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Résumé : The Italian-American artist Francesco Clemente (b. 1952) is one of the main representatives of the postmodern Transavantgarde and Arte Cifra, the Italian version of Neo-Expressionism. Among his extensive oeuvre, the publication focuses on Clemente’s major works series. Clemente’s life spent in Europe, India, and New York has lent a remarkably multifaceted quality to both his art and his character. Indian culture and philosophy as well as the human body are recurring themes rendered in his figurative, Neo-Expressionist style. This volume guides through Clemente’s pastels, watercolors, gouaches, and printed graphics, including such major series as The Departure of the Argonaut, the From the Terreiro pastels, the Amalfi watercolors, and The Tarots, as well as his self-portraits, which have a quality all their own.. L'artiste italo-américain Francesco Clemente (*1952) compte parmi les principaux représentants de la trans-avant-garde postmoderne ainsi que de l'Arte Cifra, la version italienne du néo-expressionnisme. L'ouvrage met en avant les séries d'œuvres les plus importantes de Clemente. La vie artistique mouvementée de Clemente entre l'Europe, l'Inde et New York marque aussi bien ses œuvres que la personne aux multiples facettes qu'il est. Des réminiscences de la culture et de la philosophie indiennes ainsi que le corps humain sont les leitmotivs de sa peinture et de son graphisme figuratifs et néo-expressionnistes. L'ouvrage présente les pastels, aquarelles, gouaches et gravures, dont des séries importantes comme The Departure of the Argonaut, les pastels Terreiro, les aquarelles Amalfi et les tarots, ainsi que ses autoportraits singuliers.

Résumé : L'architecte G. Semper (1803-1879) construisit l'Opéra de Dresde, le Polytechnikum de Zurich et le Burgtheater de Vienne. Il s'intéressa au rapport entre formes végétales et minérales et ornements architecturaux. Il bouscula les hiérarchies admises entre architecture et décor, support et revêtement et promut une pensée du matériau comme corrélat d'une pensée de l'immatérialité de la couleur. ©Electre 2017. L’architecte allemand Gottfried Semper (1803-1879), qui construisit l’opéra de Dresde, le Polytechnikum de Zurich et le Burgtheater de Vienne découvrit à partir de 1826 à Paris les collections naturalistes du Jardin des Plantes. Il s’intéressa alors au rapport entre formes végétales et minérales et ornements architecturaux, devenant un fervent défenseur de la « thèse de la polychromie ». Il se rendit en Italie puis en Grèce, où il exa­mina trois ans durant (1830-1833) les temples et édifices an­tiques à la recherche de vestiges de couleur. Dès ses premiers écrits, il bouscula les hiérarchies admises entre architecture et décor, support et revêtement, forme et ornement, et promut une pensée du matériau qui n’était pas l’antithèse mais le cor­rélat paradoxal d’une pensée de l’immatérialité de la couleur. Pour Semper, l’existence d’une polychromie de l’architecture et la sculpture antiques fondait une réinterprétation profondé­ment neuve des fonctions de l’architecture, qui engageait une anthropologie des constructions humaines, de leurs formes et de leurs techniques. En 1834, Semper retourna en Allemagne où il devint directeur de l’Ecole d’architecture et mena une carrière brillante, brutalement interrompue par la révolution de 1849, à laquelle il prit une part active aux côtés de son ami Richard Wagner ; il conçut à cette occasion un modèle de barricades demeuré fameux. Ses convictions républicaines l’entraînèrent sur la voie de l’exil. Il se réfugia à Paris puis s’installa à Londres. Ce séjour en Angleterre marqua un tournant dans sa théorie : en approfondissant sa connaissance des « arts industriels », il en vint à déceler en eux la matrice des arts monumentaux et des « beaux-arts ». Sa réflexion sur la polychromie entra alors dans une nouvelle phase : le primat historique des textiles suspen­dus, notamment des tapis utilisés comme cloisons temporaires dans les habitats mobiles des nomades devint la clé de la poly­chromie architecturale ; les peintures murales et autres décors de revêtement en couleur portaient dans leurs formes et leur agencement la mémoire de cette origine textile. Cette décou­verte décisive est exposée dans les deux volumes du Style (Der Stil), le texte majeur de Semper (1860 et 1863). Le premier, L’Art textile, étudie les rapports entre décor ornemental et structure du bâti dans différentes cultures et plusieurs époques : « Nou­velle Zélande et Polynésie ; Chine ; Inde ; Mésopotamie ; Phéni­cie et Judée ; Egypte. Ancien et Nouvel Empire ; Asie Mineure ; Grèce ; Grèce ; Rome ; Epoque chrétienne en Occident, en Orient ; Renaissance ». Cette expansion de l’espace de référence de l’histoire de l’architecture a fait dire de Semper qu’il fut un des premiers hérauts des « arts primitifs ». Ce numéro de Gradhiva entend cerner les apports de Semper à une anthropologie de l’architecture et de l’habitat, et amorcer une lecture nouvelle de Der Stil, dont nous livrons des extraits inédits de la première tra­duction française, actuellement en préparation.(source : éditeur)

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