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  •    Sujet : Europe -- 20e siècle
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Résumé : Régis Sauder revient dans le pavillon de son enfance à Forbach. Il y a trente ans, il a fui cette ville pour se construire contre la violence et dans la honte de son milieu. Entre démons de l'extrémisme et déterminisme social, comment vivent ceux qui sont restés ? Ensemble, ils tissent mémoires individuelles et collectives pour interroger l'avenir à l'heure où la peur semble plus forte que jamais.

Résumé : Les artistes baltes ont joué un rôle décisif dans la naissance de leurs nations, à la fin de la Première Guerre mondiale. En Lettonie, Lituanie et Estonie, peintres, musiciens et poètes, influencés par le romantisme européen, plongèrent aux racines de leurs peuples pour écrire leurs mythes fondateurs. Ce film lève le voile sur une sélection d'oeuvres symbolistes qui ont incarné l'âme de ces pays, à la veille de leur indépendance.

Résumé : "Sarajevo a vécu le plus long siège de l’histoire moderne. Le Siège est un film sur les assiégés – sur l'aventure humaine du siège. À travers Sarajevo et au-delà, c’est l’histoire d’un ghetto, d’une bataille et d’une résistance. C’est l’histoire universelle d’une civilisation confrontée à la pire épreuve de son existence et d’une lutte pour sa survie. Contre toute attente, Sarajevo résista et survécut. Le Siège est une plongée vertigineuse dans la guerre."Un prix mérité pour ce film d'archives et de témoignages qui nous plonge dans l'enfer du siège de Sarajevo. Pendant près de quatre ans, d'avril 1992 à février 1996, ses habitants vécurent sous le feu incessant des paramilitaires serbes postés sur les collines environnant la ville. La peur, l'instinct de survie, le désespoir, mais aussi la volonté farouche de ne pas succomber à la haine, de continuer à faire du théâtre et de jouer de la musique malgré tout, de porter une certaine idée de l'humanité, Le Siège retrace l'évolution du ressenti des différentes composantes de la population tout au long de l'interminable tragédie. Et si ce documentaire sonne juste, c'est bien évidemment parce que ses auteurs, Rémy Ourdan et Patrick Chauvel, correspondants de guerre, ont vécu ce drame au plus près."Télérama.fr, 23 janvier 2016.

Résumé : "Crise dans le monde capitaliste. Des usines sont fermées, abandonnées. Des millions de prolétaires ont faim." C'est sur ces mots de manifeste et de révolte que s'ouvre ce film fondateur du cinéma belge et une des références les plus importantes du film documentaire. En 1932, suite à la rapacité de leurs employeurs, une grande grève des mineurs avait paralysé les charbonnages de Wallonie, et la réponse patronale et policière avait été sans pitié, le tout dans la sous-information et l'indifférence de la majorité du pays. Indignés, les cinéastes décidèrent de témoigner de cette misère avec leur arme à eux, la caméra. "Nous avons filmé avec fougue", raconte Henri Storck, "clandestinement, et avec la collaboration bénévole des ouvriers...Nous vivions pratiquement dans l'illégalité, découvrant le vrai visage de l'injustice sociale, la générosité du peuple et son indignation." Si le film est devenu aujourd'hui un document historique, sa force cinématographique, intacte, le rend incontournable à ceux que la crise de ce début de notre XXIème siècle intéresse.

Résumé : En occident, la démocratie est devenue une évidence aujourd'hui. Mais comment peut-on définir la démocratie des droits de l'homme ? Quand peut-on dater son origine ? Quelle est sa relation au religieux ? Quelle est la distinction entre le politique et la politique ?... Autant de questions auxquelles répond avec une grande clarté l'un des plus grands observateurs du monde contemporain, Marcel Gauchet, dans un entretien introductif à sa pensée et à son oeuvre.

Résumé : "Misère au Borinage" fut l'un des premiers documentaires militants : il décrit la misère ouvrière et le chômage après la grève des mineurs de 1932 en Belgique et la répression qui suivit. "Terre d'Espagne", film pro-républicain, peint au quotidien la défense de Madrid pendant la guerre civile espagnole. "Les 400 millions" évoquent la résistance chinoise pendant la guerre sino-japonaise. Commandité par le Ministère de l'agriculture américain, "L'Electrification et la terre" reste un document informatif et poétique sur la campagne américaine des années quarante.

Résumé : Ce film réalisé en 1967 par Jacques Kebadian évoque le parcours brillant et tumultueux de Léon Trotsky, intellectuel juif russe fondateur de l' Armée rouge connu pour ses positions internationalistes, depuis la révolution russe de 1917 jusqu'à son assassinat en 1940 au Mexique. Le réalisateur mêle à dessein et dans un esprit ludique les nombreuses images d'archives, les scènes fictionnées minimalistes et les extraits de films soviétiques célèbres tels que "Octobre" ou "Ivan le Terrible" de Serguei Eisenstein. Ainsi voit-on le "vrai" Trotsky haranguer les foules en russe, allemand ou français. Puis des jeunes acteurs-orateurs (Patrice Chéreau, Marcel Maréchal...) déclament avec emphase les discours de Trotsky, jouent les révolutionnaires sous des drapeaux rouges, vêtus de blousons de cuir: ce sont les "contestataires" de 1967-68: "chacun endosse le manteau, en l'occurrence la veste de cuir, du révolutionnaire". Leur vision de Trotsky comme leurs combats idéologiques et leur théâtralité sont ceux d'une époque, d'une génération, celle de mai 1968. Ainsi Kébadian at-il réalisé un double film portant à la fois sur Trotsky et sur l'esprit soixante-huitard.

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