melting pot" américain où les gens se rencontrent, se parlent et s'entraînent, réunis qu'ils sont par la pratique de la boxe : "C'est un sport qui requiert une mise en pratique habile de l'usage discipliné d'une violence ritualisée, que ce soit au service de la légitime défense, du sport (amateur ou professionnel), ou au service de certains aspects du développement personnel tels que la force ou l'image de soi. La boxe est pleine de contradictions. Elle peut être sanglante, blessante ou cruelle, tout en requérant du dévouement, de la discipline, de la concentration, une éthique du travail acharné, le sens du sacrifice, des exigences contraignantes et féroces envers le corps et l'esprit." (F. Wiseman)

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