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Résumé : De 1941 à 1945, le camp de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie, était considéré, selon les nazis, comme un "ghetto modèle" accueillant les Juifs du Grand Reich, parmi les classes privilégiées, les notables. En 1944, envoyé par le Comité International de la Croix-Rouge, Maurice Rossel visita le camp. Il n'y vit rien de répréhensible. Les nazis en avaient fait une sorte de vitrine dont, le lendemain de sa visite, il ne restait rien. M. Rossel fut-il vraiment dupe de cette mise en scène ?. Que savait-il de l'extermination en cours ?. Claude Lanzmann l'interroge longuement. Son témoignage unique révèle le climat d'ambiguïté qui régnait autour de la Shoah et la perversité nazie. Cet entretien fut réalisé en 1979 alors que C. Lanzmann tournait "Shoah".

Résumé : Le petit-fils de Mina Pächter évoque le souvenir de sa grand-mère déportée, pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le camp de concentration de Terezin. Après l'invasion de la Tchécoslovaquie par les Allemands, Mina âgée de 67 ans, refuse de suivre ses enfants qui partaient en Palestine. Comme tous les Juifs de Prague, elle est envoyée dans un camp de transit, Terezin. Celui-ci est surpeuplé; la faim et les maladies règnent. Mina, pour survivre, se réfugie dans son passé et sur des vieux papiers va écrire des lettres et ses meilleures recettes de cuisine adressées à sa fille. Son carnet mettra vingt-cinq ans pour parvenir à son destinataire.

Résumé : A Belzec, village situé au Sud-Est de la Pologne, fut construit par les nazis le premier des trois camps d'extermination (les autres étant Treblinka et Sobibor). Les Juifs exterminés venaient de Cracovie, Lublin, Lvov, d' Allemagne, d'Autriche et de Tchécoslovaquie. Ce camp fonctionna de mars à décembre 1942 puis devant l'avancée des Russes, il fut entièrement détruit par les Allemands. Toutes traces furent volontairement effacées. Les témoignages (faits en 1946) par les deux seuls survivants "arbeitsjuden" qui ont travaillé dans le camp et aujourd'hui décédés, Rudolf Reder et Haïm Hirszman, alternent avec ceux des actuels habitants de Belzec. Près du camp de Belzec, une petite fille juive fut recueillie par une villageoise qui la cacha pendant vingt mois dans une cavité recouverte par des bûches de bois.

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